Nom: Perolas
Prénom: Nysolan
Surnom: Mistral
Sexe: Homme
Race: Ilith
Taile: 1m90
Âge: 22 ans
Métier de base: Vagabon, mais cherche à devenir poète ou Messager, étant donné qu'il voyage beaucoup (voir histoire).
Histoire: Mistral se réveilla calmement. Cela faisait trois jour qu'il s'était replié dans les montagnes, pour apprécier la solitude qu'il aimait tant. Il pouvait dormir facilement dans les rochers, s'entourant de ses ailes blanches pour s'en servir d'un sorte de duvet. Il roula sur le côté pour pouvoir se désempétrer de ses ailes, et il les ramena dans son dos. Puis il se releva lentement, et s'avança vers la sortie de la grotte. Il sentit le vent des hauteurs fouetter son visage. Il regarda vers le bas, il ne voyait pas le sol, celui-ci était caché par des nuages. Il augmenta affaiblit légèrement la force du vent et le rendit plus doux, plus calme, puis il laissa glisser la brise sur son corps, sur son torse nu, profitant du bien être que cela lui procurait. Il ferma les yeux et leva la tête, la dirigeant face au soleil, déjà au quart de sa course céleste. Il laissa un moment ses paupières se consumer sous l'effet des rayons bienfaisants puis il ouvrit les yeux. Le vent regagna toute sa puissance, au double. Lui regardait le soleil en face, campé sur ses jambes solides pour ne pas se faire repousser vers l'intérieur de la grotte, ses poings étaient serrés et ses bras tendu, comme s'il défiait le père de vaincre son fils. Au bout de dix secondes, il referma les yeux, et plongea dans le vide, les yeux toujours clos. La vitesse était grisante, et la sensation de remettre son sort au destin fort plaisante. Il chuta sur une bonne cinquantaine de mètres avant de déplier ses ailes, se stabilisant sur le champ, bandant ses muscles puissant pour stopper la chute infernale. Il détendit ses muscles et l'envie lui prit de foncer vers les hauteurs, inaccessible à bien des créatures. Il battit des ailes de toutes ses forces, d'un mouvement ample et puissant, accélérant sa vitesse au point d'être bien plus rapide que celle de sa chute. Puis il piqua dans la direction qu'il pensait être celle de Seleya, la somptueuse, bien que petite, ville où il était né. Il avait fait son choix.
Quelque dizaines de minutes plus tard, il la vit apparaître au loin. Les tours blanches et les bâtiments aux architectures lisses, courbes et légères, surplombaient l'énorme rocher (pouvait-on appeler rocher cet immense parcelle de terrain élevée du sol par la magie ?) sur laquelle la ville avait était construite. Il du dévier légèrement sa trajectoire car la ville s'était déplacée de plusieurs kilomètres pendant les trois jours où il était partit. En contrebas filait le double fleuve de l'île d'Ernaï, qui se jetait dans la mer de chaque côté de l'île. Il descendit à son niveau, déplia une de ses jambes et laissa son pied frôler la surface, traçant un sillon dans l'eau claire. Il vit qu'il s'approchait d'un pont et se retourna pour voler sur son dos, manquant de peu que son ventre ne touche les pierres basses du pont. Il se remit ensuite à l'endroit et replia ses ailes le long de son corps, ce qui eu pour effet de le faire plonger dans la rivière. L'eau était froide, mais cela le revigora. A la vitesse où il était lancé, il lui suffisait d'incurver son corps dans une direction pour s'y rendre. Il releva donc légèrement la tête et jaillit du fleuve dans une gerbe de gouttelettes d'eau. Il déplia rapidement ses ailes et reprit son envol, séchant aussi vite qu'il se déplaçait.
Il ralentit son allure avant de pénétrer dans la ville, pour ne pas risquer de percuter quelqu'un, quoi que ses réflexes et ceux de ses paires se soient très développés sur ce point et que les accidents étaient plutôt rares, cela n'empêchait pas d'être prudent. Il passa sous plusieurs arches, fit quelques virages très serrés et s'amusa un moment à slalomer entre les tours. Peu de temps après, il arriva devant la tour de sa famille et se posa sur le balcon, avant d'entrer par la fenêtre, comme il était coutume de faire chez les Ilith. Ils n'avaient généralement aucun problèmes de vols et les quelques infiltrations de créatures non Ilith étaient toujours très surveillés. La pièce était grande et plutôt austère. Les murs d'une blancheur immaculée peinaient à faire ressortir les quelques meubles d'un doré éblouissant occupant la pièce. D'un rapide coup d'oeil, il remarqua que son père n'était pas présent. Tant mieux. Il n'aimait pas les « Au revoir ». Il s'approcha d'un bureau. Voyant qu'il n'y avait plus de feuilles sur ce dernier, il se retourna et en chercha du regard. A quelques mètres de là, sur une étagère faite des tiges d'or entrelacés, reposait un parchemin. Il tendit le bras vers cette endroit et un petit vent se créa autour de la feuille, la soulevant de son support en l'amenant vers la main tendue vers elle. Il la saisit et la posa sur le bureau. Il prit une plume de son aile, l'une de celles qu'il sentait prête à tomber (Les Ilith ressentaient chaque plume de leurs ailes à part entière, comme l'un de leurs organes, et leur pertes leur causait de la souffrance). Il la trempa dans un encrier présent sur le bureau et commença à écrire.
Je me dois de partir père,
Veille bien sur ma mère..
Je veux découvrir le monde,
Comprendre mes pouvoirs,
Découvrir de chaque chose la nature profonde,
Pour ne plus seulement l'entrevoir de nos sommets d'ivoire.
Il entendit des pas et s'arrêta là, laissant la feuille accompagnée de la plume sur le bureau. Il se dirigea vers le balcon. Se retournant, il vit son père se tenir derrière lui, tenant sa mère par la main. Il leur fit un dernier sourire et baissa la tête dernier signe d'adieux. A quoi bon écrire un lettre lorsqu'on pouvait tout se dire d'un regard ? Il s'envola vers d'autres cieux.
Caractère: Adepte de l'éphémère, souvent empressé mais s'arrêtant parfois longtemps, comme pour prendre un pause, il peut disparaître avant qu'on n'ai eu le temps de comprendre qu'il s'était envolé. Admirateur de la nature et fervent défenseur de la beauté de celle-ci. Attentif à l'extrême, peu de détails lui échappent. Il réfléchit parfois longuement avant de parler, ou parfois répond du tac au tac. Il vit à deux vitesses. Il essaye aussi de respecter son code de l'honneur, mais il arrive souvent qu'il échoue et il s'en maudit. Il essaye d'atteindre une perfection qu'il n'arrive pas à saisir.
Physique: Son visage reflète sa jeunesse. Il est plutôt beau. Ses cheveux sont blanc, son teint est pâle, quoi qu'il soit pourtant très souvent exposé au soleil. Ses yeux yeux bleus clairs brillent de curiosité. Un sourire jamais très marqué mais souvent présent. Un air toujours quelque peu pensif. Il est assez grand, son corps est effilé, comme pour gagner de la vitesse. Il est puissamment musclé, suffisamment pour pouvoir voler sans difficultés.
Signes Particuliers: C'est un élémentaliste, il a découvert à 17 ans qu'il pouvait manipuler l'air. Au début, il s'agissait surtout de faire apparaître une légère brise, à peine capable de soulever une feuille. Il peut désormais faire apparaître de petits vents capables de déplacer de objets plus lourds. Selon la largeur et la quantité d'air déplacé, la force n'est pas la même. Ainsi, un très mince filet d'air peut se déplacer suffisamment rapidement sous son ordre pour infliger de la douleur à quelque qu'un, une masse d'air plus large peut le ralentir. Mais il espère arriver à mieux maîtriser ces pouvoirs, quoi qu'il n'aime pas s'en servir contre des personne, c'est utile pour déplacer un objet à distance. Il semblerait qu'il arrive aussi quelque peu à changer le temps selon ses humeurs. Il espère un jour réussir à saisir l'essence même de l'air.
Équipement: Il possède juste un pantalon et une chemise argentés, d'un type conçu spécialement pour (et par) les ilith pour permettre aux ailes d'en sortir dans le dos. Elle se referme sur le cou grâce à une ficelle. Il possède aussi un arc et un carquois qu'il s'accroche dans le dos, ainsi que quelques couteaux de lancé. Il peux augmenter et en partie diriger les armes de jets grâce à ses pouvoirs, en modifiant légèrement leurs trajectoires ou en leur imposant un fort vent arrière, mais cela fait parfois dévier les flèches. Il dispose aussi de quelques feuilles de papier enroulées dans une de ses poches.