La journée avait été très reposante, n'écoutant que mes envies, mes caprices, je m'étais baignée et avais rit, toute seule, dans les vagues, profitant le plus possible de l'eau, le fennec m'avait rejoint (j'avais donné du leste à sa corde), à mon grand étonnement et avait barbotté quelques minutes dans l'eau restée prisonnière des rochers, il était revenu, fier comme un coq, avec quelques crustacés. Un fois sur la plage, j'étais totalement désydratée, trempée, le sable et l'écume salée me grattaient la peau mais j'étais tout simplement ravie. Je me suis donc allongée, et me suis endormie, roulée en boule dans le drap qui me sert de lit, dorant au soleil, râlant lorsque mon fennec s'obstinait à tirer et à déchiqueter ma couverture de fortune.
Quand la fraîcheur fut revu et le courage de marcher, encore et toujours, avec, je me décidais enfin de prendre la direction Askant. L'homme qui m'avait mené ici avait pris soin de bien m'expliquer quelle était le trajet à suivre, je l'avais écouté attentivement et connaissais le chemin par contre. Je mis donc en route, une fois mon paquetage refait et mon animal "domestique" si je peux me permettre, neutraliser...