Escale à Goor.

(J'avoue que je sais jamais trop comment commencer)

Le voyage depuis Arundan fut assez tranquille...Trop tranquille...Ennuyeux même...
Le jeune Léonien venait juste de partir de chez lui et n'avait pas l'habitude de passer ses journées à ne rien faire. Il n'était pas resté dans sa cabine, il s'était rendue a la proue pour observer l'horizon, cet infinie bleuté combiné au souffle du vent avait des effets très reposants...

Ils avaient jeté l'ancre dans le port de Langrand au milieu de la nuit, les rues éclairés par quelques torches étaient désertes.
Jarod avait caché son museau sous la capuche de son long manteau noir. Il n'avait encore jamais quitter son îles, il n'avait jamais vu d'autre choses que des Léoniens, et il ne savait pas comment pouvait réagir les humains, elfes et autres races...Glabres, il fallait bien le dire. Mais il se gardait bien de faire la moindre remarque, s'était lui l'étranger ici, il devait plutôt faire profil bas.
Il ne savait pas vraiment ce qu'il devait faire maintenant...
Mais il y penserait plus tard, pour le moment, la faim commençait à se faire sentir, il se dirigeât vers la plus proche auberge.
Un bruit dans une ruelle attira son attention. Des chats de gouttières... Un léger sourire se dessina sur le visage du Léonien.

La salle de l'auberge était enfumée et bruyante, ce n'était peut être pas une si bonne idée...Il s'assit dans un coin, réajustant sa capuche...

Un garde remplit d'orgueil, s'approcha du Léonien. Son haleine sentait fort l'alcool et le tabac. Il avait la main sur la garde de son épée. Il cria de sa voix de soulard :

T'es... t'es... t'es... qui... qui... to... toi... ? Tu... tu... fo... fous... qu... quoi... i... ici... ? C'e... c'est... pa... pas... un... re... refuge... po... pour... ani... animaux...

Cette phrase stupide déclancha les rires des autres soldats qui eux était à peu près à jeun. Un silence lourd commença à planer lorsque le buveur d'alcool s'éfondra sur le sol poussiéreux de l'auberge miteuse. Les femmes et certains hommes sortirent en vitesse. L'ambiane était propice à la baguarre...

Jarod avait sentis l'odeur forte et acre de l'alcool avant de voir le garde. On l'avais prévenu sur les moeurs alcooliques des humains et des ravages du dit alcool...
Bref, il fit la rencontre d'un garde charmant qui avais un peu trop abusé du houblon. Oui à l'odeur s'était du houblon...
Il s'appretait à repliquer quelque chose du genre "alors que faites vous ici?" mais il se retint.
L'ambience était tendu, presque palpable, provoquer encore les gardes n'aurais fait qu'empirer les choses. Il ferma les yeux et serra les poings, faisant craquer ses jointures.
Il falait rester calme, ne pas perdre le controlle...Ne pas étriper tout ceux qui se trouvaient encore dans les parages...
Il lacha un soupir avant de s'adresser aux gardes, avec un leger accent.

"Que puis-je pour vous messieurs?"

Surtout, rester calme...

L'aubergiste, un grand homme musclé et d'environ vingt-cinq ans, itervint, le regrd chargé de menace :

Arrêtez vos pitreries sinon c'est dehors !

Les soldat se renfrognèrent et l'aubergiste en profita pour s'approcher de Jarod. Il lui expliqua :

Ils sont toujours comme ça, à chercher des noises aux voyageurs. Un jour, quelqu'un qui sait se battre et qui ne va pas se controler va en faire de la chaire à pâté.

Heureusement pour les gardes, l'aubergiste intervint et les fit sortir de chez lui.
Jarod se détendit, desserrant ses poings.

"On m'avais prévenus pourtant...Enfin, merci d'être intervenus, je sent que je n'aurais pas gardé mon sang froid très longtemps..."

Il regarda autour de lui, il n'y avait plus beaucoup de monde dans la salle. Il revint sur l'aubergiste

"J'étais venu ici en espérant pouvoir manger quelque chose et peut être trouver un peu de travail..."

Il fallait aussi s'inquiéter de ça, sa maigre bourse n'allait pas faire long feu...

L'aubergiste réfléchit un instant et dit :

Je peux vous loger si vous m'aider dans mes tâches, je ne demande pas longtemps par jour, une heure ou deux, vers vingt heure. C'est pour faire sortir les soulards. Pour ce qui est d'un emploi fixe, vous pouvez essayer de voir les marchands, ils ont besoin d'aide en ce moment. Je ne garantit rien mais vous aurez votre chance...

Après un appel d'un des nombreux clients, l'aubergiste retourna derrière son bar pour servir à boire...

La proposition de l'aubergiste n'avais rien de bien gratifiante mais il n'avait que ca pour le moment. Il devrait demander aux marchants si ils avaient besoin d'aide quand ils se seront installés en ville...
Il alla s'asseoir au bar quand le tavernier retourna derrière ce dernier afin de terminer la conversation.

"Et bien...Je vous remercie de votre offre, je vais quand même aller parler aux marchand demain...Je reviendrait peur être vous revoir dans la soirée."

Le jour n'allait pas tarder à se lever, Jarod demanda juste un morceau de viande, il avait assez dormit dans le bateau, une chambre ne serait pas nécessaire et il n'avait pas la moindre envie de boire une goutte d'alcool...

hrpg : Attention au nombre de ligne ( c'est 5 minimum )

(dsl, je l'ai ecrit depuis ma DS alors je me rend pas trop compte et ca donne pas très envi de faires des mesages d'1 km...J'ai éditer, je pense que ca devrait être bon (tjr sur la DS))

hrpg : c'est pas grave ^^

L'aubergiste servit quelques clients, puis il prit une petite clé derrière son long comptoir. Il fit un signe à Jarod, l'invitant à le suivre à travers l'auberge. Il dit à un gamin lui
ressemblant étrangement :

Tu gardes la boutique fiston ?

Le gamin aquiesça et aubergiste expliqua :

C'est mon fils de sept ans. Il ma'ide mais on a besoin de gros bras !

Ils montèrent deux étages et il poussa une porte. Une chambre d'allure correcte apparrut et il dit :

Mis à part le parquet qui grince, la chambre est en bon état. Je vous laisse un moment

Il referma la porte derrière lui et descendit les marches. Il s'assit sur une chaise et regarda les clients boire des bières...

Jarod suivit l'aubergiste jusqu'aux chambres. Celle qu'on lui ouvrit était très simplement décoré, mais ça suffisait amplement à Jarod.
Il faillit dire une dernière chose avant que le tavernier ne retourne en salle mais il se retint, il allait encore réfléchir un peu.
Lorsqu'il fut seul, il se mit a faire quelques pas dans la chambre, le plancher craquait légèrement sous ses pieds. Un lit, une petite table et une armoire était le seul mobilier qui occupait la chambre.
Il se laissa tombé sur le lit, bien assez confortable pour lui... Ce n'est pas ce a quoi il s'attendait en venant ici, il allait même refuser...Mais il y avait un enfant de 7 ans dans cette auberge, avec son père, aux prises de tout les soûlards de la ville...
Il pourrait toujours faire autre choses de ses journées...
Il se releva et se dirigeât vers la salle pour parler a l'aubergiste.

"Écoutez, j'ai un peu réfléchis. Je ne compte pas rester ici très longtemps...Mais je veut bien vous aider, le temps de mon séjour ici..."

L'aubergiste sourit franchement et dit :

Merci beaucoup de nous aider ! Très peu de gens sont comme vous.

Soudain le gamin de sept ans apparut et toisa le Léonien avec un air curieux. Il le regarda et d'un mouvement léger, lui fit un signe amical de la main. Le père du bambin n'en revenait pas. Il laissa tout de même faire son fils qui s'approchant progressivement de Jarod dit :

Bonjour !

L'aubergiste éclata de rire pendant que son enfant penchait la tête sur le côté pus alla se réfugier derrière le comptoir. Le père du garçon dit :

Il est curieux. Ne vous en faîtes pas, il ne vous importunera pas !

Jarod était légèrement amusé par la réaction du jeune garçon, ça devait être la première fois qu'il voyait un Léonien, ou du moins d'aussi prêt...

"Bonjour toi."

Jarod le regarda regarda filer derrière le bar avec un léger sourire

"Il n'y a pas de problèmes..."

Il s'assit devant le bar, regardant le garçon.

"Il faut bien être curieux à son âge..."

Il retira sa capuche, passant une main dans sa crinière pour la lisser un peu.

"Au fait, je m'appelle Jarod..."

L'aubergiste répondit :

Et moi Arthur. Et mon gamin c'est...

Le gamin en question sortit de sa cachette, bombant le torse. Il dit tout haut comme s'il était quelqu'un de très important :

Moi je m'appelle Mathieu et plus tard je serai un preux ! Sans peur et sans reproche, je remplirai vos poches !

Le père qui avait l'habitude de ce petit refrain, rit et hissa le bambinn à côté de lui sur un haut tabouret de chêne.

Ce gamin était décidement plein de ressources. Jarod esquisa un léger sourir en entendant la tirade du jeune garçon.

"C'est une bonne décision, mais il faudra attendre encore un peu...Et il faudra beaucoup t'entrainer..."

Il se leva et se dirigeat vers la fenêtre, le soleil allait se lever d'un instant à l'autre.

"Et comme ca tu poura aider ton père..."

Les premiers rayons du soleil commencaient à éclairer la ville d'une lueure pale.

"Je vais vous laisser pour la journée, je dois faire quelques choses en ville..."

Le bambin regarda Jarod avec un grand sérieux et il entra dans le réduit derrière le comptoir. Il commença par lever des livres puis lorsqu'il entendit que Léonien partait pour un petit moment, il courut dans sa direction et demanda :

Je peux venir ! S'il vous plait !

Arthur leva les yeux au ciel devant la demande de son fils, attendant que Jarod prenne une décision. C'était à lui de décider. L'aubergiste laissait son fils sortir de temps à autre mais jamais seul. Un bol d'air lui ferait du bien...

Tout en regardant par la fenêtre, tournant ainsi le dos a l'aubergiste et son fils, Jarod ferma les yeux en poussant un léger soupir, ce gamin passait de timide à collant en quelques secondes...

"Ça risque d'être long tu sais, petit..."

Il se retourna, s'adossant au mur, regardant Mathieu. Il dut bien constater qu'on ne l'avait pas préparé au regard d'un enfant...Il soupira avant de rajouter.

"Mais bon...Si tu tient vraiment a venir..."

Et voila...Il venait a peine de les rencontrés qu'il servait déjà de nounou...

Le gamin sauta de joie et dit :

Merci merci merci !

Il interrogea Arthur du regard qui lui céda ce petit caprice. L'homme n'était pas ferme avec le bambin. Cela deviendrait problématique par la suite. Le jeune garçon se posta devant Jarod et demanda :

On y va quand chef ?

Jarod remis sa capuche en place, la petite altercation avec les gardes lui avait convaincu qu'elle ne serait pas de trop...

"Maintenant, dépêche toi."

Il ouvrit la porte et sortit dans la rue. L'air matinal était frai, la brise sur son visage était une sensation plutôt agréable.
Il regarda derrière lui pour s'assurer que le gamin était bien là.

"Aller, ne traîne pas."

Il devait parler aux marchands qui devaient commencer à s'installer en ville, mais il ne savait pas vraiment où...Il avait peut être finalement bien fait de prendre le gamin avec lui...

"Dit moi, il doit y avoir un quartier commerçant dans cette ville...Tu pourrait m'y emmener?"

Ça lui éviterais de perdre inutilement son temps...

Mathieu réfléchit un insant et dit :

Suivez-moi !

Il commença par avancer dans une ruelle puis tiurna à droite. Il se retourna et lança :

Aller ! On va pas regarder la mousse sur les maisons toute la journée!

Il continua son chemin en sautillant, montrant sa vitalité...

Ce gamin allait peut être finalement lui servir a quelque choses, Jarod marchait juste derrière lui, le regardant sautiller.

"Ne t'en fait pas, je suis juste derrière toi."

Les rues étaient encore bien désertes, le brouhaha habituelle de ville n'était pas encore venu perturbé le silence matinal. On voyait tout de même quelques personnes vaquer à ses occupations certains partant travailler tandis que d'autre rentraient chez eux...Certains déambulaient sans but apparent.
Quelques odeurs commençaient a planer dans l'atmosphère, aussi bien agréables que putrides...Les odeurs d'une ville en outre...
Le petit garçon semblait plein de vigueur mais ne semblait pas vouloir prendre le chemin le plus court...Tan pis, il visitait un peu comme ça...

Mathieu respirait la joie de vivre, saluant des personnes au passage. Il serpentait entre les rues et se retourna alors :

Monsieur, ça ne vous dérange pas ce chemin ? Parce que les grandes rues sont souvent animées très tôt et les gardes de tout à l'heure vont essayerde prendre leur revanche, ils sont si stupide...

Il s'arrêta et fouilla la rue des yeux, il continua à avancer comme si de rien n'était, les gardes n'allaient pas lui faire de mal car son père aurait les moyens de les punir durement en leur interdisant l'entrée à sa taverne. La seule personne qui devrait s'inquiéter se trouvait derrière le bambin...

La phrase du garçon fit sourire le Léonien, un sourire qui semblait légèrement carnassier, découvrant deux crocs acérés...

"Ne t'en fait pas...Je m'inquiéterais plutôt pour eux si ils leur vient l'idée de revenir me voir..."

Il s'arrêta net, les poils de sa nuque s'étaient dressés. Quelqu'un l'observait, il le sentait...Comme il sentait l'odeur que le vent portait à ses naseaux...Une odeur qu'il avait déjà sentis plus tôt dans la nuit...
Cela dura moins d'une seconde, il se remis a suivre le garçon, bandant tout de même ses muscles, prêt à bondir à la moindre occasion...

Une odeur d'alcool fort emplit la ruelle et des gardes s'approchèrent progressivement de Jarod par derrière. Mathieu choisit ce moment là pour se retourner et il cria :

Monsieur attention !

Les gardes se maudirent d'avoir oublié le bambin et d'un geste vif, essaya d'abbatre sa lance sur la tête du Léonien, il essaya...

La lance brisant l'air fut stoppé par la main de Jarod. Ce dernier s'était retourné au dernier moment, refermant sa main sur la lance, l'arrêtant net.
Il serra encore plus fort et tira d'un coup sec pour faire perdre prise au garde, qui n'était pas encore tout a fait remis de la nuit et qui s'étala sur le sol...
Il prit la lance a deux main et la fit tourner sur elle même avant de la poser sur ses épaules...
Il regardait les gardes, un large sourire aux lèvres.

"Bien le bonjour messieurs, quelle bonne surprise..."

Il jeta un regard au garçon pour lui chuchoter.

"Tu ferait mieux de t'éloigner un peu Mathieu..."

Son regard se reporta sur les gardes.

"Alors, que me vaut ce plaisir?"