Le début d\'une nouvelle vie...

Arkzan se retourna vers la porte et aperçut Algard, il lui sourit, mais il ne devait pas s'attarder...
Il carressa le cou d'Aile d'Argent puis il s'approcha d'Algard.

- Je part, je dois aller demander conseil à mon dieu, car en ce moment, je n'entrevois pas la suite de cette histoire...

Prends soin de ma fille, elle ne pourra comprendre pourquoi je m'en vais, au revoir.

Puis il sortit sur le dos d'Aile d'Argent, sans un regard en arrière.

Arrivé dehors, ils descendirent les marches du palais pour se retrouver sur la place, des gens les regardaient mais eux ne pensaient qu'à une chose...

Leyden...

Aile d'Argent poussa un cri strident puis s'envola, le plaisir de voler s'emparant de lui, Arkzan lui, était plus que jamais décidé à servir son dieu...

- Direction le Sanctuaire, dit-il doucement à sa monture et ami.

[HRPG]Je trouve assez normal que tu ne vois pas la fin de cette histoire...[/HRPG]

Quand le père d'Eloca fut parti et que celle-ci vit à qui il s'était adressé, elle courut vers Algard. Elle faillit lui sauter dans les bras mais se rappella qu'elle ne connaissait pas encore les sentiments de l'homme à son égard et il se pouvait qu'il la reçoive mal.
Puis elle se rappela qu'ils n'étaient pas seuls dans la salle.
Elle se tourna vers les rois et reines présents et, pointant du bras Algard, leur dit:

Je vous présente mon ami Algard Elendar. Je vous demanderais de ne pas le juger trop vite et d'apprendre plutôt à le connaître. C'est quelqu'un de très intéressant.

Eloca marqua une pause pour voir si quelqu'un voulait dire quelque chose. Elle remarqua avec un sourire qu'ils étaient tous impatients d'entendre la suite.

Je vais vous dévoiler mes plans.

Elle sortit un plan d'une de ses poches et l'étendit sur la table centrale. Pointant Askant, elle commença le récit de son voyage:

Je partirais dans une semaine avec les hommes que vous me confiez ainsi que nombre de volontaires près à l'aventure vers le port d'Erlest. Nous mettrons deux jours pour y arriver, et là-bas nous resterons une journée pour affreter deux bateaux et terminer les préparatifs. Puis nous aurons trois jours de navigation pour arriver à Langrand dans le pays de Goor. Nous nous ferons passer pour des marchands.
J'ai idée que les montagnes de la Queue du Dragon ne sont pas appellés ainsi pour n'importe quelle raison, alors nous dirigerons là-bas en suivant le fleuve. Je calcule que nous mettrons trois jours à traverser la forêts des Brumes Affamées si nous ne rencontrons pas de dangers. Mais cela serait très rare, alors je dirais cinq ou six jours. Puis une fois dans les montagnes de la Queue du Dragon, je ne saurais vous dire combien de temps nous mettrons pour trouver ce que nous cherchons. Pour le reste, nous verrons plus tard.
Je tiendrais contact avec vous grâce à aigle dressé pour retrouver toujours son chemin qui vous amenera mes lettres. Je dois pouvoir en trouver un ici à Askant.
Maintenant, si vous avez des questions, veuillez les poser tout de suite, sinon, je me retirerais pour commencer à me préparer.

Eloca regarda les personnes présentes une à une, attendant une question...

Algard imposa son droit de paroles en déclarant d'une voix forte, claire et assurée, presque machinallement.

-Je viens avec vous, votre majesté. Un homme en plus pourrait vous être utile, et j'ai eu une assez mauvaise expérience de ces montagnes pour vous prévenir des dangers dont elles regorgent.

[HRPG]C'est pas prévu ça... Mais tant mieux![/HRPG]

Eloca rougit.

Merci Algard, cela me fait très plaisir.

Essayant de cacher son émotion, elle se retourna vers les majestés présentes et leur dit:

Très bien, je vais à présent me retirer. Si vous voulez me poser quelque question, je serais sûrement dans mes appartements...

Eloca regarda Algard dans les yeux.

Allons-y mon ami.

Elle mit son bras sous celui de l'homme et l'entraina en dehors de la salle.

Je nécéssite sortir. Voulez vous m'accompagner?

[HRPG]Oui, on l'avait prévu[/HRPG]

Algard sortit avec la princesse. Il lui semblait qu'un manque avait été comblé depuis sa déclaration, qu'un voile s'était levé. Il avait l'impression qu'elle l'aimait et que plus rien ne pouvait désormais les séparer. Le souvenir de la défaite douloureuse intérieurement contre Marneus s'était évanouit et son esprit flottait dans un nuages de pensées heureuses telles que "Je vais passer un temps en compagnie de la princesse elfique" ou "Elle m'aime, j'en suis certain!" ou encore "Nous ne ferons qu'un". Mais une pensée mère permettais surtout d'engendrer les autre: "Et si un jour..."

Ils marchèrent un moment, puis s'arrêtèrent devant la porte désormais famillière à l'homme. il la regarda et sourit.

"On dit qu'Arferis serait la femme la plus belle de tous, mais je commence à en douter..."

Une seconde je vous en prie, j'ai un ordre à donner, attendez moi.

Eloca entra dans ses appartements et resortit peu de temps après. Algard était bizarre...

À quoi pensez vous mon ami?

Les silences de l'homme étaient plus nombreux et graves que la veille.

Avez-vous un problème?

Eloca regarda Algard.

Vous êtes pale... enfin j'imagine que vous êtes tout le temps ainsi mais il me semblait que hier vous ne l'étiez pas tant! Que s'est-il passé? Vous pouvez me le raconter... N'ayez pas peur!

Pendant leur conversation, les deux jeunes gens avaient dépassé la porte des appartements elfes et étaient arrivés aux jardins.
La princesse s'assit sur un banc et fit signe à Algard de s'assoir à côté d'elle...

Algard appréciait l'air frais du jardin, mêlé aux odeurs délicates des milliers de plantes qui le composaient. Cette endroit apaisait son coeur, le fesant oublier sa triste rencontre. Mais lorsqu'Eloca lui fit part des ses inquiétudes, son visage s'assombrit alors et l'enfer de ces pensées obscures recommençaient. Il revoyait ce visage dans la pénombre et l'expression de dégoût qu'il exprimait. Les pensées se bousculaient à nouveau dans sa tête: "Je vais le tuer, puisse ma vie disparaître par cet acte", "Je suis faible, si faible", "Il n'aura aucune pitié, je n'aurais aucune chance", "Je dois me venger, je vais me venger!".

Ses pensées dévièrent jusqu'à une sorte de rêve eveillé: Marneus se tenait devant lui, un brouillard obscur les envelloppait. Il remua les lèvre, mais ses paroles résonnaient dans la tête d'Algard "Toute ta vie, tu sera animé par cette frustration d'avoir échoué. Tu me rechercheras pour te venger, pour me tuer. Le brouillard ne disparaitra que lorsque tu auras accomplis ta vengeance. Tu ne pourras vivre en sachant que je suis encore en vie, tu vas rechercher la puissance par n'importe quel moyen. Tu ne peux te sentir faible par rapport à l'autre et c'est ce qui te conduiras à moi."

Sa vision ne disparut que lorsque Eloca le ramena à sa question. Il la regarda, elle paraissait inquiète, voire apeurée.

-Non, je vais bien, merci.

Il ne voulait en parler à personne. La pensée de cette vision à la note prophétique hantait son esprit et le rongeait de l'intérieur. Il savait que le pire serait de ne pas en parler, mais il ne pouvait se résoudre à partager ses faiblesses...

- Bien sûr, je sais mais je ne peux me résoudre à dormir en songeant aux dangers qui vous attendent. Goor est un pays sauvage et une expedition suicidaire le rend encore plus dangereux. Les dragons ne sont pas des animaux communs, ils sont dotés d'une puissance extrême et leur intelligence dépasse celle humaine. En rencontrer un est difficile, survivre à une rencontre l'est plus, mais parvenir à les convaincre de nous aider relève d'un exploit dépassant tous les espoirs! Une jeune elfe comme vous ne devrait pas tenter de telles expéditions, d'ailleurs, je doute qu'une seule elfe aie autant de courage pour avoir une idée pareille. Vous m'impressionnez et m'effrayez à la fois. Comment une telle pensée puisse parvenir à votre esprit? Comment faites-vous pour être encore en vie avec des idées pareilles?

Il se rendit alors compte qu'il était allé trop loin. Il tenta de s'excuser ou de se justifier, l'un des deux, on ne le saura pas puisqu'il se ravisa et décida de se taire...

Eloca regarda Algard. Ses traits se déformèrent et... elle éclata de rire.

Merci du compliment, je suis flattée!
Vous voulez savoir pourquoi je suis encore en vie? Très bien... Vous allez peut-être le regretter.

Un sourire malicieux parcourut les lèvres d'Eloca.

*Viens vite j'ai besoin de toi!*

Ils n'eurent pas à attendre longtemps. Très bientôt des sabots se firent entendre et la licorne Feänary, avec sur son dos Guikouk qui tenait l'arc et le carquois d'Eloca arriva. La licorne s'arrêta à leurs côtés. Eloca lui caressa l'encolure.

*J'imagine que tu sais déjà ce que je compte faire, et ce que j'attends de toi...*

La licorne s'ébroua. La princesse hocha la tête puis se tourna vers Guikouk. Elle lui caressa le dos et attrapa son arc et se mit son carquois en bandoulière. Puis elle attrapa le Kimiroan et le posa sur le banc.

Je vais vous montrer pourquoi je suis courageuse et je n'ai pas tellement peur des dangers.

Eloca accrocha la corde à son arc puis sortit une flèche de son carquois. Elle ajusta la flèche soigneusement, banda la corde puis retint son souffle et relâcha la corde et la flèche d'un mouvement bref.
La flèche fusa et se planta dans un arbre jusqu'à l'empenage.
Le tir était parfait. Force, agilité et dextérité s'étaient mêlés dans ce tir.
Le tout n'avait duré qu'une dizaine de secondes.
La jeune elfe regarda Algard.

Approchez vous, regardez la corne de ma licorne!

Eloca tendit le doigt et l'approcha de la corne. À une simple pression, une goutte de sang sortit du doigt.
Puis Eloca posa ses armes et commença à faire des pirouettes, des saltos et autres figures gimnastiques. Elle s'arrêta et dit à Algard, pas essouflée du tout par ces exercices:

J'ai laissé le meilleur pour la fin...

Elle se concentra. Au bout d'un moment, sa silouhète devint floue, puis au lieu de la princesse, un linx aux yeux verts profonds apparut. Le linx disparut car une panthère prit sa place, puis un tigre, et finalement le tigre redevint Eloca. Elle se planta devant Algard, les mains sur les hanches.

Voilà pour ce qui est de la peur du combat. Avec en plus la troupe d'elfe que mon père me mets toujours derrière, je n'ai pas à avoir peur.
De plus, je suis bien assez folle pour croire en le phénix et les Dragons. Et finalement, je suis assez gentille pour penser qu'ils ne sont pas tous méchants, et qu'ils écouteront la pauvre princesse en détresse venue sauver son peuple. Et puis, comme vous avez du vous en rendre compte, j'ai assez d'ironie... et pas mal de charme pour les convaincre de nous suivre! Cette démonstration vous suffit-elle ou voulez vous aussi voir mes pouvoirs magiques? Peut-être un petit duel?

Eloca éclata de rire. Elle était aux anges. Elle connaissait enfin l'amour, et celui-ci devait être héberluée.

Comme quoi ce n'est pas parce que je suis une princesse, ou bien une fille, que je ne sais rien faire... Je devrais peut-être vous présenter ma mère...

Algard vit le spectacle qui s'était offert à ses yeux et son avis fut alors plus positif quant aux chances de survies de l'elfe. Il étauit vrai que son opinion s'était forgé à partir de la première vision qu'il avait de l'elfe, mais il demeurait perplexe.

*Et quand il n'y aura plus sa licorne pour la protéger, et quand les armées elfiques seront décimées, la laissant seule face au danger?*

Son désir de l'aider devitn alors plus intense. Il voulait la protéger, il fallait quil la protège. Mais aussi, il lui faudra devenir plus fort afin de pouvoir pleinement accomplir sa tâche. Algard... il recherchait la puissance, le prix ou la manière important peu. Il ne pouvait vivre habité par ce sentiment de faiblesse. Il se leva, s'approcha de l'elfe. Il voulait être certain qu'elle était si forte que cela. Les gourdes s'ouvrirent toutes, masquées par ses habits. Il entreprit alors quelque chose que l'on ne pouvait pas voir en étant à la place de l'elfe et dit simplement.

-Attaquez-moi.

Algard vit un lynx, puis son épée de glace pointée sur sa gorge. Il sourit, admirant la rapidité de l'elfe. Mais fut déçu de remarquer qu'elle avait oubliée un détail: la glace ne pourrait l'affecter, la lame refuserait de pénétrer en sa chair. Trois pics se détachèrent de la lame et foncèrent sur la princesse.

*Que va-t-elle faire maintenant?*

Il gela aussi la glace qui s'était répandu autour de son corps pendant la phase d'attaque de son adversaire, au cas où...

Algard voyait tout tourner, mais son esprit restait clair. Il déroula son fouet à lame et le fit tournoyer autour de lui de telle façon que la princesse fut obligé de s'écarter du cercle venteux. Il ne s'inquiétait pas de savoir si l'elfe sera blessée ou non. Elle se dit guerrière, elle sera traitée ainsi. Et, de toute façon, lors des combat, l'esprit de combat et de compétition d'Algard prenait le dessus, annulant les autres pensées. Il la combattra comme il combattrait un ennemi.

Le jardin tournant de plus en plus vit, la vue se brouillant, la flèche puis la douleur au bras. Tout s'était passé rapidement, il voyait à présent deux flèceh tournoyer dangereusement autour de lui. Il saignait, et le sang s'envola, emporté par la tornade. Il le voyait tourner autour, de lui. Il se décide alors. Il sortit les quelques gouttes d'eau restant dans les gourde, puis l'eau traversa son habit et se gela à nouveau. Une sorte d'armure cilyndrique entourait à présent Algard. Ses poings étaient toujours serrés, la douleur et le tournis lui faisait perdre le contrôle de sa glace. Lentement, le cilyndre se décomposa. Il songea alors en son fort intérieur.

* Je ne vais pas perdre comme ça, pas si facilement... *

Ses yeux bleus se fermèrent alors, en quête de puissance demeurant cachée. Il la rassembla et, quand il ouvrit les yeux. Tout ses muscles se tendirent alors. Du cylindre sortirent des vingtaines de pics de glace, décomposant l'armure et fonçant tous sur Eloca. Certains allaient à sa gauche, sa droite et en haut de l'elfe pour empêcher toute escapade.

Eloca vit arriver les pics de glaces à une vitesse alucinante. Elle les fit ralentir d'un vent allant dans le sens contraire. Puis d'un courant d'air, en fit tomber la moitié. Mais elle fit une erreur: en faisant ceci, elle arrêtait son vent contraire, et les autres pics foncèrent vers elle. Elle en évita deux en faisant un saut sur le côté, mais une demi-douzaine d'autres la clouèrent contre le mur du jardin. Ils s'étaient plantés dans ses vêtements, dans sa jambe et son épaule.

À présent, nous sommes tous les deux coincés... Que faisons-nous?

Algard parvint à sourire malgré la douleur. Les pics fondirent et l'eau glissa sur le sol pour parvenir à l'endroit où Algard aurait eu ses pieds s'ils n'étaient pas en lévitation. L'eau remonta de la même manière qu'elle coulerait d'un vase percé, mais à l'inverse. Lorsqu'elle pénétra en la zone venteuse, elle commença à tourner, et à remplir les gourdes peu à peu. Un fois que ce fut terminé, il dit, ravi:

-Je suis, croyez-le, désolé de vous avoir infligé ces blessure, mais je voulais... enfin, être certain.

Il attendit un moment que la tornade cessent et sa patience commençait à se disperser finalement au vent qui, lui, tenait bon.

Eloca sourit. Le vent tomba d'un seul coup, tout comme Algard. Ils étaient à présent tous les deux à terre. Feänary s'approcha enfin. Eloca se releva et lui caressa l'encolure. Puis elle s'approcha d'Algard et lui tendit la main pour l'aider à se lever.

Beau combat. Tu... euh... Vous vous battez bien.

Il était un peu sonné, résultat de la tornade. Mais quand il vit la main de l'elfe tendue, il la pris. Elle l'entraîna à se relever, avec une force qui surprit Algard. Il se laissa entraîner, puis reprit ses esprits.

- Vous êtes une excellente combattante...

*Mais j'ai faillit perdre...*

- ...Vous n'auriez aucun mal à survivre aux imprévus de notre voyage...

*...Au cas où je faiblirais et que je ne serais pas assez fort pour la protéger...*

- ...Avez-vous appris à combattre avec votre père?

*...Cette chance que je n'ai pas eu...*

Algard se prit la tête dans ses mains. Il souffrait, ses pensées bousculaient son esprit et il n'était plus le même. Il doutait, depuis l'autre combat, il doutait de tout.

La question destabilisa quelque peu Eloca. Elle s'assit sur le banc.

-Non, pas vraiment... Ou plutôt si, un peu... Mon père a commencé à m'apprendre à manier une épée, les mouvements de bases, à tirer une flèche, mais c'est surtout en le regardant s'entraîner que j'ai appris de lui.

Eloca fit une pause puis continua:

-Quand Feänary est venue à moi, puis quand on m'a donné mystérieusement mon arc, j'ai commencé à m'entraîner seule ou accompagnée par un maître d'armes. Mais je préfèrais la solitude. Quand à la magie... Je suis allée dans une école spécialisée, mais mes maîtres étaient moins forts que moi et m'ont appris peu de choses.

La princesse était pensive.

-Et la multizoothropie... Mon père et ma mère m'ont enseigné comment me transformer, mais c'est là que ça c'est arrêté.
J'ai souvent combattu en entraînement contre mon père, et rarement gagné...

Elle regarda Algard.

-Je voudrais vous demander quelque chose... Je sais que cela fait peu de temps que nous nous connaissons, mais j'ai confiance en vous, et vous êtes quelqu'un de bien avec qui je voudrais entretenir une bonne relation.

Ses yeux brillaient, ses joues se coloraient.

-Pouvons nous nous tutoyer? Cela me ferai très plaisir...

Sa déclaration de confiance le touchait plus que la question finale qu'il trouva alors insignifiante comparée aux commentaires précédant. Il acquiesça et détourna la tête, songeur. Il pensait à tout et à rien, les pensées s'entrechoquaient, jusqu'à arriver au visage de Viviane. Le rendez-vous! Il l'avait complètement oublié!

- Princesse, euh... je veux dire, Eloca. Je dois y aller. Quelqu'un m'attend au dehors et il ne me reste que peu de temps.