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| Le tournoi [privé] | |
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Ashal Amderran Admin RPG
Nombre de messages : 2231 Age : 32 Localisation (RPG) : Sur les routes Race : Humain Date d'inscription : 03/07/2007
Fiche de personnage Age: 17 Argent: 50 objets:
| Sujet: Le tournoi [privé] Dim 17 Aoû - 15:02 | |
| Ashal était désormais guéri et avait quitté le groupe la veille, accompagné de son écuyer, pour retourner à Askant, voir le prêtre qui lui avait parlé des ordres religieux... Il devait surement savoir où se situait l'ordre du temple. Mais avant cela, Ashal s'arrêterait à la demeure familiale. Il avait envie de revoir son frère, et surtout le domaine n'était pas très loin. Le domaine se situe entre les deux branches de L'Edail, au sud d'Askant, à une demi-journée en cheval du royaume d'Elegar et à une bonne journée de la ville d'Askant. Ashal ne portait pas son armure. Il avait rarement fait cela depuis qu'il avait été sacré chevalier, il avait oublié à quel point cela était plaisant de ne pas porter l'armure... Mais à vrai dire, s'il ne la portait pas, c'était surtout parce que son armure avait eu le plastron arraché et qu'il faudrait la réparer... Et à vrai dire porter une armure dans un état pareil ne servait pas à grand chose... Il arrivait à présent en vue du mur d'enceinte on était en plein milieu de l'après-midi. Son frère était un petit seigneur, mais logeait néanmoins dans un château et avait deux ou trois vassaux sous ses ordres. Mais il était tout de même loin de pouvoir faire figure à la cour...
Le donjon était surelevé par rapport à la ville, et il y avait tout de même deux murs d'enceinte, sauf à l'arriere du château, où il n'y en avait qu'un. Le premier entourait le donjon et le second entourait la ville et était précédé de douves. Il y avait bien évidemment des fermes en dehors des murs et en cas d'attaque, tout ces gens rentraient avec le plus possible de provision... A vrai dire ce château ne servait plus depuis longtemps, mais il avait été conservé et entretenu par ses occupants successifs. Les iliths ne sont pas vraiment un peuple belliqueux...
Ashal passa sous le corps de garde, il salua le garde d'un signe de la main et celui ci le lui rendit, ayant reconnu le frère du seigneur. Ashal continua sa route à travers la petite ville et pénétra dans l'enceinte du donjon. Il donna les rênes de son cheval à un palefrenier et enjoignit Armand d'en faire autant. Il s'adressa alors au palefrenier.
- Je vous demanderez d'apporter mon harnois, qui se trouve dans un des sacs que porte Jaef et de l'amener au donjon, afin de le montrer à mon frère. A cette heure ci, il doit être à son bureau, Demandez à quelqu'un de vous aidez si vous voulez pouvoir faire cela en un seul voyage... Je vous en serais reconnaissant mon brave.
Ashal ouvrit un des deux battants de la lourde porte et la referma derrière Armand, avant de se diriger vers l'escalier conduisant à l'étage supérieur, sans prendre garde au spectacle qui s'offrait à ses yeux, ayant passé son enfance ici. Les murs étaient épais et le plafond haut. Il devait bien se situer à quatre bons mètres au dessus de leur tête. Des tapisseries décorait les murs, afin de les égayer et surtout de les rendre moins froid. En face de l'entrée, se situait la salle de banquet (qui faisait aussi office de salle principal), on ne pouvait pas ne pas la voir, le passage pour accéder à cette pièce étant dépourvue de porte et était presque aussi grand que la porte d'entrée du donjon elle même... Une gigantesque cheminée était présente, à l'opposé de l'entrée de la salle. Cette cheminée aurait pu accueillir un tronc d'arbre sans grande difficulté ni exagération... Une petite porte était aussi présente dans la salle de réception, menant aux cuisines et au cellier, ainsi qu'à une autre sortie, usité par les serviteurs et pour amener les diverses denrées.
Ashal obliqua à droite devant l'entrée de cette salle et se dirigea vers les escaliers. A l'opposé de sa direction, se trouvait un autre couloir conduisant à l'armurerie et divers pièces importantes. Néanmoins, le bureau se trouvait à l'étage. Le premier étage était plus bas de plafond, mais devait bien faire quatre mètre entre le sol et le plafond... Ici se trouvait quelques chambres de taille importante pour le seigneur de ce château et les hôtes de marque. D'autres chambres se trouvait à l'étage supérieur et les domestiques dormait à l'étage encore au dessus, où se situait l'accès au toit... Ce château avait du être autrefois accompagné d'un vaste domaine et être occupé par un puissant seigneur, mais de nos jours son domaine ne doit pas dépasser quelques hectares... Ce qui est déjà beaucoup...
Ashal s'arrêta devant une porte et frappa. Une voix se fit entendre, ressemblant étrangement à celle d'Ashal, mais avec un timbre différend.
- J'ai précisé ne pas vouloir être dérangé pour le moment !
- Voyons, laisserais-tu cette porte fermée aussi à ton frère ?
Ashal eu un sourire. On entendit alors des bruits de pas et la porte s'ouvrit en grand. Un homme un peu plus grand qu'Ashal se tenait à présent devant lui. On voyait très nettement le trait de famille. Même si son frère était le portrait même de leur père, Ashal avait pris aussi de sa mère. Et le résultat n'était pas désagréable du tout... Le frère d'Ashal sourit avant de lui poser une main sur l'épaule.
- Mon frère ! Cela fait presque un mois que tu es parti, et je n'avais pas eu de nouvelle, cela est bon de te revoir.
- Moi aussi je suis heureux d'être là. J'ai vécu bien des choses depuis mon départ, mais je t'expliquerais tout cela ce soir lorsque nous serons attablé, et après. Pour le moment, je te présente mon écuyer, Armand. Armand, voici mon frère, le seigneur Alcion Amderran.
- Enchanté Armand. Et Ashal, arrête d'être aussi pointilleux.
- Mais tu es mon seigneur...
Ashal eu un sourire un peu moqueur et son frère poussa un soupir.
- Avec ton beau parler, tu pourrais faire croire avoir passé ta vie à la cour royale.... En parlant de cela, il faut que je te mette au courant des derniers événements... Viens, allons nous asseoir autour d'un verre de vin.
- Volontiers. Et tu sais très bien que j'ai toujours été plus à l'aise que toi dans le domaine du langage...
- Et moi sur la lice... Et pour vous Armand, ce sera ?
Tout en parlant, ils étaient entrés dans le bureau. Ici aussi la pièce comportait une cheminée, mais néanmoins d'une taille minuscule comparé à celle de la salle de banquet. Devant cette cheminée se trouvait une table basse et de quoi s'asseoir autour, des fauteuils à l'air confortable. Alcion déposa un verre en terre cuite (le verre coûte très cher et est de plus très fragile, ce sont des dépenses inutiles que même la plupart des personnes riches ne font pas...) remplie de vin pour lui et Ashal et servi à Armand ce qu'il avait demandé. Alcion s'assit prit son verre et parla.
- De grands changements sont en vue. Nous avons un nouveau roi Ashal.
- Comment ! Depuis combien de temps ?
- Quelques jours, j'ai reçu un messager la veille. Il n'avait pas l'air enchanté du message qu'il portait visiblement, et m'a même dit que le roi ne serait pas mort d'une mort naturelle...
- Assassiné ?
- Ce ne sont que des rumeurs, mais il est étonnant que le roi actuel se soit immiscé dans les bonnes grâces du défunt roi jusqu'à être nommé héritier et que notre bon souverain trouve la mort par la suite... Et sa femme par la même occasion... La cour regorge de serpents... Ce sont les mots même du messager...
Quelqu'un frappa alors à la porte, Alcion leur ordonna d'entrer et regarda stupéfait deux de ses serviteurs porter l'armure d'Ashal.
- Poser moi cela sur le sol voulez-vous. Ashal, pourrais-tu m'expliquer de quoi il s'agit, c'est bien ton armure n'est ce pas ?
Alcion se leva et Ashal en fit autant. Son frère congédia les serviteurs et leur demanda d'avertir les cuisines qu'ils seraient deux de plus ce soir.
- C'est effectivement mon armure... Comme tu le vois, elle a bien souffert... Je t'en dirais plus ce soir, pour le moment, il faut l'amener au forgeron pour qu'il la répare.
- Souffert ? Le plastron à été arraché ! Mais sur quoi es-tu tombé !?
- Une abomination sans nom... J'ai failli y laisser la vie...
- Et bien, j'ai hâte que tu me contes tout cela. Je leur dirais de revenir chercher l'armure et de la porter au forgeron. J'irais moi même le voir. J'ai quelque chose à te proposer... Mais retournons nous asseoir, nous serons mieux pour parler.
Une fois assis, Alcion repris la parole.
- Donc, je disais, le roi est mort et Galathas de Langehack lui a succédé. Peux importe qu'il est assassiné le roi pour prendre sa place ou non, je préfère ne pas me mêler des affaires de la cour, néanmoins, il est préférable d'être dans les bonnes grâces du roi. Ne serait-ce que pour mieux voir de quoi il est capable et son véritable caractère... Mais s'il s'avère que c'est un roi cruel et despotique, je prendrais sans regret le chemin de la rébellion... Ainsi, je vais organiser un tournoi, et j'aimerais que le roi y soit convié, ainsi que la cour. Tu pourras bien évidemment participer à ce tournoi et j'aimerais que ce soit toi qui aille convier le roi.
- Tu penses arriver à financer tout cela ?
- Ces dernières années ont été très bonne financièrement, toute les dépenses nécessaire à l'entretien et autre ont été faite, et oui, je peux me permettre de financer cela, et même de recommencer l'année prochaine...
- Très bien, j'irais alors. Je ne prendrais que mon épée, j'ai eu quelques souci la dernière fois, et je n'ai pas envie que nos armoiries soient reconnue. Je ne tiens pas à me prendre un carreau d'arbalète dans le dos...
- Mais qu'a tu fais en même pas un mois ?
- Beaucoup... Je pense que si tu n'as plus rien à dire, je vais commencer mon récit maintenant.
- Fait, je t'en pris. Tu dois seulement savoir que le tournoi se fera dans une semaine, jour pour jour et qu'il durera une semaine. Le repas sera bientôt servi.
Ashal commença donc le récit de son aventure, commençant par son arrivée à Askant, et terminant par son retour à la demeure familiale. Son frère lui demandait régulièrement des éclaircissements sur tel ou tel partie de son récit et donnait aussi son avis. Lorsqu’Ashal parla des morts-vivants, son frère devint pensif. Néanmoins, Ashal ne parla pas de son rêve où il avait rencontré Fael'Nir... Lorsqu'il eu finit son récit, ils étaient assis devant la cheminée de la salle de banquet où un petit feu (du moins il en avait l'air vu la taille de la cheminée) crépitait joyeusement et la nuit était tombée.
- Tu as effectivement vécu beaucoup de chose en si peu de temps... Je t'envie Ashal, j'aurais aimé parcourir les routes comme toi et vivre d'aventure, mais je suis l'aîné et le domaine me revient, je dois donc m'en occuper... Néanmoins, cette histoire de mort-vivant est très inquiétante...
- Et au fait, comment va ta femme ?
- Bien, elle est partie ce matin voir ses parents. Elle devrait rentrer après demain.
- Ha. Bon, sur ceux je vais vous laisser. Je n'ai pas écrit dans mon journal depuis un moment... Je vais en avoir pour un bon moment...
- Tu sais très bien que tu dois essayer de le tenir régulièrement. Bon vu les évènements qui te sont arrivé, c'est pardonnable... Je te souhaite une bonne écriture et une bonne nuit. Ne tarde pas trop, tu pars demain à l'aube pour Askant, si tu souhaite avoir une audience le jour même.
- J'irais seul, tu pourras rester ici Armand et te reposer, ainsi que te divertir à ta guise. Je reviendrais donc dans deux jours au plus tôt. Attendez moi plutôt dans trois jours, j'en profiterais pour faire autre chose. Et ça dépendra aussi de la volonté du roi... Sur ce, je te remercie mon frère et vous souhaite moi aussi une bonne nuit. Je te laisse montrer où Armand dormira Alcion.
- Les responsabilités ne sont pas ton fort...
- Dire cela à un chevalier. Eux qui ne vivent que pour leurs responsabilités... Et qui préféreraient mourir plutôt que de faillir... Le fait que je sois ton sujet est aussi une responsabilité. Pour toi...
- Et bien ton seigneur t'ordonne de monter dans ta chambre te reposer.
- Oui sire.
Ashal lui fit une courbette moqueuse et monta les escaliers. Arrivé dans sa chambre, il s'assit sur le lit et fit le tour de la pièce du regard. Rien n'avait changé depuis son départ. Il prit son journal et relata les faits passé jusqu'à tard dans la nuit. Il se réveilla à l'aube le lendemain avec l'impression de s'être tout juste endormi (ce qui était presque le cas). Il descendit dans la cuisine et prit une collation rapide. Le cuisinier lui donna des vivres pour plusieurs jours et Ashal sortit par la porte de service.
Il prit la direction des écuries et tomba sur son frère.
- Tu es déjà levé ?
- Je voulais te dire au revoir, et de rester prudent... Tu m'as l'air bien fatigué, tu ne m’as pas écouté... Que va dire le roi en voyant une personne se disant chevalier sans armure et donnant l'impression de ne pas avoir dormi depuis plusieurs jours...
- La route a été fort longue et épuisante messire, et avant de l'entreprendre, j'ai été attaqué par un groupe de brigands qui m'ont détérioré mon armure. Je ne pouvais pas me présenter devant vous avec une armure dans un été pareil, cela aurait été vous faire honte. Elle est donc chez un forgeron et je la retrouverais comme flambant neuve à mon retour.
- Mmmhhh, ça peux aller... Bon, dépêche-toi. Je te souhaite bonne route mon frère.
- Et moi bonne préparation du tournoi. Dommage qu'en tant qu'organisateur, tu ne puisses y participer...
- Je te hais... Mais ne t'inquiète pas, rien ne nous empêche de jouter un de ces jours...
- Il serait regrettable que j'en vienne à te faire du mal mon frère.
- On verra ça...
Sur ces paroles touchantes et amicales, un palefrenier était arrivé avec Jaef, sellé et prêt pour le voyage. Ashal mit ses vivres dans les fontes et enfourcha son cheval, souhaita au revoir à son frère et lui demanda de donner le bonjour à sa femme de sa part, et partit.
Dernière édition par Ashal Amderran le Dim 31 Aoû - 12:59, édité 3 fois | |
| | | Ashal Amderran Admin RPG
Nombre de messages : 2231 Age : 32 Localisation (RPG) : Sur les routes Race : Humain Date d'inscription : 03/07/2007
Fiche de personnage Age: 17 Argent: 50 objets:
| Sujet: Re: Le tournoi [privé] Dim 17 Aoû - 15:02 | |
| Le voyage se déroula sans incidents, long et monotone. Mais Ashal réfléchissait beaucoup, il ne voyait donc pas le temps passer. Il s’arrêta pour manger lorsque le soleil fut à son zénith. Il reprit sa route et arriva à Askant dans le milieu de l’après-midi. Il se dirigea immédiatement vers le château royal, il irait voir le prêtre après.
Arrivé devant les gardes, ceux ci l’arrêterent, lui demandant les raisons de sa venue.
Je viens ici de la part du Seigneur Alcion Amderran. J’ai un message pour sa majesté.
Très bien passait, mais on vous a à l’œil…
Je m’en souviendrai. Pouvez vous me dire où trouver le roi ?
Le garde lui donna des explications qu’Ashal écouta attentivement. Il entra ensuite dans le jardin du château royal, et s’arrêta émerveillé. Il donna les rênes de Jaef à un palefrenier en lui enjoignant de rester sur ses gardes… Il reprit sa marche et s’engagea sous l’immense portique du château… | |
| | | Ashenie Voyageur sans guilde
Nombre de messages : 98 Age : 33 Localisation (RPG) : Askant Race : Humaine Métier : Princesse Date d'inscription : 17/07/2008
Fiche de personnage Age: 17 ans Argent: 50 objets:
| Sujet: Re: Le tournoi [privé] Dim 17 Aoû - 17:23 | |
| Le château avait été le beau théâtre d'une splendide représentation funeste et néanmoins porteuse du renouveau. Bas conseillers et Haute noblesse échangeaient quotidiennement leurs ambitions et pesaient de leurs influences sur la baronnie mesquine et salace qui teignait au titre suprême. Mais, dans son infime massacre suicidaire et empoisonné, la lignée de Sephren avait conservé sa perle de beauté, dont l'éclat maussade se ternissait sous la lumière du deuil. Les stratèges avaient en effet imposé sa survie, tant le peuple aurait directement cru à l'assassinat du couple royal, et perdant la princesse aimée, la révolte aurait grondé dans les rues d'Askant. Le peuple aurait en effet pressentit l'oppression montante, et la Baronnie, pris de court par les guerres et la révolte, aurait sans l'ombre d'un doute plié devant la force populaire. Elle était donc un moyen sûr de prétexter la mort naturelle, plutôt qu'un assassinat prémédité, qui n'aurait pas laissé la vie sauve à la belle demoiselle. De plus, la stratégie machiavélique voulait que la princesse épouse le plan du monarque, dans le but de l'introniser légalement aux yeux du peuple, qui, dans l'instante douleur, n'espère qu'un secondement temporaire bien que connaissant la relation proche qu'entretenaient les deux rois successifs. Pourtant, si le roi avait subit l'échec et mat, la dame semblait opposer quelques réticences froides et néanmoins enjôleuse au Baron-Roi Galathas de Langehack. Il avait intenté, plusieurs fois, de percer sa pureté, ou de la convaincre au mariage. Il n'avait récolté que les semences railleuses de la coure, dont certains membres avaient essuyer les mêmes échecs. En effet; s'ils leur était arrivé de croiser la belle, ou d'avoir le privilège d'échanger quelques mots, ou encore d'entendre la douce mélopée de sa voix, elle n'apparaissait que rarement seule, laissant un champ de bataille restreint. Les langues de vipères avaient harponné la catin qui la suivait en toutes circonstances, et qui déclenchait la raillerie de ses commentaires froid. Les compliments semblaient ennuyer la belle, tant ils étaient vide et ternes. Elle n'avait eu l'occasion encore de frissonner sous quelques regards, et les simples aléas de la coure la divertissaient aisément, tant ils étaient grossiers. Son éducation avait cependant tracé cette voie, et Soeur Bonté avait évidemment fermé toutes ces portes profanes et salaces qui la conduirait à la débauche. Aucun des preux chevalier de la coure, aucun seigneurs, comptes, barons marquis ou duc n'avait pu l'éblouir d'un quelconque titre. Elle avait ce maintient permanent, cette politesse légère et fruitée dont le goût est des plus agréable. Certes son attitude des plus douces laissait de vives espérances à la noblesse, mais ils se soldaient sur la dureté de la réalité, lorsque, déclamant des vers tendre, ils n'obtenaient que compassion et amitié. Les rumeurs avaient prédit que sa préférence allait pour ces dames, et qu'il était impossible d'atteindre son cœur par une flèche masculine. Le dégout s'était lu dans leur bouche lorsqu'on relatait qu'elle montrait plus vive émotion à la compassion, qu'a la courtisanerie. Et bien sûr, la bienséance et l'image leur interdisait tout droit de cuissage, qu'il ne possédaient d'ailleurs pas, sous peine de discrédit aux yeux des nobles dames. Dans les salles gardées résonnait la douce mélodie tendre d'une harpe funeste, orchestrant le requiem de l'amour. Dans une grande salle, se tenait une représentation douce. Une harpe avait été dressée, et ses cordes scintillantes étaient pincées par des mains souples, fines et rondes. Une femme voilée, pourprement vêtue, s'adonnait à la transe de la musique. Le duché et ses marquisats de compagnie écoutaient à la droite du monarque le doux son de la mélopée. Quelques dames accompagnaient d'un son violoneux la Princesse de la harpe. D'autres encourageaient simplement la joueuse de sourires évocateurs. Elles formaient un cortège fermé de dame de compagnie, qui se divertissaient de la présence douce de la demoiselle généreuse. Alors que le requiem touchait à sa fin, les dernières notes étaient interrompues par l'arrivée d'un valet, annonceur proclamé. «- Veuillez m'excuser, mais je viens.. - Qu'y a t'il encore?! Ne peut on pas profiter sereinement d'une représentation douce? Non Bien sûr! Vous êtes pathétiques! Que voulez vous?! Interrompait violemment le roi, la figure subitement changées sous les traits colériques. - Eh Bien, reprenait noblement le serviteur avec un accent noble, Un messager demande audience au roi. Il veut... - Ça ne m'intéresse pas! Dites lui de partir! Qu'on ne nous dérange plus! J'aimerai profiter de la Prin... reprenait il, un peu plus serein, et honteusement dérangé d'avoir être interrompu de telle façon. - Pouvez vous me dire qui il est, je vous prie monsieur? Demandaient la princesse de sa voix douce et clémente. Le serviteur se tournait vers elle, visiblement surpris de son intervention avec tant de douceur. - Eh bien.., ma bonne princesse, il n'a donné aucun nom, il porte simplement le titre de messager du Baron Alcion Amderran. Un léger soupire de stupeur envahit l'un des membres de l'assemblée, qui prit la parole aussitôt: - C'est l'un de mes vassaux... - Et vos vassaux viennent souvent interrompre le récital de la demoiselle, comte de l'Edaïl? Interrompait violemment le roi. - Que d'emportement, Baron de Langehack..., Ne le faites donc pas attendre, qu'il avance ce pourquoi il est venu. Merci de votre information monsieur.Ajoutait soigneusement la princesse avec souplesse et douceur. - Roi! Rectifiat t- il d'un trait violent avant de reprendre avec humilité Princesse de Sephren... Mais je n'ai pas accepté de le recevoir, il me tarde d'entendre la suite de vos notes mélodieuses ma chère. - Si vous n'avez pas accepté, c'est moi qui le recevrai. Faites votre choix... mais il est du devoir d'un roi de satisfaire la politique, et les entretient.. ainsi prouverez vous votre réelle valeur en refusant de le voir... Sa voix douce et ingénue avait prononcé ces mots tendrement. Elle avait pourtant suscité les murmures tant elle défiait amèrement le courroux du roi avec une naïveté qui camouflait l'insolence. -Qu'il entre! Et faites vite! - Vous disiez connaître le Baron Alcion Amderran, comte de L'Eldaïl? A quoi devons nous nous attendre?Demandait la princesse d'un ton calme et envoûtant. - Eh bien, Il est un jeune seigneur résidant au sud d'Askant, gérant une forteresse prospère dont le rendement s'améliore chaque année. Malgré les lourdes taches qui incombe sa gérance, il s'en tire admirablement bien. Il a subit le décès prématuré de son père, et lui a succédé à la tête du château. Certes il ne dispose d'aucune fortune comparable à la votre mais son travail est.. - Merci, cela suffit!»Reprenait le roi, lassé. Des bruits de pas résonnaient dans le couloir, et amenait le silence dans la salle du récital. Chacun appréhendait cette soudaine nouvelle, dont l'urgence semblai émaner pour avoir déranger le petit concerto. La princesse avait baissé le visage, et les murmures emplissaient la salle. «- Y'a t-il une attaque? - Un décès? - Ou bien un enlèvement, et on solliciterai l'aide de notre nouveau roi...» Les yeux s'étaient tourné vers la petite porte qui ornait la pièce éclairée. | |
| | | Ashal Amderran Admin RPG
Nombre de messages : 2231 Age : 32 Localisation (RPG) : Sur les routes Race : Humain Date d'inscription : 03/07/2007
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| Sujet: Re: Le tournoi [privé] Mar 19 Aoû - 22:37 | |
| Ashal attendait derrière la porte qu'on l'annonce. Il n'avait pas donné son nom, cela n'aurait servi à rien, il était venu en tant que messager. De là où il était, il entendit que le Roi n'avait pas l'air ravi d'être ainsi interrompu... Vu le ton qu'il avait adopté... Il n'entendait pas le reste qui se disait. Ashal se demanda s'il allait finalement devoir faire demi-tour... Lorsqu'il vit revenir le valet qui avait dit l'annoncer, Ashal craignit qu'il ne porte une mauvaise nouvelle.
- Vous pouvez entrer, le roi va vous recevoir.
- Merci.
Ashal poussa un soupir à la fois de soulagement mais aussi pour essayer de se ressaisir. A vrai dire, il stressait à l'idée d'entrer dans cette salle et d'être offert en pâture aux regards... C'est néanmoins d'un pas sûr et déterminé qu'il entra dans la pièce et alla devant le roi. Là, il mit sa main droite sur son coeur et mit le genou droit au sol, tout en baissant la tête, faisant abstraction des personnes présentes dans la salle, ne se préoccupant que du roi.
- Votre majesté.
Ashal attendit que le roi attende de lui dire de se relever, ce qui pris un moment. Le roi semblait profiter de la scène... Un roi aimant rabaisser les autres... Ou simple façon de montrer qui dirige... Il lui enjoignit alors de donner les raisons de sa venue. Sa voix était ferme et Ashal avait retrouvé son assurance. Il se dit qu'après tout, contrairement aux morts-vivants avec qui il avait eu affaire, il ne risquait pas de se faire attaquer...
- Vous me voyez bien marri de vous déranger ainsi majesté, mais je suis mandé par mon frère Alcion Amderran, le baron de Holt, situé dans le duché de l'Edaïl, afin de vous informer qu'il organise un tournoi dans exactement six jours et que vous, votre majesté, et la cour y êtes convié, afin de participer ou d'assister à ce tournoi, organisé en votre honneur. Vous auriez ainsi tout le loisir de confirmer les dires, selon lequel sa majesté n'aurait pas son pareil en tant qu'escrimeur.
Le tournoi durera toute une semaine, avec force banquets et prouesses martiales. De nombreuses disciplines seront disputées, du tir à l'arc à la joute, en passant par les duels et les courses en armure. Toute personne voulant prouver sa valeur dans quelque discipline que ce soit sera la bienvenue. Il sera aussi l'occasion à chaque membre de cette cour de prouver sa valeur, ainsi que de déterminer qui sera le meilleur. Mais peut-on douter que cela sera vous, majesté ? Néanmoins rien que d'arriver en combat contre vous, sera un honneur majesté. Peux peuvent se targuer d'avoir combattu contre vous.
Ashal laissa passer un moment avant de reprendre d'une voix toujours aussi forte et assurée.
Et comme pour tout tournoi, il faudra une Reine. Le tournoi étant organisé en votre honneur, vous pourrez choisir la Reine qui le présidera. Néanmoins, si je puis me permettre, je proposerais la Princesse Ashenie de Sephren en tant que Reine de ce tournoi. Si la moitié de ce que j'ai ouïe dire est vrai, il existe peu de femme d'une beauté semblable et la princesse serait de descendance divine. Les mortels ne peuvent se targuer d'une beauté astrale... Et tout le monde sait qu'un chevalier accompli plus facilement des actes héroïques pour les yeux d'une jolie dame... Néanmoins, je pense qu'avec la mort récente de ses parents, elle soit encore en deuil. Je comprendrai aisément qu'elle ne veuille venir et pardonnerai son absence au tournoi si elle en décide ainsi.
Néanmoins, avant de décider de qui sera la Reine, il faudra décider si votre majesté sera présente ou non. Le tournoi débutant dans peu de temps, il serait préférable que sa majesté fasse connaître son choix rapidement. Un tournoi de cette envergure demande un minimum de temps afin d'être préparé et organisé. Il serait dommage de devoir retarder ce tournoi sous prétexte que le messager aura mis du temps à revenir et on ne peux imaginer préparer un tournoi en deux jours pour sa majesté. Ce serait criminel de bâcler un travail ainsi, surtout pour le roi et sa cour.
J'attends votre réponse avec impatience, majesté.
Ashal fit à nouveau une révérence, attendant qu'on lui demande de partir pour laisser le roi réfléchir ou de se relever pour que le roi lui donne sa réponse maintenant... A vrai dire, vu comment le roi l'avait accueilli, Ashal s'attendait à ce que le roi le fasse attendre avant de lui dire que c'était non... | |
| | | Ashenie Voyageur sans guilde
Nombre de messages : 98 Age : 33 Localisation (RPG) : Askant Race : Humaine Métier : Princesse Date d'inscription : 17/07/2008
Fiche de personnage Age: 17 ans Argent: 50 objets:
| Sujet: Re: Le tournoi [privé] Mer 20 Aoû - 0:30 | |
| Les yeux parcourraient le messager peu habilement vêtu dans une courtisanerie grossière. La cour avait admiré les belles paroles flatteuses de l'inconnu; et sa maladresse méprisable. Le roi avait cependant jubilé en gobant les paroles du preux, lui ventant son don irréfutable au maniement de l'épée. Un sourire gras et coulant de jouissance avait inondé son visage froid. Ses yeux d'étoiles avaient brillé o cette évocation douce, qui baignait ses pieds dans l'extase doux de la vanité parfumée. Néanmoins, la gente nobliaude se hâtait de murmurer aux oreilles royalement trônées. L'indignation quant au péril de la vie d'un roi se faisait nettement entendre, à plusieurs reprises. Il était inconcevable qu'une tragédie survienne au bon roi, juste pour un tournoi minable et sans envergure qu'un seigneur avait osé proposé à la cour, sans même pouvoir subvenir à ses besoins. Une médiocrité rare de sa part. Un minimum de luxe était exigé dans ces tournois, et les palissades de bois, non pas qu'elles fussent rejetées, mais elle étaient ternie par la misère ignorée des beaux et preux nobles. La princesse, quant à elle, écoutait avec attention le chevalier. Son regard perçait maigrement le voile, et venait abstraitement caresser l'allure du messager. Elle se laissait guidée sur les songes noirs et abjectes de la dures réalité récente, mêlée au tournoi qu'un timbre mélodieux et grave laissait délectablement planer dans l'esprit de la demoiselle, tirée de ses confins meurtriers. Elle se écoutait les compliments habituels, et admirait la rhétorique de l'inconnu bien qu'il fusse influencé par la courtoisie, obligeant au renchérissement des propos. Toutefois, il semblait presque ignorer sa présence, ou du moins montrer un tel respect pour elle qu'il n'oserait l'aborder en face. Mais, sa venue dépendait d'une entrevue avec le roi, et non d'une courtisanerie ordinaire. Elle baissait lentement les yeux, et ses lèvres closes sombrait sous l'obscurité du voile pourpre. La voix résonnait dans la pièce silencieuse, interrompue que par divers murmures d'enthousiasme ou de moquerie, selon les dires et les émetteurs. Le roi avait, quant à lui, attentivement écouté le beau discourt. Il avait acquiescé par moment, et grimacé par d'autres. Il prêtait l'oreille aux murmures. «- Il serait inconcevable que vous vous prêtiez à un tel tournoi! - Il vous permettrait d'asservir ces médisants sur votre compte..» Le roi laissait un long silence, avant de reprendre avec moquerie «- Vous osez interrompre un doux met mélodieux et délicat de votre princesse pour me demander si, d'aventure, il me pendrait de bien vouloir accepter votre invitation mytheuse? Il laissait échapper un rire gras. La cour l'accompagnait maladroitement. Mais qui est votre seigneur pour oser pro.. La voix douce d'Ashenie s'élevait dans la froideur moqueuse de la réponse royale. - Il importe peu que le son de ma harpe fut entravé, Sire De Langehack, puisqu'enfin il touchait à sa fin. Par ailleurs, le duché de L'Eldail se trouve bien loin. Cet homme a parcouru quelques lieues dans le but de vous exposer le projet de son frère, qui augmente le rendement de votre royaume... Et c'est avec une politesse absente que vous le recevez. Il me semble que votre moquerie soit déplacée à mes yeux... - Taisez vous! Criait le roi avec fureur à l'égard de la demoiselle, dont la voix naÎve avait empli la salle d'un vol de papillons légers. Il m'appartient encore de réagir comme bon me semble! Il est vrai,dans mon infinie modestie, que j'excelle en l'art de l'épée. Mais votre tournoi, aussi piteux soit il, ne m'intéresse guerre... avait il adressé au messager. Dommage d'avoir interrompu un si prometteur récital.. Quel diable vous aura pris, Princesse, se demande t'on? - Celui d'honorer un pauvre messager qui ne se divertis pas en ces lieux. Et si c'est un diable, il est bien mineur à celui qui vous anime. Mais qu'importe.. il me semblerai judicieux d'accepter cette offre généreuse, ne serai ce que pour vous familiariser avec votre peuple, et changer les esprits du lourd drame qui s'est abattu sur ce château. De plus, nous autres dames, n'avons jamais eu le plaisir de vous regarder au maniement d'un épée, auquel vous excelleriez... Les yeux de la princesse s'étaient accrochées à ceux du roi. Son regard de serpent flatté embrassait celui de la colombe nacrée. Lentement, ses yeux perdaient le roi dans un doute languissant. Il gardait en mémoir ses dernières paroles, et imaginait son triomphe lorsque, avec grâce, il aurait fait ses preuves aux yeux des belles et ainsi peut être gagner la faveur de la demoiselle de Sephren. - Qu'il en soit ainsi! Je prouverai moi même la supériorité de ma lame face aux votre! J'espère ainsi pouvoir vous éblouir, noble dame. - Sans doutes réussiriez vous à prouver vos dires, monsieur. Répondait la demoiselle avec douceur. Je vous remercie, Sire Amderran, de votre venue agréable. J'ose espérer que vous avez fait bon voyage. Confirmez donc à votre suzerain la venue de la cour, du roi, et de la princesse. Je suis par ailleurs honorée de susciter le titre de reine du tournoi, et vous en remercie... - Cela suffit, vous pouvez disposer! Reprenait froidement le roi après la déclaration douce et sincère de la demoiselle de Sephren. Il était inconvenant de traiter un simple messager avec tant de respect, plus qu'au roi lui même... Les traits du roi se rigidifiaient, décidé à faire ces preuves. La demoiselle laissait glisser son regard sur la stature du messager à travers le voile. Un léger sourire l'animait tant elle se voulait heureuse d'avoir pu convaincre à l'accomplissement de la tâche du jeune Amderran. | |
| | | Ashal Amderran Admin RPG
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| Sujet: Re: Le tournoi [privé] Dim 24 Aoû - 22:59 | |
| * La princesse ? Ici !? J'aurais du surveiller mes paroles...*
Le roi était effectivemment indigne d'avoir eu accés au trône. Ce n'est pas d'un roi ainsi qu'Ashal aurait aimé avoir comme souverain... Cette personne se laissait influencer aussi surement par les courtisans qu'Ashal mettait un point d'honneur à aider les autres... Et visiblement, cette personne n'avait pas la plus petite once de respect... Et la cour était pire que l'avait imaginé Ashal... Le messager avait raison... La cour regorge de serpents...
Ashal avait assisté impuissant à la lutte entre le roi et la princesse. Lutte que la princesse gagna aisément... Sans son intervention, le tournoi aurait quand même eu lieu, mais avec une petite centaines de participants... Alors que là avec la cour, on attendrais aisément plusieurs centaines de chevalier, il fallait ensuite compter les gens d'armes, les écuyers, etc... On pouvait compter jusqu'à un milier de personne, voir deux... Ashal espérait que son frère disait vrai et qu'il arriverait vraiment à financer ce tournoi sans se ruiner...
Ashal ne put remercier la princesse, le roi lui avait déjà "demandé" de disposer... Ashal fit donc une révérence, avant de s'en aller. Il sortit de la salle sans prêter plus attention aux rumeurs des courtisans qu'à son entrée. Il partit chercher Jaef et sortit directement du palais. Il regarda le ciel et constata que la soirée débutait à peine. Il décida donc de passer à la cathédrale tout de suite, pour essayer de retrouver le prêtre qui lui avait parlé des ordres religieux...
Il attacha Jaef à un anneau et l'autorisa à mordre toute personne tentant de le voler. Il entra ensuite dans la cathédrale et se dirigea vers l'autel. Il s'inclina respectueusement et formula une courte prière. Il était toujours autant impressionné par la cathédrale, l'édifice était gigantesque et vraiment magnifique. Mais il ne prit pas le temps de le contempler une seconde fois. Il voulait retrouver le prêtre... Il fit le tour de l'autel et se dirigea vers l'arrière de la cathédrale. Il était là, assis sur un banc et en pleine prière. Ashal remercia les dieux et s'assit proche de lui, tout en restant assez loin pour ne pas le déranger. Une fois que le prêtre eu rouvert les yeux et regardé la personne qui s'était assise à côté de lui, Ashal lui souria et le prêtre lui rendit son sourire. Apparemment, il se souvenait de lui...
- Bonsoir voisin. Je suis navré de vous importuner, mais vous m'aviez parlé d'ordres religieux lors de ma précédente venue en ces lieux. J'aimerais savoir où trouver l'Ordre du temple pour pouvoir intégrer leurs rangs...
- Une noble quête. Mais vous devez pour cela manipuler la magie blanche, afin d'être paladin. Sinon vous pourrez quand même intégrer leurs rangs, mais vous ne serez pas paladin... Ils possédent une véritable forteresse au nord d'Askant, pas très loin du col d'El'Karak, et un peu au sud de Cardahan. Mais ne vous en faîtes pas, elle est assez connu, vous trouverez votre route en demandant aux personnes.
- Je vous remercie voisin. Je ne vous dérange pas plus longtemps et vous souhaite une bonne fin de journée. Puisse Tiraïn veillez sur vous.
- Et vous de même sire chevalier.
Ashal se leva et sortit de la cathédrale. Il réparti le contenu de sa bourse entre les mendiants présent sur le parvis, puis monta Jaef et partit directement en direction du château de son frère. Il dormirai à la belle étoile. Ou pas du tout... Cela le ferait arriver vers le milieu de la nuit au château. Oui, il serait plus prudent de faire cela que de dormir à la belle étoile.
La nuit tomba et Ashal continua sa route, chevauchant tranquillement. Il craignait de tomber sur un groupe de bandits, il évitait de ce fait les routes entouré de bois et autre endroits propices à une embuscade. Cela rallongea considérablement son temps de trajet mais lui valut une chevauchée sans incidents. Il arriva devant le pont-levis du château au petit matin, celui-ci était déjà abaissé, Ashal entra dans l'enceinte et se dirigea directement vers le donjon pour mettre Jaef à l'écurie et aller se coucher pour dormir quelques heures. Il se leva vers midi et entra dans la salle de banquet. Son frère était attablé et venait de commencer à manger. Il regarda Ashal surpris.
- Déjà de retour ? La réponse aurait-elle était négative ?
- Tout juste. Sans l'intervention de la princesse, je me serais fait éconduir comme un simple paysan...
- A ce point là ?
- Oui... Je suis reparti immédiatemment et ai chevauché durant la nuit. La cour viendra donc dans 5 jours. Les préparatifs vont bon train ?
- Excellent même ! D'ici après demain tout les dispositifs nécessaire pour le tournoi auront été construit, dont la loge. Les trois derniers jours serviront à importer les vivres. Les denrées non périssable ont déjà été apporté. J'ai prévu de quoi nourrir plusieurs milliers de personnes pour la semaine mon frère ! La cour se souviendra du tournoi digne d'un duc organisé par un simple baron !
- Et comment as tu obtenu tout cet argent ?
- J'ai continuer la politique de père. Du côté agricole, il n'y avait plus rien à faire, j'ai sécurisé les routes et fait payer des taxes aux marchands. Le commerce est florrissant ces dernieres années... J'aurais pu m'acheter deux château comme celui ci...
- Tant que ça ? Décidemment... Bon, je vais te conter en détail mon entrevue avec le roi.
Ashal s'était assis en face de son frère tout en parlant, et un repas lui avait été ammené. Il conta son entrevue avec le roi pour conclure par ces mots :
- Le roi est dénué de politesse et de respect pour autrui. De plus il peut être assez aisément manipulé... Et il est bouffi d'orgueil... De tristes temps s'approchent... Nous avons toujours eu des souverains compétent et digne de ce nom. Le pire est à craindre... Mais je suis sans doute trop pessimiste...
- Nous verrons bien, ne t'en fait pas pour cela. Il ne nous reste plus qu'à finir d'organiser et à attendre... Au fait, ton armure sera disponible demain soir chez le forgeron.
- Enfin une bonne nouvelle... J'ai hâte que le tournois débute...
- Moi aussi petit frère.
- Tu verras sur la lice combien le petit frère a grandit...
- J'ai hâte de voir cela aussi...
Ils échangerent un sourire complice et terminerent leur repas, vaquant ensuite à leurs occupations. Ashal s'entrainait sur la lice et aidait son frère à finaliser l'organisation quand il pouvait. Les cinq jours passèrent avec monotonie, mais assez rapidement tout de même et déjà le premier jour du tournoi était arrivé... | |
| | | Ashenie Voyageur sans guilde
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| Sujet: Re: Le tournoi [privé] Mer 27 Aoû - 17:58 | |
| Le messager s'était éclipsé avec dignité et courtoisie, et s'était éclipsé aux yeux voilés de la princesse. Il avait disparut dans les couloirs de la grand-salle, d'où un long escalier menait aux étages, afin de rejoindre la belle tour de marbre, contenant le balcon de l'effigie idéale. La princesse n'avait pas attendu pour rejoindre la grand salle, et s'éclipser. Si elle avait fait belle figure auprès d'une cour sournoise, elle ressentais amèrement le noircissement du deuil récent, et les vagues sadiques embrumaient son voile d'une beauté douce, et néanmoins déambulaient avec passions dans ses yeux bicolores sans les submerger au point de rupture. La princesse subissait continuellement la passion mortuaire de l'affection empoisonnée par un homme cruel et despotique. La grand salle l'abritait, l'espace d'un instant. Elle s'était arrêté en son centre, sous un lustre grand et majestueux, reflétant toute la richesse dorée du château, qui étincelait à la lumière des flammes. Un astre éteint consumait le cœur de la belle, et le meurtrissait à l'écartèlement prompt de ses cadences rythmiques. Ses yeux mouillés se tournait vers la lumière d'un couloir, plongeant vers le soleil abondant. Les jardins se confondaient dans la lumières du jour, au travers des larmes et du voile. Une silhouette se détachait. Le messager Amderran semblait reprendre sa route, d'un pas décidé. Elle plongea son regard sur ses courbes lointaines, et décrivait un léger sourire d'espoir. La lumière de Fael'Nir inondait l'air, et emplissait le regard de la demoiselle d'une goute heureuse. Enfin, l'homme avait disparu. Elle s'était adonné à monter lentement les escaliers, le regard songeur et nostalgique. Seule, enfin, elle contemplait sur le balcon litigieux de la pomme d'or à qui reviendrait l'ode à la beauté. Ses doigts caressaient sa harpe, lentement, au rythme lent des nuages brumeux, et berçaient d'illusions le petit balcon. La vitesse du royaume semblait dissoner de la mélodie. Elle expiait son mal dans la lente symphonie tendre, non dénuée d'émotion. Une rose était posée sur la rampe du balcon, couchée sur le flanc, la fleur était épanouie et belle. Les pans de sa robe de pétale virevoltaient, et les nuages , figures royales, contemplaient avec émotion la mélodie de leur adorable fille. Les notes fleurissaient les souvenirs tendres des instants complices familiaux. Le berceau de la vie s'ouvrait sous la mélodie de confession douloureuse. Chaque instant de sa vie se refermait sur ce deuil si prompt. Enfin, après un chant sirènéen, enchantant une voûte céleste sculptée, la princesse laissait reposer ses mains. Son regard balayait la rampe du balcon, vide, sur laquelle quelques oiseaux venaient y roucouler un bref instant, sans qu'il y eu l'ombre d'une feuille depuis de nombreuses années. Les jours passaient avec une longue monotonie au château Amaderran alors que la cours se divertissait au gré de grands ébats dramatiques, complaintes des acteurs en scène, qui laissait aux yeux de ces dames des larmes sur joues, et à ces hommes le plaisir de les consoler à la chaleur du feu. Enfin, le cortège avait quitté les lieux royaux, et un lourd bruit de sabots cadencé emplissait l'air du donjon du baron de Holt. Un banc de chevaux approchait avec éclat, le pelage de grande robe noir aux reflets alezans. D'un pas symétrique et ordonné, une ligne cavalière portait hauts les couleurs d'Askant, et écartait de leurs épieux, et lames diverses, les visiteurs opportuns. La garde déambulait ainsi avec fermeté, et annonçait promptement, le visage rigide, la venue du monarque en ces terres de tournois festifs. Derrière les écus royaux, se dressait le vaillant étalon noir, paradant sur son fière destrier. Une armure noir, au goût de sang, étincelait avec fébrilité sur sa vaillante carcasse. Une longue cape en fourrure tombait le long de son dos, et sur son destrier sombre. A ses cotés, chevauchaient sur les chevaux blancs, alezans et grisé les vassaux anoblis et dévoués à sa cause, proches courtisans du roi. Le cheval s'immobilisait, de profil au seigneur et ses vassaux, posté avec courtoisie et arborant un fier sourire chaleureux à la vue d'un tel spectacle de cour. Le suzerain suprême, après un lent demi tour dédaigneux, contemplait de haut la petite baronnie et sa famille trop simple. Son regard portait d'abord sur un homme imposant par sa prestance, et droit, les yeux et les traits d'un masculin prononcé et figé, et le corps sculpté par l'exercice sous ses vêtements nobles. A ses cotés, les charmes profanes d'une jeune femme émanait de ses yeux verts. Le regard du monarque semblait capturer un instant la créature d'une beauté douce, à l'éclat simple. Ses yeux parcourait un voile de couleur, ornant des cheveux roux et ondulés, et descendait suivant la courbe ronde de son visage allongé. Ses lèvres refermées évoquaient un désire éphémère au monarque, dont le regard descendait déjà vers d'autres courbe. Il admirait une poitrine trop rebondie, pontant légèrement au dessous de l'horizontal, surélevé d'un corset non apparent. Une longue robe teinté d'un bleu clair couvrait son corps. Ceinturée autour du haut de sa taille, elle laissait une décolleté apparent, fendu en son centre, se refermant en une forme rectangulaire, que des bordures blanches brodées cachaient habilement. Au dessous de sa poitrine, une lanière de cuire rubanée serrait sa taille, et laissait tomber avec droiture et espace un long tissu bleuté, dont la dentelle était blanche, elle aussi. Sur ses épaule se serrait ses manches, puis tombaient grandement au niveau de ses poignets et jusqu'à ses cuisses, dans un étau progressif. La robe bleue aux voiles blancs était une pièce de petite couture artisanal, semblable à l'éclat d'un minuscule joyau. Son regard s'était perdu dans la tentation charnelle, dans un pêché doux et luxurieux, orné du désir éphémère, et impulsif. Son esprit, divaguant, se reprenait soudain au son d'un carrosse battant les sentiers. Le pas de deux juments blanches, menées par une poulinière du même éclat, rythmaient la venue d'un carrosse, voiture droite, et rectangulaire. De petits fenêtres étaient dessinées, et l'intérieur était voilé par de sombre rideaux. Le cocher fouettait sous les traits d'une femme servante, dont la robe rouge et noire resplendissait. Ses cheveux bruns tombait. Deux dagues ornées de rubis, et visibles, ornaient sa taille, et son regard azur défiait l'assemblée masculine qui l'avait jusqu'alors précédée. Il s'était immobilisé, attendant les usages courtois des hôtes généreux. Le regard du monarque s'était éclipsé sur cette porte, scellée. Enfin, un serviteur ouvrait lentement la porte, découvrant un rideau sombre. Une main se tendait avec lenteur, demandant appui. Elle était recouverte d'une manche pourpre. Sortait une demoiselle de sang noble, portant haut le dédain, couverte d'une pièce de couture sublime. Des yeux noirs étincelants, des lèvres arborant le rouge de la pudeur sur un visage blafard, blanchit par le blanc de céruse, une robe lourde et surchargée inutilement, sans grande grâce: voilà le portrait que les yeux de Galathas dessinait. Plusieurs demoiselles sortaient, sous quelques sourires gracieux. Chacune portait une couleur propre, et lançait des regards furtifs à leurs favoris respectifs. Enfin, sortait du rideau de velours, le tendre assortiment de soie drapée, de damas voilés et de dentelle brodée. Sous une couleur rosée, elle arborait une robe tendre, une pièce unique, filée d'argent. La princesse faisait face à la petite assemblée, et affichait un sourire sincère, au creux de sa douleur mortuaire. Ses longues manches frottaient le sol, transparentes, lisses, longues. Elle arborait un petit décolleté, qui laissait entrevoir sa poitrine rebondie. Sa robe, voilée et parée, étudiée dans le détail et cousue sur mesure, semblait coller à sa peau, et donnait une impression avenante certaine, rayonnante dans l'obscurité qui assombrissait le ciel. Elle souriait, balayait du regard la petite place du rassemblement. La garde avait fait volte face, et s'était enfuie, prenant avec elle la monture de ces chevaliers ambitieux. Les deux patries se faisait front. La princesse, ne prêtant pas attention aux échos des dames, s'avançait la première, prestement suivie du bon monarque. Son regard croisait les yeux du messager, richement paré d'une armure chevaleresque. Elle souriait silencieusement, caressant l'idée de sa participation au tournoi, dont elle avait espoir du divertissement. Son regard glissait lentement du messager au seigneur. Elle s'inclinait avec grâce, déclarant d'une voix faible « - Bonsoir, nobles Seigneurs Amderran. Son regard se portait sur le chevalier, puis la dame, avant de fixer le seigneur de nouveau. Elle se redressait lentement, et reprenait de sa voix douce et chaleureuse. J'admire la beauté naturelle de vos campagnes, elle rendent une bouffée d'air du renouveau, dans une beauté douce...» Le roi émettait une légère grimace à ces paroles sincères, aux aspects renchéris, et attendait les respects dans une impatience marquée, sous un regard dédaigneux et amer. | |
| | | Ashal Amderran Admin RPG
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| Sujet: Re: Le tournoi [privé] Sam 13 Sep - 16:46 | |
| Ashal attendait la venue de la cour devant le portail du donjon, à la gauche de son frère, dans son armure, le casque sous le bras. Armand (qui se trouvait un peu en retrait avec les domestiques) avait astiqué l'armure et les armes de son seigneur la veille, l'armure d'Ashal brillait donc de mille feux, étincelante. Ashal ne portait néanmoins pas son écu, ce n'était que l'accueil des invités, pas un duel... A droite d'Alcion, se trouvait sa femme, qu'Ashal appréciait beaucoup, c'était une belle femme et sa compagnie était agréable. Son frère avait eu de la chance de pouvoir l'épouser. La cérémonie du mariage c'était déroulé le même jour que l'adoubement d'Ashal, cela ne remontait donc à pas très longtemps. Néanmoins, le jour de leur mariage, cela faisait exactement deux ans qu'ils avaient été fiancé, cela n'avait donc pas été une surprise... Derrière eux, se trouvait trois autres personnes en armure : les vassaux d'Alcion. Ils étaient venu avec leurs domestiques et épouse pour aider leur seigneur dans la préparation de ce tournoi, aussi bien financièrement que d'un point de vue logistique.
Ashal se reconcentra sur le moment présent et vit le cortège royal passer sous le second mur d'enceinte (qui était plus grand que le premier de cinq bon mètres et précédé d'une pente ardue, d'où la cause de la différence de hauteur, le donjon était surélevé par rapport la ville.) et ainsi entrer dans la cour du donjon, qui était de forme carré, avec une haute tour à chaque extrémité et le donjon excentré vers l'arrière du château, pratiquement contre le mur. Le seul endroit du château où il n'y avait qu'un mur justement, vu que derrière ce mur, se trouvait une large rivière, qui était un des principaux affluents de l'Edaïl, créant ainsi une barrière naturel infranchissable... Et attaquer par bateaux serait du suicide, avec les balistes et autres engins de siège se trouvant dans les tours, les bateaux seraient coulé avant même de pouvoir approcher des murs. Le donjon en lui même était imposant, de par sa taille et sa superficie. Lorsque l'on franchissait la porte du second mur, on arrivait sur une large voie pavée qui allait jusqu'au donjon. A gauche, se trouvait les écuries, et la lice d'entrainement. Le reste de la place était occupé par des jardins... Ainsi la voie était entourée d'arbustes et de fleurs.
Le roi était à présent devant Alcion, qui s'inclina, comme le reste de la maisonnée Amderran. Tout le monde se redressa, et Alcion pris alors la parole.
- Je vous remercie Sire d'avoir accepté ma modeste invitation, et vous souhaite bienvenue en mon humble demeure. J'espère que vous avez fait une bonne route et puissiez-vous passez un agréable séjour en ces lieux. Je me dois de vous présenter ma femme Majesté, voici donc Aphaen Amderran mon épouse.
Aphaen s'inclina à nouveau devant le roi, puis Alcion se tourna vers la princesse et s'inclina à nouveau avant de pratiquer le baisemain rituel.
Je vous remercie Princesse Ashenie, il est vrai que le domaine à une beauté simple et revigorante. Nous aurons tout le loisir de parler ce soir.
Alcion se retourna vers le roi et repris la parole pour toute la cour cette fois ci.
Le tournoi débutera demain dans la matinée Sire, pour le moment je vous laisse vous installer vous et votre cour, sachant que vous vous préparez sans doute pour le banquet de ce soir. Nos domestiques vous indiqueront vos chambres et toutes autre pièces utiles pour votre séjour. Ils viendront vous quérir lorsque le festin de ce soir marquant l'ouverture du tournoi sera amorcé.
Je vous laisse donc mes chers hôte vous installer tout à vos aises dans vos chambres, vous n'avez pour ce faire, qu'à suivre les domestiques. Pour vous, Majesté, je vais vous accompagner jusqu'à la chambre qui sera votre, la durée de votre séjour ici. Et pour vous Princesse Ashenie, ma femme fera de même avec vous.
Sire, si vous voulez bien me suivre.
Les domestiques se mirent alors en branle afin de faire le nécessaire pour que tous soit installé avant le banquet, ce qui serait une tâche longue et fastidieuse, il vallait donc mieux ne pas traîner.
Le roi entra dans le donjon, avec à sa gauche Alcion qui lui montrait la voie, et à la gauche de celui ci, Ashal lui même... Derrière se trouvait la Princesse Ashenie, escorté par Aphaen, et bien évidemment Béraude... | |
| | | Ashenie Voyageur sans guilde
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| Sujet: Re: Le tournoi [privé] Dim 14 Sep - 0:04 | |
| Ashenie avait observé avec une longue attention la voix du Sire Alcion Amderran. Le cortège s'était agencé, après les paroles du Sire Amderran, qui avait suscité l'engouement de la foule. Le roi cependant était resté froid, comme profondément ennuyé, bien qu'il se réjouissait d'être si près de ces femmes tendres, et qu'il éprouvait ce certain désir à prouver sa majestueuse valeur. Il n'avait eu de considération que pour l'unique détenteur de ce pouvoir pauvre et terne. L'humeur d'Ashenie le ravissait cependant, belle et ingénue, et il gardait en tête la somptueuse idée de s'introduire dans ses appartements, pourvu que la servante y soit absente. Quoi qu'il en fut, il la congédierait, au point même qu'il ne serai que plus seul avec la belle, ses soupirs, ses douceurs... Son regard avait décroché après joli discourt bien fondé du Sire Alcion Amderran, pour se poser sur la poitrine rebondie de la demoiselle lors de l'avancée du cortège. Cette dernière regardait successivement Alcion, Ashal, et Aphaen. Elle s'était perdue, à bien des égards, dans les traits doux d'Ashal, qui lui semblait d'une avenance rayonnante, étincelant dans sa belle parure aveuglante. Car en effet, la demoiselle avait laissé le subterfuge de ses yeux s'aveugler des doux reflets qui émanaient de lui, et, non pas qu'elle en fut éprise, elle caressait cependant la douce espérance tendre qu'il puisse enfin laisser déferler une vague désespérée sur la gente de la cour. Ses yeux se perdaient dans la voute d'acier de sa belle cuirasse, étincelant de mille feux, et remontaient en une caresse de douceur et d'ingénuité jusqu'au regard, étrangement porté vers elle, de l'homme qui s'était adonné à sa contemplation furtive, d'un petit mouvement de tête. Un sourire doux avait laissé son visage s'illuminer tendrement, jovialement, et la princesse s'était perdue dans un doux regard empli de compassion et de douceur, non dissimulé à la gente présente. Elle semblait extérieurement tomber dans un excès fou, non éprouvé jusqu'alors, puisqu'en vain, elle avait fuit les yeux de ces messieurs désireux de connaître son intimité. Cependant, elle semblait soudainement hermétique aux aléas tortueux de la cour, plongée uniquement dans la splendeur du regard du chevalier. Aussitôt, si les murmures s'élevaient commentant ça et la les différentes attitudes, celle de la princesse survint bientôt aux oreilles du roi. Ce dernier, alors dans ses appartements, songeait désespérément à ces douces folies qui animeraient la princesse. Il résonnait dans sa tête les fourberies échafaudées permettant de rejoindre des appartements paradisiaque, qui l'élèveraient par delà les nuages, vers une richesse de sentiments surprenant. Dans un second temps, il se perdait à l'imagination futile d'un preux duel aisément gagné pour la main de la princesse. Non pas qu'il en fut éperdument amoureux, mais l'homme ne savait définir avec quel abjecte avenance elle le charmait, et son inaccessibilité, d'autant plus mise en valeur avec les plans des conseillers, le laissait sur sa faim. Il voulait s'assouvir de cette chair, broyer ces os dans ses bras, gouter à l'haleine parfumée d'Ashenie, et suspendre à ses lèvres quelques gouttes de virilité épanouie, renfermant toute son essence de désir, si bien que la demoiselle n'aurait pu que se conformer à une perdition d'envolée lyrique à son égard. Sa musculature semblait dés lors s'emparer des formes voluptueuses, et charmantes par leur arc-en-ciel de saveur, rondes et féminines de la belle demoiselle, ses mains gouter au plaisir tactile de sa longue cascade dorée, et de la douceur de sa peau. Et l'apogée du désir enivrait l'air, et la tendresse de ses yeux parfaisait la douceur de l'instant, et la beauté du couple renvoyait au mythe astral éperdu. Deux amants nés sous des étoiles contraires, présages funeste. Oh désespoir! Mais tout cela n'était qu'illusions. Qui était cet amant, si la dame étoilée était Ashenie. Les étoiles auraient elle signé cet execrable passion, entre un homme à qui elle avait accordé un regard, et une princesse inaccessible? Après tout, le regardait elle vraiment? Et si la passion l'amenait à la fièvre, quel remède serait il contre la maladie? Non.. une impossibilité s'annonçait. Les desseins des dieux ne pouvaient amener deux êtres à s'aimer, lorsqu'ils n'étaient pas d'un même rang. Biensûr, cela restait de viles légendes populaires, mais la grande Tiraïne, si puissante qu'elle fût, jamais n'aurait laissé une pureté de ses mains se souiller aux abords d'un chevalier, non... elle méritait un prince charmant, un dieu vivant... Un roi! Et qui d'autre, quelle étoile et quel dieu, aurait pu dessiner à ses yeux une volonté sculptée d'amour éperdue qu'un homme né sous une étoile souriante du destin, et dont l'astrologie aspirait à la richesse, et à l'absolu de pouvoir? Oui.. Il était le seul, l'unique, et la voute étoilée bientôt s'unirait en un soleil inconstant, comme l'amour le présentait, dés lors que sa vaillance fusse prouvé au délectable et doux regard brillant et vairon de la jeune demoiselle. Cette dernière, prisonnière d'une chambre, était loin de ces questions existentielles et astrales. Sa suivante, se lamentait quant aux divers prétendants qui s'annonçait pour le tournois. « - Je le répète, aucuns de ces petits chevaliers n'est doué! Non aucun! Tous dans cette prétention grotesque à vouloir plaire à vos yeux, Ashenie, que de grotesque horreurs! Comme si ce preux capitaine n'eut pas suffit, l'on s'affaire autour de vous à vous offrir monts et merveilles! Et ils ne sont même pas capable de tenir un manche, quel qu'il soit! Ces chevaliers ne valent rien... - Du calme Béraude... entamait tendrement la voix d'Ashenie, douce et ammusée. Je me plait à croire qu'un peu d'air ne peut faire de mal aux esprits échauffer, et qu'afin d'éviter une trop grande montée des horreurs, il nous faut nous contenter de ce tournoi. L'air de la campagne est si doux! On se sent tellement loin de tout ici... que de beauté naturelles s'offrent à nos yeux, loin du luxe, loin des artifices, et proche du cœur et de la voie lactée. Je caresse le secret espoir, je le confesse, que cette cour ridicule n'offrant que ces paons rusés se laisse submerger par l'habiliter de ce jeune chevalier qui nous accueillait, et qui s'est montré fort aimable. Le même qui fut le messager de son frère. Sa voix s'animait d'une douceur ingénue, éprise d'un sourire. - Qu'a t'il donc, cet homme?! Demandait la servante, intriguée. - Il m'a semblé, d'un un bref regard à sa carrure, qu'il eut quelques aptitudes avancées au combat. Non pas que j'ai quelques certitudes mais... - Non non! Interrompait Béraude. Ne perdez pas votre regard sur les courbes avenantes et masculines, elles vous conduiraient à la débauche! Par ailleurs.. je dois vous avouer que son charme ne laisse pas indifférente, et qu'il vaut bien certains hommes de la cour. - Oh.. non.. répondait la demoiselle de Sephren. Quels que furent les commentaires des dames, je n'oserai m'aventurer en ces terrains sinueux de perdition, douce aux contes d'enfants. Cependant, peut être cet homme est il la clé d'une douce distraction lors du tournoi. Quelle ne serait pas ma joie de contempler les airs de meurtrier loin de leurs grande et grotesques duperies. Quoi que le compte de Lancrais puisse aussi, par sa renommée, pourrait être l'un des principaux agencerais de notre douce faveur... malheureusement, je crains, encore une fois, me réserver à prononcer un jugement si futile quant à une faveur qui laisserait présager quelques éclats dans le monde... - Que cet homme ravive l'éclat du désir... les femmes l'ont commenté avec la plus vive des langues. Elles approuvent l'idée de s'ammuser avec l'inconnu, mais vous les connaissez. Cependant, l'ont murmure partout que l'on envie la princesse d'avoir pu profiter d'un doux regard. - Quelle douce...» la voix tendre de la princesse était interrompue, et déjà, on annonçait le début d'un banquet. D'une voix noble, la princesse remerciait le domestique avant de le suivre sans un mot de plus sur les douceur de l'homme. | |
| | | Ashal Amderran Admin RPG
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| Sujet: Re: Le tournoi [privé] Sam 4 Oct - 17:46 | |
| Alcion escorta le roi jusqu'à sa suite. Il entra dans la pièce et se retourna pour faire face au roi. Ashal lui attendit à l'extérieur. La chambre était très grande, et comportait une cheminée, avec en face un large lit à baldaquin où trois personne pouvait dormir facilement... Après il suffisait de la meubler et d'accrocher des tapisseries aux murs pour que la chambre soit moins vide.
- Voici, Sire, vos appartements pour la durée de votre séjour en ces lieux. J'espere que vous les trouverez à votre convenance. Je vous laisse vous installer.
Alcion sortit de la pièce et les domestiques du roi entrèrent, portant coffres, tapisserie et autres objets nécessaires pour aménager une chambre. Alcion fit un signe à Ashal et ils s'éloignerent en direction de la salle de banquet.
- Le reste de la soirée va être agitée, le repas est déjà en préparation et les cuisinier qui ne sont pas en cuisine ici, prépare le repas pour les personnes logeant dans les tentes... Et le reste de la populace... Cela fait un repas gigantesque. Et dit toi que cela sera ainsi chaque jour jusqu'à la fin du tournoi... Néanmoins, seul le banquet qui aura lieu dans ce manoir chaque soir sera aussi opulent. La cour est plus difficile... Le midi, le repas sera plus frugal, histoire de ne pas handicaper les personnes participants au tournoi...
Ashal eu un sourire mais ne dit rien et son frère reprit la parole.
- Bon, je te laisse, je vais voir ce qu'ils font en cuisine.
- Pour ma part, je vais ôter cette armure et m'habiller dans des vêtements ne pesant pas la moitié de mon poids...
- Tu es plus impressionnant avec cette armure que sans tu sais ? A vrai dire, sans, tu pourrais passer pour un paysan...
- Tu as toujours eu un faible pour l'humour qui ne faisait pas rire la personne concernée... Et ne t'en fais pas pour moi, nous verrons bien ensemble de quoi sera capable le paysans lors des joutes... Pendant que tu présideras le tout, assis dans la loge, avec les femmes... Tu pourras tenir compagnie à ta femme comme cela, et elle ne se ferra pas de soucis pour toi, vu que tu ne risqueras aucune blessure...
C'est à ce moment là que les deux frères furent rejoint par Aphaen, qui venait de laisser la princesse Ashenie dans ses appartements.
- Et bien, messires, vous parlez de moi sans que je ne sois là ?
- Il est vrai, cher Aphaen, que je rappellais à mon très cher frère qu'il vous tiendrai compagnie lors du tournoi, pendant que son paysan de frère, tel sont ses mots, jouterai contre des personnes de la cour...
- Vous êtes une bien méchante personne seigneur Alcion. De quel droit traitez vous votre frère de paysan ! Un si preux chevalier !
- Je vous remercie Dame Aphaen pour ces quelques mots réconfortant, bien que mon frère le pense aussi malgré ses désagréables remarques, je n'en doute point...
- Décidemment, ça à l'air de vous amuser de vous allier contre moi...
- Vous pensez bien mon très cher frère... J'en suis navré, mais je vais devoir vous laissez. Je vais allez voir où en est l'installation des tentes. Je viendrais vous tenir au courant seigneur Alcion.
- Ashal, surtout, évitez de trop accorder foi aux dires des femmes de la cour...
- Plaît-il ?
- Vous verrez par vous même...
Ashal regarda Aphaen d'un air ahuris, mais n'insista pas. Il ne sut trop comment prendre cette mise en garde, mais venant d'Aphaen, cela n'était pas une plaisanterie. Il verrait donc par lui même effectivemment. Ashal alla dans sa chambre et mit des affaires moins encombrante et plus adapté pour un banquet... Tout en gardant néanmoins son épée ceinturée à la taille... Il sortit ensuite à l'air libre et alla à l'extérieur de la ville, là où les tentes devaient être installé avant ce soir. Il vit en arrivant que tout se déroulait bien. Il alla néanmoins trouver le vassal d'Alcion qui était chargé de superviser cela, afin de s'entendre dire que tout allais bien. Ashal aimait bien les vassaux de son frère, ils étaient au nombre de quatre et étaient tous des petits seigneurs. Seul l'un des quatres possédait un véritable château, les autres possédaient un petit manoir, mais ils étaient tous des personnes agréables et ayant le sens du devoir.
Une fois rassuré, Ashal regarda le ciel, ils étaient à peine en début de soirée et le banquet démarrerai dans quelques heures... Peut être plus tôt si tout allait vite, mais pour le moment Ashal avait du temps à tuer... Il prit le chemin du donjon en réflechissant à ce qu'il pourrait bien faire et décida d'aller simplement relater les faits de ce jours dans son journal. Il aurait sans doute peu de temps pour le faire dans la semaine qui suivrait et il préférait ne pas prendre en plus du retard.
A vrai dire sur ce sujet, si le journal ne faisait pas partie des traditions de la famille, Ashal s'en serait volontier passé, il voyait cela souvent comme une corvée, même s'il ne niait pas aimer écrire...
La fin de journée se termina ainsi, une fois la soirée bien engagé, un domestique vint toquer à la porte de sa chambre, annonçant le début du banquet. Ashal descendit dans la salle et constata que certains étaient déjà assis à leurs place respectives. La salle abriterait une cinquantaine de personnes ce soir, ainsi que les jours suivants. Le roi se trouvait en bout de table, à la place d'honneur. La princesse se trouvait à sa droite et Alcion à sa gauche. A la droite d'Alcion se trouvait Aphaen, et en face d'elle, Ashal. Il était donc à la gauche de la princesse... Les plats n'avaient pas encore été amené, les cuisiniers attendaient que tout les convives soient arrivés...
Ashal s'assit donc à sa place, à côté de la princesse, qui était déjà là. Elle n'avait pas traîné... Il évita de faire attention à elle au début, elle le mettait mal à l'aise. Rares étaient les personnes à le mettre dans cet état d'âme. Il n'arrivait pas à s'expliquer cela, mais sa beauté devait y être pour quelque chose... Aphaen souria, avant de prendre la parole.
- Je me permet de vous présenter mon beau-frère, Sire Ashal Amderran, chevalier et sujet de son frère. Je vous conseille de faire sa connaissance, c'est une personne que l'on aime avoir en sa compagnie, agréable, charmant, vif d'esprit...
- Je vous en pris Aphaen, n'allait pas faire croire à dame Ashenie ce que je ne suis pas.
- Et j'oubliais modeste. Mais je vous laisse vous rendre compte de cela par vous même...
Ashal avait coupé Aphaen, gêné par ses compliments qu'il jugeait faux, Aphaen de son côté semblait s'amuser de la situation... Un silence s'installa, avant qu'Ashal ne le rompt.
- J'espere que vos appartements vous conviennent princesse Ashenie et que vous êtes bien installé. Veuillez excuser la breveté de la réponse de mon frère lors de votre arrivé, mais il y avait fort à faire et ne voulais pas faire débuter le banquet trop tard par une longue discution qui aurait pu avoir lieu lors du banquet. Quoi qu'il en soit, je vous souhaite moi aussi la bienvenue et de passer un agréable séjour en ces lieux. Si vous avez un jour besoin de quelqu'un, n'hésitez pas à me faire mander. | |
| | | Ashenie Voyageur sans guilde
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| Sujet: Re: Le tournoi [privé] Sam 11 Oct - 15:51 | |
| Ashenie avait décemment été menée jusqu'à la salle de banquet. Un léger sourire transparaissait sur ses lèvres rosée. Elle contemplait un instant la table. Elle distinguait le Comte de L'Eldaïl, assis et perdu dans ses pensées, sans doutes perplexe quant au bon déroulement du projet du Baron Amderran. A l'autre bout de la table, le compte de Lancrais, dont l'habilitée à la joute ne cessait d'être vantée. Il était encore jeune, et arborait un regard sulfureux sous ses yeux verts, cachée par une chevelure brune. Voyant la jeune princesse, il la saluait promptement, d'un bref signe de tête accompagné d'un sourire. La jeune femme inclinait la tête. Son regard se posait ensuite sur les courbes du visage de la femme du seigneur organisateur. Son sourire s'était effacé, laissant place à cette expression ingénue. Son regard glissa un instant sur le seigneur Alcion Amderran, avant de trouver les traits dures du roi, douloureux à ses yeux pures. Elle subissait les aléas de la mort, et replongeait doucement dans son berceau d'illusion. On l'avait conduit à la droite du roi, et elle remerciait décemment le valet, lui adressant un sourire de façade, cependant emplit d'une gratitude sincère. « - Princesse de Sephren... quelle joie de vous revoir enfin, les secondes paraissent longues loin de votre présence. - Je vous souhaite le Bonsoir, rétorquait simplement la jeune femme, avec une politesse mélodieuse. Je crains cependant que l'engouement du tournoi laissent s'écouler le sablier avec rapidité. Permettez moi de vous féliciter aussi pour votre organisation, Sire Amderran. Il fait bon de s'éloigner un peu du tumulte de la ville, murmurait elle soudain, les yeux voilés de tristesse. » Sa parole était cependant interrompue par l'arrivée du preux chevalier, dont elle gardait les secrètes espérances qu'il relève la dignité de la cour. Elle tourna la tête un instant, et son expression ingénue et douce se posait sur l'homme, qui la fascinait dans son subconscient, bien que l'éducation lui en refusait l'idée. Elle détournait ainsi le regard, tendis que les yeux du tyran roi s'éprenaient d'une avide colère, ne supportant pas l'idée qu'elle résiste avec tant d'amertume, et qu'elle puisse accordé un regard qu'il cru gêné par sa succession au chevalier Amderran. Cependant, son élan fut étouffé par le discourt d'Aphaen, qui semblait avoir, elle aussi, remarqué le court silence qui s'était installé à l'arrivée du chevalier. Elle présentait alors son beau frère à La princesse, qui suivait l'intermède fraternel. Elle avait doucement sourit au dialogue, fixant parfois le baron, ou détournant le visage. L'intermède finissant sa course, un lent silence plongeait le petit groupe dans le mutisme, comme si personne n'eut rien à dire, hors, la cour prônait ces incessant bavardages, qui ne demandaient que leur extériorisation. C'est le chevalier qui rompit le silence, s'adressant à la Princesse, sombrant alors dans un dialogue hermétique au monde. Elle fixait ses yeux bruns, divinement expressifs, lorsque son visage lisse dégageait cette expression ingénue, et douce. Sa voix s'apaisant, la demoiselle répondait doucement, d'une voix mélodieuse et naïve, agrémenté de cette douceur fusionnée à la tendresse palpable de son existence. « - La seule idée de vos espérance me touche, et devant votre accueil chaleureux, je me dois de vous répondre que mon confort ne demande rien de plus que ce que vous offrez généreusement, et je vous en remercie. J'admire votre dévolution, et n'hésiterai... - Ashenie! L'interrompait le roi, qui la dévorait des yeux. Il me tarde de contempler les appartements miséreux qui vous sont assignés... puisque vous les dépeignez avec tant de gratitude. Quoi qu'il en soit, Sire.. messager?Ironisait il dans un rire gras. Il me tarde de vous rencontrer en duel. Les interrogations de la cour quant à votre habilité se font pesantes...» La demoiselle avait laissé glisser son regard sur Ashal, longuement, entendant l'interruption du roi. Ses yeux expressifs rencontraient ceux d'Ashal, s'y plongeaient dans un regard de désespoir, criant pour elle la prison virtuelle dans laquelle la cour la confinait. Non pas qu'elle cherchait une quelconque aide, mais elle semblait, sur l'instant, incapable de contrôler ses émois. Elle tournait gracieusement la tête, offrant à Ashal la cascade lumineuse de ses cheveux, orné d'un simple diadème qui recouvrait tout le haut de son crâne. Ses mains étaient posée sur ses cuisses, liées, et la jeune femme se tenait droite, belle, le regard ingénu, l'expression naïve, le regard voilé... | |
| | | Ashal Amderran Admin RPG
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| Sujet: Re: Le tournoi [privé] Ven 31 Oct - 16:48 | |
| Ashal resta plongé dans le regard de la princesse, n'arrivant pas à détacher son regard du sien. Il n'avait jamais fait attention au fait qu'elle avait les yeux vairons...
Il avait entendu ce qu'avait dit le roi mais n'avait pas encore répondu, captivé par le regard que lui jetait la princesse et qu'il n'arrivait pas à interpréter... Lorsque la princesse tourna la tête, Ashal déglutit et reprit ses esprits, sous le regard amusé d'Aphaen...
- J'espère moi aussi avoir l'honneur de jouter contre vous Sire, bien que je n'ai pas la prétention d'être aussi habile à l'épée que vous...
Ashal regarda le roi dans les yeux en prononçant cela. Ashal n'aimait guère le roi, et cela semblait être réciproque, même si Ashal n'en connaissait pas les raisons. Ashal détourna son regard, n'ayant pas envie de faire passer cette joute visuelle pour une provocation. Si différents il y avait, ils se régleraient sur la Lice... Voyant que tout le monde était installé, Alcion se leva, attendit que le calme s'installe et prononça ces mots :
- Gentes demoiselles, membres de la cours, Princesse Ashenie et votre Majesté, je vous remercie de votre venu en mon humble demeure et espère que les festivités seront l'occasion d'une grande joie pour tous. Je ferais un plus long discourt demain lors de l'ouverture des jeux, pour le moment place à l'amusement et à la bonne chair ! Que le banquet commence !
Et pour appuyer ses propos, il tendit la main vers la porte des cuisines, qui s'ouvrit alors, laissant sortir des domestiques, chargés de grands plats. Visiblement, Alcion avait joué grand jeu... De nombreux plats furent amenés, tous plus apétissants les uns que les autres, les cuisines s'étaient surpassées... Les plats étaient une réelle explosion de couleurs et de saveurs. Il y avais de nombreux plats de poissons et de viandes, tous accompagnés de divers légumes et sauces. Le fleuve voisin avait lui même contribué à fournir la table en poissons, montrant ainsi la pluralité d'espèce présente dans ses eaux foissonnantes. Pour la viande, nombreuses étaient les prises de chasses, mais il y avait aussi de la viande d'élevage. Néanmoins il y avait presque plus de viande différente que de poisson... Et il y avait des légumes à foisson, aussi bien pour décorer que dans les sauces ou en accompagnement des divers viandes ou poissons, mais ils étaient bien présent... Une fois tout les plats amenés et posés sur la "table" (qui tenait actuellement plus du garde manger que d'une table, tant les plats étaient nombreux), ce fut le moment de présenter la pièce maîtresse... Pas moins de quatre domestiques sortirent des cuisines en portant un énorme plateau, portant lui même un énorme sanglier... Avoir traqué une telle bête relevait presque de l'héroïsme... Le sanglier tenait plus du taureau que de son espèce... Alcion eu un sourire de fierté en voyant les regards incrédules porté sur la bête; se remémorant les difficultés de cette chasse. Le sanglier avait été rôti a feu doux et baignait littéralement dans une sauce presque plus appétissante que la viande elle même, achevant ainsi le tableau gastronomique...
En regardant la table, Ashal comprit que son frère n'exagérait pas et que le domaine allait effectivement très bien économiquement... C'était un banquet digne des invités présent et dont Alcion était visiblement très fier. Ashal fut heureux de ne pas avoir à jouter le lendemain, sinon il aurait du manger avec modération...
- Et bien mon frère, c'est ce que l'on peut appeller proposer du choix...
Alcion sourit mais ne répondit rien. Il se rassit, prit la carafe de vin qui venait d'être posée devant lui et en proposa au monarque.
- Voudriez-vous un verre de vin Sire ? Celui ci provient de mon domaine, et je dois dire qu'il est à même de faire de l'ombre à certains grands cru, tant son gout et à la fois léger et fruité. Je n'ai néanmoins pas la prétention de dire qu'il rivalise avec le vin illith... Il en viendra d'ailleur un peu plus tard durant le repas. N'allez pas croire que je vous oublie Princesse Ashenie, voulez-vous gouter à ce vin ? A moins que vous ne préféreriez autre chose ?
Ashal hocha la tête en guise d'acquiescement, il avait eu le loisir de gouter de multiples vins, et celui produit dans son domaine natal était resté longtemps son préféré... Il n'aimait pas les alcools fort à vrai dire, mais refusait rarement un verre de bon vin ou une chope de cervoise.
Pendant ce temps, la pièce maitresse de ce banquet était reparti en cuisine, afin d'être découpé. Les personnes attablés se servirent ou furent servi (dans le cas du roi et de la princesse, histoire de faire honneur à leur rang) et le repas pu démarrer pour de bon. Les conversations reprirent de plus belle, l'humeur était à la fête... | |
| | | Ashenie Voyageur sans guilde
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| Sujet: Re: Le tournoi [privé] Dim 9 Nov - 18:31 | |
| Elle gardait une lueur tenace, liée indubitablement au croisement des regards effectuées, et qui s'effaçait doucement. La teinte marron claire de ses yeux, et son visage aux traits fins, doux et délicat, restait comme un parfum qui refuse encore de s'évaporer... enivrant la psychologie pendant un temps encore. Quel effet l'homme avait pu prodiguer à la dame, qui lentement, sombrait des les illusions de sa folie. Elle n'était cependant qu'un court songe d'une joute, suivant les paroles des hommes, aux quelles elle s'était interdit d'intervenir. Car le chevalier Amderran ne méritait aucunement l'acharnement d'un roi psychopathe et meurtrier, névrosé par la colère. Elle éprouvait cette compassion tendre pour lui, unique dans son sens et ses effluves, qui n'avaient rencontré jusqu'alors aucun attachement. Elle restait silencieuse, victime de ses illusions, lorsqu'un papillon aux ailes noires se posait délicatement sur ses cheveux, au coin de ses tempes. Un mot, une suggestion, le temps que les regard se lèvent vers Alcion Amderran, et le papillon avait disparu dans un nuage de réalisme. Et personne ne semblait l'avoir vu, sauf peut être quelques curieux, assurément pas de la cour ou de l'entourage du roi, et aucun yeux lointains n'auraient pu le déceler. Ainsi, l'illusion avait été d'une discrétion étonnante, et n'était tout au pire que le fruit d'une complicité enfantine, comme pour garder un secret oublié. Mais qu'importait, la demoiselle levait son regard vairon sur le baron, et se perdait un instant dans ses traits, contemplant sa splendeur. Il annonçait, non sans fierté, le banquet proche, et semblait s'en délecter par avance. Ashenie admirait les vagues de domestiques portant ces plats plus prestigieux les uns que les autres, richement décorés et parés, pourvu de ces délicates attentions. Certes on était bien loin du raffinement du palais, et le roi semblait l'avoir remarqué, plutôt sceptique quant au plats qui arrivaient. Mais c'était plus ce sentiment royal de se croire supérieur à tout qui faisait naître cette vision en lui, plutôt qu'un réel contraste avec les mets royaux. Ashenie, quant à elle, souriait tendrement à la venue des plats, et se fichait presque éperdument de leur esthétisme, ne retenant que les efforts du baron pour plaire à la cour, et l'acharnement culinaire dont il avait fait preuve. Sa symbolique avait sans doutes plus de signification qu'un plat de dorure royale, qui n'offrait rien de plus que lui au final, qu'une étincelle de luxe. Ashenie contemplait le lourd sanglier arriver, et imaginait un instant la pauvre bête qu'il fut. Mort pour mort, elle en admirait toute la splendeur, et la pièce maitresse était un joyaux de collection qui laissait les bouches béantes d'envie. Ashenie posait de nouveau son regard sur Ashal, souriant à sa remarque tendis qu'elle ne fixait de nouveau. Il était décidément différent de ces hommes raffinés qu'elle connaissait, plus vrai, plus véritable dans ses paroles et bien moins capricieux. Tout au moins, il ne lui faisait pas un cour incessante et ridicule et semblait la traiter plus humainement que pour son titre. Elle souriait à cette idée, et dissipait bien vite ces quelques pensées, avant qu'une mauvaise langue viennent ternir l'image du chevalier. Elle l'estimait, au fond, se raccrochant aux espoirs de la joute et du triomphe. Sa longue chevelure blonde ondulait doucement le long de son corps, de ses formes avenantes et voletait çà et là. Tendis qu'Alcion parlait de vin, les yeux de Galathas s'illuminaient. Il aimait ces distractions, et semblait se complaire dans cet univers d'offrande. Ceux d'Ashenie se baissaient cependant, écoutant furtivement les aléas de la conversation, et ne se relevaient que lorsque le baron s'adressait à sa personne. Mais bien vite elle n'eut même pas le temps de répondre, que Galathas, possessif dans toute sa splendeur et irrité par les quelques troubles relatifs à Ashal, s'empressait de s'emparer d'elle, dévoilant tout haut la soumission de la dame à sa volonté. « - Oh! Baron Amderran! Servez nous donc, à moi ainsi qu'à la princesse un peu de votre vin, cela nous fera le plus grand bien! La demoiselle n'avait eut le temps de rétorquer, et se murait dans un lourd silence. Elle ne toucherait cependant pas au vin. Les alcool étant un danger pour l'ivresse de l'âme, comme la sœur Bonté le lui avait inculqué. Elle remerciait cependant le baron, posant un regard triste criant toute cette émotion fugitive sur la table du banquet. Elle trouvait alors dans un phénomène hasardeux la main d'Ashal, avant de relever le visage sous les nouvelles répliques du roi. - Bien que votre banquet soit des plus... rustre, cela me réjouit d'avoir au moins un peu de vin en de charmantes compagnie. Lançait il en regardant successivement Ashenie et Aphaen. Mais enfin, racontez moi baron comment avez vous pu... financer de telles festivités? Quant à vous chevalier, vous disposez au moins d'un frère qui sait ce que signifie l'honneur d'un nom. Nul doute que jouter avec vous sera des plus aisés, n'est ce pas princesse? Vous m'admirerez j'ose supposer, à moins que je ne me trompe... - A dire vrai, Baron de Langehack, il est vrai que ce serait ici un honneur de vous admirer... un honneur auquel je n'ai pas encore songé. Mais je suis persuadée du divertissement de votre affrontement, tout en espérant... vigoureusement le triomphe de l'habilitée... déclarait elle tendrement en fixant le baron des yeux. Puis se tournant vers Ashal, tendis que le roi, satisfait, entamait une conversation avec le baron, elle reprenait plus doucement, d'une voix posée. J'ose espérer que votre joute se passera sans encombre sir Amderran... Sans quoi, j'aurai peine à regarder les aléas de ce tournoi. Quoi qu'il en soit j'admire votre frère pour tout l'éclat dont il a fait preuve. Et vous ne semblez nullement en reste quant à l'éclat dont vous paraissez être doté. N'y voyez aucune flatterie frivole, sire, simplement un espoir sincère... » Sa voix douce et ingénue était parsemée d'un léger sourire, et on commençait à servir les plats. Elle semblait être animée d'une compassion douce et palpable, ne laissant présager aucun sous entendus dans un comportement douteux. Le roi, de temps à autre, levait un œil sur la dame comme pour s'assurer qu'aucun méfait n'était commis par le chevalier en qui il n'avait nullement confiance. La demoiselle laissait un visage pacifié, lisse, doux et tendre, animé de cette ferveur féminine posée, et calme contempler Ashal. Ca et là, quelques hommes enviaient l'intérêt que le chevalier pouvait avoir, sans le clamer que dans des murmures insolants. Le repas suivait lentement son cours... | |
| | | Ashal Amderran Admin RPG
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| Sujet: Re: Le tournoi [privé] Mar 11 Nov - 17:42 | |
| Aphaen qui était resté silencieuse, écarquilla les yeux en voyant le papillon, mais repris très vite contenance, en même temps que sa disparition. Elle lança un regard appuyé à Ashal qui n'y fit pas attention. Alcion servit le roi comme celui ci lui avait "demandé", avant que celui ci ne traite son banquet de "rustre". Ashal fut fier de son frère en voyant que celui ci ne manifesta aucune expression. Il le connaissait assez pour savoir qu'il prenait cela pour un affront personnel...
Ashal écouta la tirade du roi, en le regardant dans les yeux, mais n'eu pas le temps de répondre, Alcion prit la parole à ce moment, attirant l'attention du roi.
- Je me doute que les plats que l'on vous sert au palais royal sont d'une autre qualité. Néanmoins, je suis persuadé que vous n'avez jamais eu de sanglier de cette taille là... Nous l'avons traqué plusieurs heures durant, percé son cuir de plusieurs flèches, et même blessé de multiples flèches, il a réussi à éventrer deux de mes chiens... Cette créature était une force de la nature... Désormais, il sera un plat de roi...
Durant ce temps, Ashal écouta la princesse, il fut surpris par ses paroles et se demanda se qu'Ashenie entendait par "sans encombres"... Il jeta un coup d'œil au roi, avant de répondre sur un ton aussi bas que celui de la princesse.
- Ne vous inquiétez pas, il n'arrivera rien au roi si c'est de cela que vous avez crainte. Et je vous remercie pour vos compliments, ils me vont droit au cœur, même si je fais pâle figure à vos côtés.
- Pour répondre à votre question budgétaire votre majesté, une bonne gestion de ses terres peux faire des miracles... Néanmoins, la vrai raison de ma récente richesse vient d'un paysan. Cette personne à découvert l'année passé un filon d'argent sur les terres même qu'il labourait. Dire qu'une telle richesse est resté si longtemps sous nos pieds... La mine se trouve à l'extrémité sud de mon fief et ses rendements vont au delà de mes espérances les plus folles. Pour une baronnie comme la mienne, une telle chose est miraculeuse. En plus d'assurer sa prospérité pour de longues années...
Alcion regarda alors les portes de la cuisine s'ouvrirent et repris la parole avec un sourire.
- Sire, j'espère que vous êtes prêt à faire honneur à la pièce maitresse de ce banquet...
Cela faisait un moment que le repas que les premiers plats avaient été apporté, et à part les personnes s'étant resservis plusieurs fois, tous avaient terminé et attendaient la pièce maitresse, avec une certaine impatience. Le sanglier avait été découpé en de large et épaisse tranche, les convives furent servis et le repas continua ainsi, mêlant plaisirs de tables et discutions plus ou moins sérieuses. Le dernier plat (que nous appelons communément "dessert") arriva alors, devant le regard surpris des personnes présentes. Alcion était presque plus fier de ce plat là que du sanglier... Il se leva et prit la parole.
- Noble assemblée ! J'ai voulu innover, apporter de nouvelles saveurs à un banquet qui aurait été comme bien d'autres sans cela. J'en ai donc longuement discuté avec mon cuisinier afin de savoir quel dernier plat servir pour le banquet. Il a eu une idée absolument géniale ! Les coupes que vous avez devant vous, sont remplies de neiges provenant des plus hautes cimes de l'Anor. Je ne vous parle même pas des difficultés pour importer la neige jusqu'ici. Les autres plats sont remplis d'épices, ainsi que de compotes et de coulis de fruits, afin d'agrémenter selon votre choix votre propre plat. Nous avons tous déjà vu de la neige dans notre vie, je vous conseille donc de ne pas trop traîner pour le déguster. Une fois fondu, il ne présente plus aucun intérêt gustatif... N'allez tout de même pas trop vite, il faut prendre le temps de savourer un tel plat...
Alcion se rassit alors et regarda Ashal en souriant. Ce dernier agrémenta sa neige de coulis de groseille et de quelques épices. Il fut renversé par le mélange de fraicheur et de saveurs. Il n'était pas habitué à cela, c'était un plat innovant, c'est le moins que l'on puisse dire... Et en plus d'être innovant, il était tout simplement suculent...
- J'irais vivre dans un endroit où la neige est éternelle...
Alcion eu un autre sourire en entendant la remarque d'Ashal et parla à son tour.
- J'ai eu la même idée que toi la premiere fois que j'ai gouté à ce plat... Qu'en pensez vous Majesté ? Et vous Princesse Ashenie ? Ce plat n'est-il pas un régal ?
Une fois le dernier plat terminé, Alcion se leva à nouveau, frappa dans ses mains et repris la parole.
- Et voilà, le banquet est terminé. J'espere qu'il vous a plu à tous. Néanmoins, comme à chaque banquet d'ouverture d'un tournoi, un bal est organisé ! Et il démarre maintenant ! Néanmoins, rien ne vous empeche de gouter à la tranquilité de mes jardins. Je vous souhaites à tous une bonne fin de soirée et un bon amusement !
Des musiciens entrèrent dans la salle, et s'installerent à un endroit prévu pour eux. Presque toutes les personnes attablés s'étaient déjà levé, Ashal en fit autant et regarda son frère partir avec Aphaen, afin d'ouvrir le bal. Il les regarda danser avec un sourire sur les lèvres, se disant que son frère avait bien de la chance d'avoir épousé une femme telle qu'Aphaen. Ce n'était pas de la jalousie, seulement de la joie pour son frère. Puis il porta son regard sur le roi, qui dévorait littéralement Ashenie des yeux... Ashal eu un sourire crispé en repensant aux paroles du roi, selon quoi Ashal ne saurai pas ce qu'est l'honneur d'un nom, mais son sourire disparut aussi vite qu'il pensa que de toute manière, tout cela se réglerait lors de la joute entre le roi et lui, d'ici quelques jours... Ashal vint se placer face à la princesse et s'inclina.
Princesse Ashenie, m'accorderiez-vous l'honneur d'une danse ? | |
| | | Ashenie Voyageur sans guilde
Nombre de messages : 98 Age : 33 Localisation (RPG) : Askant Race : Humaine Métier : Princesse Date d'inscription : 17/07/2008
Fiche de personnage Age: 17 ans Argent: 50 objets:
| Sujet: Re: Le tournoi [privé] Jeu 13 Nov - 22:09 | |
| Partout, le repas de grande envergure laissait ses mets délicat enivrer les bouches nobles qui s'y offraient. La classe noble se délectait des événements , et s'apprêtait de ces atours courtois. Ici, se sur jouait les regards e,vieux et évocateurs du désir, peinture de la fin'amor qui ne laissait qu'une trace d'envie inféconde. Les yeux se croisaient en de fins regards dissimulés et rougissant tendis que l'envie augmentait ici et là. A l'autre bout de la table, on commentait les mets divins du baron lui même, savourés avec délicatesse. Les hommes se délectait de ces quelques mises en bouches avant la pièce maitresse, tendis que les femmes, conquises par les quelques plats, restaient plus prudes quant à leurs réels sentiment pour cause des apparences. Là, une charmante joute oculaire avait lieu. Le comte de Lancrais, l'un de ces jeunes hommes prometteurs, et fort habiles au tournois, dévorait des yeux la pauvre petite demoiselle De Sephren, lors d'un moment d'évasion. Elle lui avait lancé, malgré elle, et résultant principalement de ses quelques mots à Ashal, un sourire léger, néanmoins prometteur. Celui ci songeait, tendis que la dame reportait son regard sur Ashal. Il n'aimait pas cette proximité, compromettant ses chances. En face, les dames s'exaltaient sur la beauté du la viande fraiche, de l'exotisme érotique de l'inconnu du jeune homme. « - Diantre! Que ces mets sont goutûs! Oh, quelle délice. Je ne soupçonnait nullement le baron Amderran d'une telle possibilité. Quelle chance à cette.. Aphaen. - Oh oui! A qui le dites vous! Mais, dites moi mesdames, avez vous aperçu celui que l'on nomme son frère? - Bien entendu! Ce beau ténébreux, le chevalier Ashal Amderran. On dit de lui qu'il est vertueux... - Regardez cette beauté ce visage... et cette princesse! Elle qui ne désire aucun homme, il perd son temps... - Hélas, mesdames, comme tous ces faibles corps, le sien fut attiré par la délicatesse physique de la princesse.. nous irons l'informer.. soyez en sûres...» Tendis que la cour se ravissait de la délicatesse de la cuisine, le roi épiait consciencieusement les manières du baron. Il venait de l'arracher à une joute visuelle avec le chevalier, qui ne manquait pas d'audace. Trop près de la princesse... Et cela n'allait pas. Non... qu'il s'écarte, le navet. Il n'avait cependant aucun pouvoir contestataire, mais était décidé, ce soir, de rendre visite à la princesse, pou y marquer sa possession, ne serait-ce que verbalement, sinon dans une cérémonie d'abandon forcé. La dame Aphaen était aussi e ces tentatrices songeuses, mais il gardait cet affront pour la basse classe. Le protocole le lui interdisait. Qu'importait, il contemplait. « Rustre», voilà le mot qui convenait à cet habitat et ses mœurs, mais s'il feignait de démentir ses gouts, il avait apprécié les mets. Ashenie, écoutait, levait doucement les yeux sur le baron, le visage lisse et ingénu, les dernières heures du sanglier. Pauvre bête! Traquée.. mais elle avait elle même semé la mort avant de la récolter. Tant d'esprit à déplorer pour un instant de saveur. Elle avait peine pour 'l'animal, mais souriait à l'idée de l'effort entreprit pour le baron pour séduire sa cour. Elle regarda Ashal, un instant, laissée dans les aléas de l'imagination, avant de porter son regard sur chacun des membres du cercle royal. C'est alors que, durant l'explication, un léger bruissement de voix, douce en elle même, et masculine, se posait aux oreilles de la princesse comme une confiance. Elle souriait alors aux quelques mots prouvant la vertu du chevalier. Elle s'était laissée à l'imaginer sur la lice, l'épée en main, combattant le roi meurtrier, en triomphe de la justice. Alors qu'elle l'écoutait, elle replaçait doucement ses cheveux sur son visage, et dans un mouvement inaperçu, sa longue manche se déposa sur la peau d'Ashal, recouvrant sa main de toute la douceur du tissu. C'était un voile fin, orné de dorures, qui était si délicat au toucher qu'on voulu y perdre toute l'étendue de sa peau. Mais, lentement, le tissu de la manche, suspendu se laissa glisser le long de la table. Les manches finissaient leur lourde cascade sur le sol, tendis que la demoiselle plongeait ses yeux tendres dans le regard expressif du chevalier. Si des regards croisaient l'intermède, sans doute s'éterniserait on sur le jeu de l'interprétation changeante. Elle laissait arborer un visage animé d'une tendresse palpable, et rétorquait avec douceur. « - Vous vous méprenez sire.Déclarait elle doucement, dans un murmure seulement destiné à l'homme. Votre éclat importe bien plus que le mien, si misérablement esthétique face à vos nobles vertus de combat. C'est bien votre statut qui donne un sens à ma présence. Et c'est de votre statut personnel dont je m'inquiète, non de celui de cette majesté. Vous semblez autrement plus adepte d'une différence de combat. Mais vous me voyez heureuse de votre considération à mon égard. Vos mots sont...» La voix d'Ashenie était interrompue par l'arrivée e la pièce maitresse du banquet, qui ne manquait pas de provoquer les gloussement de la cour. Ashenie s'était ternie dans un mur de silence, belle, mais inaccessible. Elle n'avait mangé que peu, et par gourmandise de ces succulent plats. Mais, la récente atrocité parentale venait à restreindre son appétit. Et bien qu'elle mangeait suffisamment pour ne pas tomber malade, elle n'abusait de rien. Le baron se leva alors, exposant une nouveauté qui fit frémir la salle. Ici et là, on se demandait les gouts, les saveurs de ce plat final aux allures peu banales. Le baron était surprenant, vraiment surprenant, et marquait les esprits. Restait à voir si sa petite trouvaille plairait... Et elle fut un succès! Les femmes aimaient les saveurs, les hommes trouvaient l'innovation délicieuses. Seuls quelques déçus marmonnaient dans leur coin, sans dévoiler ouvertement un quelconque mécontentement. La princesse gouta, intriguée, la glace qui rendait ses lèvres froides parmi les quelques coulis sucrés. Elle songeait, suivant la parole d'Ashal, à ces monts enneigés, et s'était éprise d'un léger sourire, tendrement. Et le baron s'était adressé, à elle, envieux de connaître leur réaction sur sa trouvaille. Lorsqu'elle voulu parler, ce fut de nouveau le baron qui la coupa dans son élan. « - Nous sommes ravis de ce dernier plat, je crois pouvoir l'affirmer. Il est cependant étrange de manger le sol même des montagnes. C'est, je dois l'admettre, rare, et ne fait qu'illustrer pleinement votre banquet, bon baron. Dans sa voix se dénotait clairement l'ironie et le mépris, puis il reprenait, après avoir parlé d'eux à la manière d'un couple. Ne vous en faites donc pas , princesse Ashenie, je suis persuadé que quelques événement chaleureux pourront annuler cette glacial mine sur votre visage. Le plat, je présume.»La princesse avait renoncé à toute réponse, et fixait le baron, d'un air gêné. « - Je vous remercie pour ces plats délicieux, Baron Amderran. Vous avez innové et conquis les attraits de la cour, comme mes gouts personnel. Et cette invention était des plus réussies. Mes sincères admirations..» Enfin, le baron s'était levé, et annonçait le bal. Nombres de personnes s'étaient levés. Les dames de Ghent et de Trémenne, qui faisaient l'éloge tout à l'heure du chevalier, se précipitaient à sa rencontre, tendis qu'on se rapprochait de la princesse et du roi. Marguerite de Ghent affichait ces robes bouffantes et libertines, graves, dévoilant tout l'attrait féminin. Elle s'approchait doucement d'Ashal, entendant sa demande d'une oreille distraite. Derrière Ashenie, seule assise de ce quartier de table, le roi avait tressauté sous les mots du chevalier. La princesse avait regardé le couple baron, avec un sourire, un pétale de rose posé sur sa paume, l'espace d'une illusion. Elle compatissait à ce mariage vraisemblablement réussit, d'amour peut être. La voix du chevalier l'avait tiré de cette torpeur et elle l'avait regardé presque tendrement, respectueusement du moins, ans un regard franc d'émois limpides. Sans qu'elle eut le temps de répondre, marguerite de Ghent, était parvenue au niveau d'Ashal et déambulait près de lui. Son décolleté affiché lui laissait une vue plongeante, et elle lançait avec un léger mouvement de langue sur ses lèvres pulpeuses: « - Oh chevalier, vous voilà ici! Quelle surprise.. vous dansez?» Quant au roi il ne perdait pas un instant et s'élançait à la conquête de sa nuit. « - Ma chère princesse! Dansons! Allons venez...» Et d'autres femmes affluaient, tendis que les regards convergeaient vers le trouble. La princesse voulait fuir, et ne rester nulle part. Alors qu'elle s'apprêtait à s'excuser de son indisponibilité à la danse, un geste de caresse de sa chevelure lui permit de lever la main, lentement. Elle ne su pourquoi, mais elle saisit presque inconsciemment celle d'Ashal, tendue pour l'invitation à la danse. Le contact foudroyant laissait des éclaires dans les yeux du roi, de Marguerite, du comte de Lancrais et de ces autres arrivistes. La princesse elle, silencieuse, semblait se confondre dans les yeux d'Ashal. Ils étaient nombreux, et elle ne voyait que lui. Ni lumière, ni envie ni délice d'apparat ne pouvait détacher cette vision de ses yeux. Elle contemplait ses traits d'un regard doux et posé, gêné. Elle éprouvait ce désire de s'envoler, de tourbillonner dans d'autres atours que ceux qui l'étouffaient. Elle s'était levée. Lentement, elle lançait avec timidité, dans un souffle privé à son cavalier. « - Pardonnez mon geste, chevalier...» lançait elle timidement. elle clignait un instant des yeux, laissant sa main posée sur celle d'Ashal. Elle se tournait lentement vers l'assemblée, retirant sa main, laissant l'impression qu'elle n'avait que pris appui sur lui. La vérité était qu'elle ne savait ce qui l'avait poussé à ce geste, et elle se confinait dans ses pensée, proche d'Ashal, étrangement proche d'ailleurs. Le roi , lui, semblait au bord de l'énervement, et foudroyait Ashal du regard. Et Marguerite se rapprochait en minaudant du jeune chevalier, dans l'espoir d'attirer ses faveurs de danse. Ashenie plongea de nouveau son regard dans celui d'Ashal, laissait découvrir, à cœur ouvert, la sincère possibilité de choix qui s'offrait à lui. Ses yeux murmuraient pour elle la danse salvatrice de tout ce monde. Dans son fort intérieur, elle touchait les limites, et s'en irait bientôt vers les jardins plutôt que de danser avec ce meurtrier. Elle le susurrait à Ashal dans ce regard doux, et presque passionnel, néanmoins énigmatique. | |
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