Un passé maintenant oublié

-Dégage!

Ce coup de pied en pleine face envoya voler le pauvre enfant dans un mur près de là.

-Que je ne te reprenne plus à tenter de me voler de la nourriture!

L'enfant se relève difficilement. Son nez laisse échapper des gerbes de sang et il titube vers une ruelle déserte sans que personne ne lui accorde le moindre regard compatissant ou autre.

Désert de Tsunard. Ville Herrin nommée Gaärin. Une dizaine d'année avant l'élément le plus perturbateur de la vie du jeune herrin ici présent qui deviendra par la suite sauveur de dragon.

*Je veux mourir. *
*Ne dis pas ça! *
*Que veux-tu qu'il dise d'autre? Tu parles d'une vie! Il n'est même pas bon voleur! *

Cette fois il vient de se faire caser le nez pour avoir tenté de voler un melon. Il ne l'a pas eu et se retrouve encore plus miséreux qu'avant avec ses haillons couvert de sang. Des fois il se demande s‘il toutes ces souffrances sont bien nécessaires… Peut-être ne fait-il pas ce qu‘il faut comme il faut... Il se laisse gagner par le sommeil.

**********

Le sol est recouvert d'une chose blanche et froide. Il est habillé tout de rouge et ne tient plus sur ses jambes... Il ne tarde pas à s'effondrer et à... mourir.

**********

Le soleil tape encore dur ce matin. Comme tous les matins dans cette ville perdue au milieu du désert. Dans la grande rue jouent des enfants qui rient aux éclats. Il aimerait bien les rejoindre mais sait très bien que cela ne servirait à rien. De toutes façons ils viennent de le voir et s’en vont jouer ailleurs. Son visage ne se contracte plus de tristesse depuis longtemps. Il se relève difficilement, se traîne jusqu'au puis le plus proche et se lave le visage dans un seau.

-Mais qu'est-ce que tu fais vagabond! Tu es entrain de mettre du sang partout!

Une petite claque sur le coin du nez. Rien de mieux pour lui rappeler que celui-ci a été cassé la veille. Cette vieille femme se prendra une pierre sur le derrière de la tête, ce qui lui vaudra un aller simple en prison.

-Quoi? Ce gamin de six ans!
-Oui! D'après les témoins il aurait sauvagement agressé une vielle dame infirme sans raison.
-Et par derrière!
-Mais pas du tout! Elle...
-Tais-toi sale vaurien!

Décidément ce nez n'a pas de chance. cette crosse a tapé juste. Il ira cicatriser dans une geôle. Pour ses huit ans on l'informera que son compagnon de cellule qui l'avait maltraité durant deux années, le privant de nourriture pour obtenir double ration serait libéré. Ce gros lard avait violé sa cousine et il sortait avant lui alors qu'il n'avait fait que lancer un petit gravier. Décidément la justice n'était pas son amie. Tant pis... Il ferait sans elle. La veille de cette libération, Lamedore put manger double ration à son tour. L'autre gras double s'était étouffé dans ses draps miraculeusement. C'est triste à dire mais pour une écuelle de plus et un jugement équitable, le jeune herrin était devenu meurtrier à 8ans.

On ne remplaça donc pas son compagnon de cellule et lui offrit une chambre à lui tout seul, sans fenêtre et avec une porte insonorisé. Seules les rats lui rendait visite la nuit pour l'attaquer... dommage qu'après la deuxième attaque le petit se soit habitué à leur goût.

La vie en prison d'un enfant de huit ans...

-Je fais quoi maintenant?

Debout face à ce garde, Il vient enfin de sortir après avoir passé quatre ans dans cette prison encore plus déguenillé qu'auparavant. Après deux ans en compagnie de ce violeur bouffie. Après deux ans à manger des rats, pour se nourrir mais aussi se punir d'avoir commis un assassinat. Ces expériences n’ont pas fait que détruire ce pauvre garçon de dix ans. Il est déjà bien plus mature que n’importe lequel de ces enfants qui cri en jouant quelques mètres derrières lui. Il y a quatre ans, peut-être aurait-il aimé les accompagner à la course de ce ballon mais maintenant... Maintenant qu'il a traversé ces épreuves...

Le garde allait refermer la porte métallique. Prit de pitié il lui accorda un minimum d'intérêt.

-Heu... Écoute petit... Je... Je connais quelqu'un à la sortie de la ville qui tient un ara... Peut-être a-t-il besoin de quelqu'un. Ce n'est pas un boulot très...
-Merci.

Le visage fermé ne faisait que se préparer à garder cette expression pendant plusieurs années. À garder pour lui la rancune, l'amertume ainsi que la joie ou la peine. Le garde un peu impressionné le regarda prendre la direction du ara sans vraiment se rendre compte qu'il venait de donner un semblant de but à une vie.

#Bouing#

En plein sur le côté du crane. Le ballon continue de rebondir un moment avant de s'immobiliser au pied du garçon maintenant immobile, les yeux fermé, le visage inchangé. Il a été surpris et s'est pétrifié sur le coup, les fesses serrées. Deux ans auprès du gros joufflu lui avait fait adopter quelques réflexes. Mais maintenant, il était mort et pouvait dormir tranquille.

-Hé! Tu peux nous rendre notre... heu...

Il se pencha, prit le ballon et le tendit aux enfants qui le fixaient, certains l'air surpris, d'autres l’air un peu effrayés. Le plus grand d'entre eux bombât le torse, déglutit difficilement et s'avança.

-Rends-nous notre ballon!

Les yeux fatigués du repris de justice se posèrent sur ce pseudo mastoc.

-Viens le chercher.

L'autre hésita un moment, semblant se dégonfler à chaques secondes s’écoulant.

-Pfff.

Le ballon rebondissait sur le sol tandis que l'ex condamné continuait son chemin sans aucun regard en arrière. Il regrettait presque que la bagarre n'est pas eut lieu. Un petit fait aux allures insignifiantes montrant pourtant un futur solitaire. Sa réelle personnalité se montrait déjà en ce jour de son dixième anniversaire. Une personnalité cherchant toujours à s'affirmer et montrer qu'elle a le droit d'exister.

*Tu vas faire quoi là-bas éxactement?*
*Je ne sais pas...*
*Tu vas prendre un boulot comme garçon d'écurie?*
*Je ne sais pas...*
*Mais tu n'as jamais approché d'animaux de ta vie... Tu crois qu'ils vont te donner du travail comme ça?*
*J'ai dis que je ne savais pas ok?*

Le garçon arriva devant les portes du ara la mine renfroniée par cette petite dispute interne. Celle-ci disparut bien vite à la vue du contenu des enclots encadrant le chemin qui menait aux batiments principaux. Des Burfos par dizaine galopaient, se chamaillaient, se faisaient les crocs, se prélassaient au soleil, se roulaient dans le sable du désert de Tsunar qui mangeait les bords de la ville de Gaären,... Lamedore n'avait encore jamais vu d'animaux de sa vie mais une chose était sûr maintenant, il les adoraient déjà.

-Entrez.

La voix sèche répondit au jeune garçon qui venait de frapper à la porte. Le nez plongé dans sa paperasse il ne leva pas les yeux pour lui et continua un moment avant de relever la tête en cherchant une grande personne puis de poser ses yeux sur lui.

-Qu'est-ce que tu fais ici?

*Pas très aimable...*

-Je cherche du travail.
-Ici! Quel age t'as?
-Un peu plus de dix ans.
-Dégage!

*De quoi!*

-Pardon?

Le gérant du ara déjà de retour dans ses papiers releva les yeux l'air sévère.

-Je t'ai dis de mettre les voiles. Un gamin de dix ans ne me servira à rien ici.
-Pourquoi?

Le gérant se leva alors un sourire narquoit au coin des lèvres. Il contourna son bureau, agrippa le col des aillons du garçon, qui n'essaya pas une seule fois de se débattre, et le traina jusqu'à une écurie.
Il le lança sur un tas de fumier et dis d'un air provocateur, les bras croisé et le sourire mauvais.

-Tiens! La fourche est ici, la brouette là, emmène moi tout ça sur le tas à l'autre bout de la cour. On va voir si tu es capable de travailler ici.

Le garçon se releva sans mot dire ni plus aucune expression sur le visage, empoigna la fourche vigoureusement bien qu'elle fut légèrement trop grande pour lui et commença à charger la brouette sans plus aucun regard pour l'homme qui le regardait maintenant l'air énervé. D'autres employés regardaient le garçon commencer à travailler puis le patron les bras croisés. Le patron émit un léger grognement puis s'en alla.

-Je reviens dans une heure!

Le garçon continuait de charger la brouette sans que son visage ne change une seule fois, ne fasse une grimace de mécontentement, un petit sourire pour avoir réussi à mettre mal à l'aise le patron qui venait d'être si peu accueillant.

Un des fermiers s'approcha une fois son patron enfermé dans son bureau.

-Dis petit... C'est pas un boulot pour un môme ici... On trime comme des bête pour pas grand chose tu sais... t'es pas obli'...

Le petit garçon avait posé sa fourche et attrapé la brouette par les deux manche, semblant ne rien avoir entendu. Debout, plus étiré possible, les pieds de la brouette effleuraient tout de même le sol de tmeps en temps, le petit vida sa brouette et retourna au tas dans la grange sans aucun regard pour les autres employés qui le regardait l'air désabusé.





-Tu as fini?
-oui, monsieur.
-Bon bah... Va paillé les boxes.
-D'accord.

La porte était déjà refermée et le garçon dehors. Voila un an qu'il travail ici. Jamais il ne s'est plein, n'a renoncé à faire l'un des travails qu'on lui avait demendé. Il dort dans l'écurie, ne demende jamais d'augmentation et est toujours travailleur. Il met un peu plus de temps que les autres à faire la même chose mais, comme il prend moins de pause, il accomplit la même somme de travail.

-He!

Le garçon ne s'arrêta pas à l'interpelation de l'employé en pause, tasse dans une main et tartine dans l'autre.

-Tu veux pas poser ce balot le temps que je te dises deux mots?
-J'ai pas le temps.
-Ha...? Bon bah... Heu... Avec les collègues on se disait que... Comme ça fait plus d'un an que tu bosses ici... Ça serait bien qu'on se présente.
-J'ai pas la mémoire des noms... Je m'en souviendrais peut-être plus demain.
-On te les redira alors...

Le balot éventré, il étallait la paille sans adresser aucun regard à la personne qui lui parlait.

-Bon! Maintenant tu m'écoutes!

Sa tartine terminée, il avait attrapé son bras de sa main puissante et abimée.

-Lachez moi.

Sa prise sur la fourche se raffermi sans que l'homme ne s'en rende compte. Ce dernier lacha tout de même, peut-être à cause de ces yeux... Sur ce visage innexpressif.

-Écoute. Ici tout le monde bosse dans un but... Quel est le tiens par éxemple.
-Aucun.[/orange]
-Tu te fiches de moi? On bosse pas à onzes ans pour rien... Surtout comme tu le fais. Par éxemple nous c'est pour vivre... Pour gagner de l'argent.
[color=orange]-Moi c'est pour éxister alors. Être util.
-Ouai bah là t'es pas util... T'es exploité mon gars. Tu'...
-Je sais pourquoi vous êtes là. Vous voulez me convaincre de travailler moins car le patron ne vous accorde rien de supplémentaire à cause de mes temps de pause racourcis sur lesquels je ne demende rien.

L'homme fut un peu secoué d'entendre parler un garçon de onzes ans de cette manière. Il but une dernière gorgée de sa tasse avant de la poser par terre. En un instant il agrippa le garçon par son col et le souleva de terre.

-À cause de toi on a plus aucune revendication qui ne tienne la route alors tu vas'...
-Je vais quoi! Si je bosse moins je ne fais plus mon boulot et me fait renvoyé!
-On a tenté d'être gentil avec toi dès que tu es arrivé, tu nous ignoré, tu as passé un an loin de tout le monde et aujourd'hui encore, alros que j'ai été aimable tu ne veux rien entendre... qu'est ce qui ne va aps chez toi?
-Chez moi? Lrosque je suis arrivé? Ce n'était pas de la gentillesse, c'était de la pitié. Un an à vous éviter? Mais pas du tout! Un an passé à travaillé pour tenter de réussir à vous égaler avec deux fois moins de tmeps!
Aujourd'hui? Mais aujourd'hui, papi, ce n'est que par intérêt que tu vient me voir.

Les deux se regardèrent un moment les yeux dans les yeux, l'un avec le visage déformé par la colère, l'autre sobre mis à part ses yeux remplis de souffrance envoyant des éclaires. Le manche de la fourche que le garçon tenait toujours s'anima et les dents de celle-ci apparurent près de son visage.

-Maintenant vous me lachez s'il vous plait. Il faut que je travaille.

L'adulte regarda un instant encore le garçon puis le reposa violemment par terre avec une mine de dégoût. Les deux se retournèrent mais le garçon fut le seul à faire comme si rien ne s'était passé.

-Il veut rien entendre...
-Bah laisse le va... Dis-donc? Ext-ce que tu as remarqué une petite tornade de sable devant la porte de l'écurie? C'était bizare parcequ'il y avait pas un seul brun de vent et d'un coup...




-Dites patron...? Vous avez vu ce qu'il a dans le dos?
-Oui...
-Et... Vous savez ce que c'est?
-Je le pense oui... Dites? Pourquoi vous venez me faire suer avec ça vous... Vous êtes devenu son protecteur, c'est ça?

L'employé toisa le patron un instant pui repris la parole.

-Je suis plutôt l'inverse vous voyez?
-Pas vraiment non...
-Bon... Ça ne vous dérange pas qu'il joue avec vos bêtes? Qu'il les dérange pendant qu'elle dorme etc...
-Qu'est-ce que vous voulez?
-Moi rien... Mais ça serait mieux pour votre entreprise que vous le renvoyez... Non?
-Haha! Mon entreprise?!? Maintenant qu'il a quatorze ans et qu'il continue toujours à bosser à la même cadence, il accomplit le même travail que deux d'entre vous et il ne me coûte presque rien, en somme j'ai deux employés pratiquement gratuitement... Je n'ai absolument aucune raison de le renvoyé.
-Et si tous les employés partez à cause de lui?
-Personne ne vous suivra... Désolé de vous le dire mais... Il y a de moins en moins d'offres d'emploie en ce moment...

La porte claqua derrière l'employé furieux.





-Oui... Du calme Termana, voila ton steak.
-Tu sais y faire avec ces bestiaux là hein?

Sans se retourner le garçon continua de distribuer les repas. Un doigt retraça alors rapidement la longue marque de sang seché tracée en diagonale dans le dos du garçon. Il appuyait très fort. Dans un petit gémissement le garçon se tordit en arrière et se retourna cette fois le visage un peu marqué par la douleur et la colère.

-Ho! Pardon! Comment tu t'ai fait ça mon gars?

L'employé arborait un sourire sadique et avançait tranquillement. Il était inquiêtant et le garçon reculait sur ses gardes.

-Tu ne veux pas me répondre? Tant pis... Je le sais de toutes façons... Tu es entré dans un pré l'autre jour. Tu as approché un étalon et tu t'es rendu compte que c'était des monstres...
-Non... Ce ne sont pas des monstres... Vous en revanche....
-Attends un peu... Je vais t'apprendre à être insolent!

L'employé se précipita sur lui et le souleva une nouvelle fois du sol comme il y a trois ans.

-Qu'est ce que vous comptez faire?
-Bah... Je vais commencer par te frapper pas mal de fois dans ce genre... là!

Le garçon se prit un coup de tête sans pouvoir réajir et chutta au milieu d'un boxe vide. Les Burfos sentir l'odeur du sang frai et commencèrent à s'agiter.

-Et puis... Bah après je v'...

Le pied du garçon attérissant dans la machoire de l'employé l'empécha de finir sa phrase.

-Sale petit...

Le garçon de nouveau debout se redressa, le nez en sang. L'employé se releva et cracha une dent avec néamoins en sourire.

-Qu'est ce qui est arrivé à ton nez mon pauvre petit...
-Vous inquiètez pas, vieux débris... Il en a vu d'autre.

L'employé envoya une droite au garçon qui lui attrapa le bras au vol et envoya l'homme dans un mur. Il donna, alors qu'il s'appuyait contre le mur, un violent coup de pied dans son dos. L'homme s'acroula et le garçon allait lui sauter dessus lorsqu'on l'attrapa par derrière à plusieur. Il se débattit un moment avant de se calmer, voyant l'ensemble du personelle se regrouper dans l'écurie.

Le sang un peu partout commençait à sérieusement énervé les burfos qui n'avait pas encore mangé. Les portes des boxes branlait à chaque coup de sabot que les animaux y mettait. Le personnelle tenait le garçon fermemant. Le vieil homme se relevait difficilement. Il lança un regard des plus mauvais avant que le gérant entre. Il prit alors une attitude interloqué. Deux de ses collègues l'aidèrent à se relever.

-Qu'est-ce qu'il se passe ici!
-Votre employé modèle... Je lui ai proposé de l'aider et il m'a attaqué alors que nous étions seul ici.
-C'est vrai?
-Pas d'...

Il y eut un grand fraca. La porte d'un box attérit au milieu de l'allée centrale et le plus bel étalon du ranch apparut. D'un noir magnifique, les yeux rouge sang, les piques de sa crinière gigantesque, sa queue fouettant l'air avec envie. En face de lui se tenait deux employés entrain de tenir un enfant dont le sang se répendait sur le sol.
Le gérant le premier commença à se diriger lentement vers l'autre sortit de l'écurie. Bientôt suivit par tous les autres employés de l'écurie. Les portes se fermèrent finalement, enfermant le garçon et l'étalon, seul... Non... Le vieil homme se tenant le dos, s'était mit dans un coin du box.
L'étalon commença à remonter l'allée centrale au pas, fixant de ses yeux rouge intrigué l'homme qui le nourissait d'habitude et qui semblait aujourd'hui plus que jamais annonciateur de repas.
Lorsqu'il fut à moins d'un mètre du garçon, celui-ci lui tendit une main sans qu'aucune peur ne se lise dans son regard ni dans son sourire.

-Excuse nous pour le rafus Azmorou.

Le burfos commença à renifler sa main. Autour les autres Burfos s'était calmé en voyant l'étalon du troupeau aussi paisible.

-Hé.

Le garçon eut juste le temps d'attraper la fourche qu'on venait de lui lancer. L'une des dents de l'outil passa tout près des naseaux du burfo qui ruha immédiatement dans un rugissement tonitruant. Le garçon jeta l'arme imméditament dans le box et se retourna pour atteindre la sortie le plus vite possible. Trop tard. L'animal assena un grand coup de sabot dans son dos et l'envoya alors dans la paroie d'un box où il s'évanouit. Le burfos s'approcha un instant, renifla la chevelure blonde et se figea soudain. La fourche venait de le planter dans son poitraille. l'animal rua, botta fit des cercle en courant, ses gémissement restant sans conséquence. Son sang répandait le sol. Tous les Burfos se mirent à hénirent, ruer, frapper leur porte de box. L'étalon s'écroula finalement au sol, à quelques centimètres du garçon toujours inconcient.
Le viel homme ressortit enfin du box, le sourire au lèvres, déplanta la fourche et la plaça dans la main du garçon qui poussa un gémissement sans se réveiller. Lorsqu'il se réveilla tous les employés étaient de nouveau dans l'écurie. On lui arracha la fourhce des mains et on le redressa sans ménagements.

-Mais c'est pas vrai! Tuer mon plus bel étalon! Tu es viré! Ne remet plus jamais les pieds près de mon ranch ou je te tue de mes propres mains!

Trois employés le retenait pour ne pas qu'il tente de l'étrangler. Un quatrième sortit le garçon de l'écurie, le trainant par un bras, et le jeta à terre devant la porte du ranch.

-T'as entendu? Ne remets plus jamais les pieds ici!

Le garçon se relva difficilement, une larme perlait au coin de ses yeux sans vouloir tomber. Lorsqu'il était sortit de l'écurie, un regard en arrière lui avait permis de voir le vieil homme lui lancer un sourire sadique en tenant une fourche l'air de rien.

*Nous nous vengerons!*
*Mais...*
*Quoi! Tu comptes peut-être accuser le coup sans rien dire! Je me vengerais quoi qu'il m'arrive!*

Le garçon repartit vers la ville, se trainant tant bien que mal, son dos le faisant souffrir à chaque pas. Le coup de sabot lui avait rouvert sa plaie encore mal cicatrisé et le dos de sa tuique s'imbabait lentement d'un rouge sang.



Un an plus tard, le vieil homm fut retrouvé mort dans une ruelle sombre, le corps à moitié recouvert de sable rouge sang, plusieurs fourches planté dans le corps.





Le garçon avait maintenant trouvé un emploie comme coursier. Cela faisait seulement trois jours qu'il avait arrêté de voler grâce à se métier. Il se baladait donc dans le marcher à la recherche de quoi manger. De chose qu'il pourrait acheter...

Soudain un vent de panique traversa la foule, tout le monde se bousculant, se dirigeant tant bien que mal vers le centre de la ville. Dans la bousculade, il parvint à se faire dérodé le peu d'argent qu'il possédait. Il ne s'enr endit compte que lorsqu'il réussit à se mettre à l'abris sous une maison surélevée. Il avait cru entendre parler de Burfos sauvage quia ttaquait sûrement le village. La rue fut bientôt déserte quand la terre se mit à trembler, un brouhaha assourdissant de rugissements, de hénissement, de bruit de sabots martellant le sol, se forma à une vitesse folle. Les étalage se mirent à voler en éclats. Les pants de maison secouée par des ruades se criblait de trous de sabots, les porte volai... Lorsque tous le troupeau fut passé Lamedore se calma unpeu. Il sortit de sous cette amison entièrement détruite et contempla la rue ravagé.

*Les burfos sont de véritable destructeur!*
*Magnifique...*
*Comment ça magnifique!*

Au loin un tumulte encore plus grands que celui de la rue retentit, mélant rugissements de Burfos à ceux des Herrins maintenant organisé pour défendre le reste de leur ville. Le calme revint finalement jusqu'au moment où Lamedore fut obligé de replonger sous la maison pour échapper aux sabots d'une vingtaines de Burfos blaissés fuyant la ville. Il ressortit alors encore tremblant quand derrière lui se fit entendre un léger grognement. Il était bien moins grand que les autres Burfos, sûrement un jeune. Il était blessé et ses yeux reflettait la haine des hommes qui avait déssimé la majeur partie de son troupeau et l'avait mis dans un tel état. Ils se firent face un moment, jusqu'à ce que le burfos charge. Il boittait mais restait énormément dangereux pour un enfant de douze ans comme ce garçon.

Il bondit de côté et attérit au milieu de cageot de légumes écrasés. Il attrapa une corde par terre et se remit face au burfos qui avait maitnenant fait demi tour et s'apprêtait à charger de nouveau. Lorsqu'il le fit, Lamedore fit tournoyer la corde à l'horizontale, devant lui. Le burfos dut traverser les cercles de cordage pour aller planter sa corne dans l'abdomen du garçon qui vola par dessus l'animal. Lorsqu'il tomba brutalement à terre, le burfos sentit ses pattes défaillir et chutta à son tour. Le garçon tenait toujours la corde et la tirait fermemant, entravant totalement les pattes de l'animal. Le jeune homme se tenait le mieux qu'il pouvait debout et avait la corde entourée autour de ses bras.

Le burfos commença à se débattre mais le garçon ressera son étreinte.
l'animal fut bientot complètement saucissoné et le garçon le traina jusqu'au centre ville. Les gens s'écartèrent à son passage. Il s'avera que le Burfos faisait moins du tiers du poid d'un adulte de son espèce mais le garçon fit tout de même preuve de force en trainant cet amas de muscles jusqu'au centre ville avec sa blessure profonde.

Il se planta au milieu de la place et hurla à plein poumon après un dresseur, son sang dégoulinant sur le torse. L'un des meilleurs de la ville se présenta à lui.

-Qu'est ce que tu veux espèce de traine patins!

Le regard plein de haine et de colère amassée pendant tant d'années de souffrances il lui ordonna de dresser pour lui cet animal.

-De quel droit me parles-tu ainsi espèce d'avorton!

Il leva la main pour le frapper mais "l'avorton" laissa glisser la corde entre ses mains et libéra unpeu le Burfos qui remua croyant à la délivrance.

-Tu n'oserais pas faire ça!!!
-Et pourquoi pas?
-Tu te mettrais en danger aussi!
-Et alors? Peu m'inporte de mourir! Je suis traité comme de la bouse depuis ma naissance!
-Mais mais... Tu serais prêt à tuer des innoçants pour un simple animal de compagnie!
-Ce n'est pas simplement cela! Cet animal pourrait être la seule chose que je possède! Et puis si je suis ce que je suis c'est parce que personne n'a jamais rien fait pour me sortir de la boue!

Le dresseur reflechit un moment...

-Mais un animal comme ça mange beaucoup! tu ne pourras jamais le nourir!
-Je n'ai pas l'intention de rester dans cette ville ou personne ne veut de moi. Dès que tu l'auras dresser je partirais. Encore une raison de le faire non!

Un sourire jaune luisait au milieu du sang et de la poussière qui recouvraient son visage. Le dresseur accepta finalement et le jeune homme se tourna vers l'animal après avoir donné la corde au dresseur.

*J'espere que nous pourrons nous entendre...*

Il contempla le burfos un moment et remarqua le manche d'une arme planté dans son épaule. Il l'attrapa et la sorti d'un coup vif. L'animal hurla à la mort ce qui fit sursauter le dresseur et la population alentour. L'arme était une dague dont la lame était en or.

Un tueur de monstres arriva sur le dos d'un cheval ailé. Il avait entendu hurler l'animal.

-Dis donc dresseur! C'est une belle prise! C'est toi qui l'a attrapé?
-He bien heu... c'est à dire que...

Lamedore tourna la tête vers lui un regard plein de mises en garde et resserant sa prise sur la dague.

-Et bien en fait... C'est ce jeune homme...

Le chasseur se pancha sur le garçon.

-Et bien je te félicite mon garçon... Mais comment ce fait-il qu'on te prenne ta prise...
-Je lui ai demendé de me le dresser.
-Le dresser! Pour toi! Tu es bien jeune pour monter cet animal!
-Je compte sur le talent du dresseur...
-Hahaha! hé!

Le tueur regarda la lame en or à la main du jeune homme.

-Cette arme est la mienne. J'ai blessé cet animal dans la mêlée... Puis-je le récupérer s'il te plait...
-Qui me dit qu'elle est à vous!
-Moi...

Les deux se regardèrent dans les yeux un moment et le chasseur reprit, un sourire aux lèvres.

-Que puis-je faire pour te convaincre.
-Payez cet homme pour mon dressage. Je n'ai pas d'argent et je n'ai pas envie de le laisser travailler sans le payer. Je vis dans les rues depuis ma naissance et je sais la valeur des choses...
-Hahaha! Très bien.

Il jeta une bourse au dresseur et Lamedore lui tendit la lame.

-Quel est ton nom mon grand?
-Je n'en ai pas.

Le tueur réfléchit un instant puis lui sourit.

-Ce n'est pas très recherché mais que penserais-tu de Lamedore... Bon je sais, c'est un peu stup'...
-Je me ferais appeller Lamedore. Vous êtes un bon tueur de monstres je pense et j'ai décidé d'en être un moi aussi. J'accepte donc en échange de vos encouragements pour mon avenir.

L'homme lui sourit un moment et hocha la tête.

-Très bien mon garçon. Puis je t'offrir mon nom si tu n'en a pas non plus...
-Ce sera avec grand plaisir.
-Et bien bonne chance monsieur Séchriem. Et Bonne route!

Les ailes du cheval se déployèrent et il s'envola avec son cavalier.
Le dresseur le regarda un moment et reposa les yeux sur le jeune homme qui contemplait le vol gracieux du cheval ailé.

-Dis donc Lamedore! Ton ami m'a donné trop d'argent. Tiens! il doit y avoir 50écus...

Lamedore attrapa les quelques pièces au vol. C'était la première fois qu'on lui donné autant en une journée! Il eut presqu'un sourire sincère à rendre au dresseur qui le traité apparemment comme les autres personnes ou comme un simple client mais sa blessure au torse finit par lui faire perdre assez de sang pour qu'il s'effondre en arrière.