Être mort ou ne pas l'être...Telle est la question...

Des rochers dégringolèrent une pente. Un cri de terreur retentit. Des sanglots s'élevèrent, brisant le silence de l'aube. Le soleil éclairait à peine le sol qui était déjà humide des larmes versées par le pauvre personnage totalement défait. Là, à une trentaine de mètres plus bas, gisait un corps inerte.

-Pourquoi?

Ce murmure parvint à percer au milieu des sanglots. Après plus d'un quart d'heure à se lamenter, Lamedore arrive enfin à se relever. Il descendit tant bien que mal la paroi du ravin et arriva auprès du corps de son compagnon.

-Je... Je suis vraiment désolé. J'aurais donné n'importe quoi pour être à ta place. Tu n'aurais jamais dû mourir. Fuorst ! Je te demande pardon.

L'animal cligna des yeux et poussa un faible gémissement en tentant de se relever.

-Fuorst ! Non ! Tu... Tu... Ton dos doit être brisé. Ne bouge pas!

Les conseils du tueur de monstres n'y firent rien. Le burfos réitéra ses tentatives désespérées, souffrant à chaque mouvement, chaque respiration. L'herrin ne pu que cacher son visage dans ses mains. Luttant contre l'idée qui lui paraissait la meilleure.

*Non ! Je.. Je ne peux pas...*
-Je ne peux pas!

Une gerbe de sang couvrait maintenant les rochers alentour et le visage du jeune herrin. Ses larmes tombaient maintenant sur le pommeau de l'épée et ruisselaient le long de la lame plantée dans le crâne de son ami défint.

-Fuorst...

Ce dernier gémissement, alors que la lame sortait d'un geste vif dans un tintement clair, entraîna Lamedore en avant et il s'effondra sur son compagnon.

~~~~~~~~~~~~~~~~

Lorsqu'il se réveilla, la nuit était tombée. Il voulut jeter un dernier regard à son ami avant de commencer à réfléchir à ce qu'il allait faire quand il se rendit compte qu'il était maintenant appuyé contre un rocher d'un rouge vif perçant la noirceur de la nuit. Lamedore se dit qu'il aurait bien voulut offrir une tombe tel que celle-ci à Fuorst, il lui semblait même en avoir rêvé mais il était tellement bouleversé qu'il ne chercha pas le cadavre. Ses pensées s'emmêlaient et il ne pouvait que se dire qu'il ne pouvait pas rester au fond de ce ravin. Il se dirigea vers la paroi, son épée traînant derrière lui. Il la rangea avant d'agripper les rochers et de commencer à se hisser vers le haut. Il n'accordait plus aucun regard au rocher rouge et ne pensait plus à rien. Lorsqu'il atteignit le sommet du précipice il s'assit, ses jambes pliées contre son torse et ses bras les verrouillant. Ses pieds poussaient légèrement le sol. Il basculait d'avant en arrière. Amplifiant de plus en plus son mouvement. Son dos penchant de plus en plus vers le vide. Il se retourna alors brusquement. La lueur de la lune ne lui montra rien. Un caillou roula cependant vers lui de l'autre côté du gouffre. Se levant d'un bon, le tueur de monstre bondit et traversa le ravin, se lançant à la poursuite de ce dont il n'avait aucune idée. Son instinct lui dictait de le faire. Il tentait de suivre les bruits nocturnes pouvant lui indiquer la position de sa proie mais ils étaient rares. Soudain, à une trentaine de mètres devant lui, deux lueurs apparurent. On aurait juré que c'était des yeux. Un bruit de nappe que l'on détend brutalement retentit et les lueurs disparurent dans les airs. Lamedore resta figé. Fixant toujours le ciel obscur et nuageux. Il ne voyait absolument rien.

Soudain l'idée de la mort de Fuorst lui revint à l'esprit et son visage reprit un aspect sombre et sans aucune expression apparente mis à part la tristesse. il se laissa tomber en arrière et s'assomma sur un rocher.

~~~~~~~~~~~~

Les rayons du soleil réchauffèrent un peu le visage du jeune herrin. Il avait froid. Terriblement froid. Du blanc à perte de vue. Il ne voyait plus son corps. Il finit par réussir à extirper sa main et se rendit vite compte qu'il ne la sentait plus.

*De la neige. Je suis frigorifié. Il faut que... Que je sorte de là. *

Dans un effort énorme il parvint à se sortir de sous cette épaisse couche de neige. il déambula sur quelque mètre, manquant de s'effondrer à chaque pas. Il trouva une grotte de taille moyenne devant laqu'elle il s'étala sans réussir même à y pénétrer.

*À quoi bon? De toutes façons je vais mourir de froid. Mon rêve se réalise finalement. Je vais mourir de froid sur cette montagne. Seul. Sans personne. Sans Fuorst. Sans Fuorst qui est mort par ma faute. Par la faute de mon entêtement. Je l'ai tué deux fois. Je ne suis rien. Je ne mérite surtout pas d'obtenir ce que je désire le plus. Je ne mérite que de mourir. *

Ses yeux se posèrent sur l'intérieur de la grotte. Son obscurité était presque aussi intense que celle de la nuit dernière. Peut-être est cette ressemblance qui lui fit voir les deux même lueurs au fond de cette grotte. Il ferma alors les yeux quelques instants. Il se sentit se refroidire petit à petit. Soudain un souffle chaud lui balaya les cheveux de devant le visage... Ses yeux ne voulurent tout d'abord pas se rouvrirent. Il tenta de nouveau et sentit ses paupières se déchirer. La douleur lui fit monter les larmes aux yeux. Un léger grondement le fit alors sursauter. Se coup de sang lui fit ouvrir les yeux et il poussa un léger gémissement tellement ses forces étaient faibles. Son regard se posa alors sur une griffe à quelques centimètres de son visage. Il se sentait incapable de bouger et encore moins de se défendre. Il ne savait pas quel était cette créature mais à quoi bon. S'il devait mourir ainsi. Il ne se souvenait même plus pourquoi il avait tenté de se sauver de cette mort glaciaire de tout à l’heure. Sa vue devint rouge. Sûrement le sang de ses paupières lacérées par le froid. il les referma, se résignant à cette fin et arrêtant de se faire souffrire. La douleur de ses paupières lui semblant déjà bien faible par rapport à toutes celles qu'il avait bien pût causer autour de lui. Il était trop lâche pour penser en endurer plus. il sentit son visage s'arracher à la glace. Il ne gémit pas. la douleur ne lui parvint pas. Ses bras traînaient sur le sol rocheux et râpeux, lui arrachant des lambeaux de peaux et laissant une traîné de sang sur toute la longueur. il ne sentait plus rien. Il allait mourir et y était résigné. Il s'évanouit lorsque sa tête heurta de nouveau le sol.

~~~~~~~~~~~~

*Ça va? *
*Hein? *
*C'est bien votre langue non? *
*Heu... Oui... *
*Vous perdez beaucoup de sang. *
*Heu... *
*Vous devriez tenter de vous soigner. *
*Mais... Qui êtes vous? *
*Moi? Quelle importance? De plus vous ne comprendriez pas mon nom. *
*Je... Je ne comprends rien. *
*Pourquoi n'ouvrez-vous pas les yeux? *
*Je... Je veux mourir. *
*ha? Et vous mourrez, vous les humains, lorsque vous fermez les yeux longtemps? *
*Heu... non... Mais... Où suis-je d'abord? *
*Bah le meilleur moyen est d'ouvrir les yeux pour le savoir...*
*Mais...*
*Ha oui... J'oubliais. Vous vouliez mourir. Et bien tant pis. Vous ne connaîtrez jamais votre tombeau.*

Lamedore hésita un moment puis ouvrit légèrement ses paupières meurtries. Il était face à un mur. Une paroi plutôt. Une paroi rocheuse. Il n'osait pas bouger de peur de perdre un membre tellement il s'était sentit en mauvais état au moment où il s'était évanoui. Après un moment il leva une main et la posa près de son visage et appuya contre le sol.

Il roula sur le dos et pencha sa tête vers le côté opposé à la paroi et vit...

[HRPG] La suite est approuvée par le fondateur Wink

[/HRPG]

Il roula sur le dos et pencha sa tête vers le côté opposé à la proie et vit deux pattes imposante toutes deux de la taille d'un tronc humain, posaient l'une sur l'autre. Au dessus se tenait une tête majestueuse d'une créature légendaire: un dragon.

Lamedore le regarda dans les yeux un moment.

-Vous... Vous allez me...
*Te manger?*
-Heu... Oui... Enfin...
*Sache que je ne mangerais jamais une créature aussi barbare que toi. Je risquerais de régresser moi même... sans aucun doute...*

Lamedore le regarda un moment cherchant à savoir s'il cherchait à faire de l'humour où si ces dire lui semblaient fondés. Soudain il s'aperçu que le dragon était balafré à de nombreux endroits.

-Que... Que vous est-il arrivé?
*De quoi parles-tu?*
-De toutes vos blessures.
*Ha! Ce n'est rien. Je suis un dragon! Je ne peux pas me lamenter sur de si petites égratignures.*
-Et... Cette lance? Elle ne vous gêne pas?

Le dragon releva la tête et renâcla légèrement.

*Tu m'insultes! Mon espèce est bien plus forte que la tienne!*

Il se leva et se dirigea vers la sortie. Il boitait énormément et poussait de faibles grognements à chaque pas.

-C'est vous que j'ai poursuivit la nuit dernière.

Le dragon s'arrêta.

-J'étais convaincue au fond de moi que je poursuivait un dragon mais je n'arrivait pas à comprendre comment un simple Herrin arrivait à talonner une telle créature. Vous êtes gravement blessé. Vous n'arrivait plus à courir correctement!
*Silence!*

La tête entière de Lamedore était maintenant dans la gueule de la créature.

*Je suis tout à fait apte à faire ce que je désire.*
-Et vous désirez souiller votre majestueux palais de mon sang ô grand vantard?

Les incisives du dragon se resserrèrent un peu plus sur la gorge du tueur de monstres.

*Ne me pousse pas humain!*
-Je ne suis pas un humain!

Le bras de Lamedore avait pénétré dans la gueule du dragon et était maintenait sa dague à la verticale.

*haha! de la fierté?*
-Si vous me tuer vous aurez une nouvelle cicatrice.
*Pfeuh! Seulement du désespoir!*
-Ho non. Par contre votre honneur à vous ressemble plus à de la bêtise! je vous propose simplement de vous débarrasser de cette arme.

Le dragon recracha alors violemment la tête de l'herrin.
Une de ses énormes pattes lui écrasait maintenant légèrement la poitrine.

*Demander à un humain de m'aider! Moi! Un dragon!*
-Que vaut votre honneur maintenant que vous ne pouvait presque plus marcher?
*Tais-toi!*

La patte se fit un peu plus lourde et Lamedore commençait à suffoquer.

-Je vous admire! Je ne veux que vous aider!
*Je n'ai pas besoin de ton aide!*

La patte se souleva et le dragon recommença sa sortie de la grotte. Le tueur de monstre reprenait difficilement son souffle. Il ressentait maintenant presque entièrement son corps. Il se releva tant bien que mal et en courant le plus vite possible, saisit la lance et l'arracha d'un coup sec. Le hurlement qui suivit retenti à des kilomètres à la ronde.

*Toi!*
-oui?

Lamedore se traînait en arrière pour tenter de rester à bonne distance du monstre.

*Je vais te tuer!*

Le dragon s'élança vers lui mais Lamedore se jeta de côté. Il se pris le mur de plein fouet tout comme son assaillant.

-Je n'ai fait que vous rendre service! Vous marchait déjà plus facilement!
*Ce n'est pas grâce à toi que je sache!*
-Non! Non non non bien sûr! heu...

Le dragon regarda un instant la chevelure du tueur de monstres.

*Ne te vente jamais d'une telle chose.*
-bien sûr que non. Je ne suis pas vaniteux...
*...moi...*

*Que je ne te recroise plus jamais!*

Alors qu'il se dirigeait une troisième fois vers la sortie le dragon s'arrêta de nouveau. Lamedore se tenait devant lui et l'empéchait de passer.

*Mais Tu veux vraiment mourir ma parole!*
-Non non. Cependant j'aimerais savoir pourquoi avez-vous sauvé un simple herrin comme moi.
*Je...! Je n'avais pas le choix...*
-Quoi?

Le dragon bouscula Lamedore d'un cou de tête et sortie enfin de cette grotte. Il se retourna après quelques mètres et baissa la tête comme pour se souvenir de quelque chose qu'il avait appris il y a longtemps.

*Quand la vie d'un blond tu auras sauvé,
La vie d'un des tiens sera prolongée.*

Ses ailes se déployèrent alors dans le même bruit de nappes que la dernière fois et il disparut presque immédiatement.

Lamedore se releva éberlué. Les dragons l'attendaient... Mais pourquoi? Quels étaient ces vers... Il ne comprenait rien. Il lâcha la lance et sortie dans la neige. Il avait finalement vraiment bien fait de retourner dans cette ville. Il serait sûrement mort à l'heure qu'il est. Il continua de gravire le flanc de la montagne.
Arrivé en haut de celle-ci un magnifique spectacle s'offrit à lui. Une gigantesque montagne dépassait toutes les autres et les rendait toutes presque dérisoires. Le tueur de monstres s'étonna de voir un tapis de nuage s'étaler à quelques mètres sous ses pieds, n'ayant pas souvenir d'avoir dépassé la couche nuageux, prenant alors conscience de l'altitude à laquelle il se trouvait. Il eut une très étrange sensation de déjà vu et cela lui plu assez. Peut-être cette vision avait un rapport avec ses rêves d'enfance.
Il s'assit en souriant au spectacle. Il posa ensuite les yeux sur ses mains abîmées qui le faisait souffrir depuis son réveil. Elle ne saignaient plus depuis un moment mais Il se demandait comment ses ongles faisaient pour réussire à rester en place. Cette pensée lui fit faire une grimace en pensant aux douleurs qu'il ressentirait s'il pouvait le faire.

Soudain un hurlement tira Lamedore de ses réflexions douloureuses. Il sentit qu'il devait allait voir ce qui se passait. Il courut aussi vite que ses jambes frigorifiées le lui permettaient. Il arriva en amont d'une scène de combat. En contre bas, une dizaine d'Orcs encerclait un dragon d'une blancheur magnifique. Ils avaient réussi à lui attacher les ailes à l'aide de cordages mais ne réussissait pas à approcher de leur proie. Ses crocs et ses griffes acérées ne permettaient à personne de l'atteindre. Sa queue balayant l'air tenait à distance les lâches tentant de le contourner.
Lamedore se sentit impuissant. Dans son état, si jamais il tentait quelque chose pour le dragon reviendrait au suicide.
Juste au dessus du dragon, deux Orcs faisaient rouler un rocher au sommet d'un pend de rocher. Lamedore comprit qu'il comptaient le faire tomber sur leur proie. Son sang ne fit qu'un tour. Pensant que ces Orcs, pris un par un ne pouvait pas être si invincible que cela, Lamedore sauta dans le vide et dégringola la pente. Il se sentait transformé par la colère. Il sauta sur un rocher pour arriver en piquer sur le premier Orc. Son épée longue se planta de tout son long dans le haut de son épaule. Lamedore ne s'attarda pas à tenter de ressortir celle-ci. Il fallait absolument tuer le deuxième Orc avant qu'il ne préviennent ses compagnons. Le tueur de monstres sortit sa dague et bondit du dos du cadavre qui s'effondra ensuite pour se jeter sur le futur macabé. Son adversaire para et se mit à hurler à l'aide.

*Oups...*

La seconde main de Lamedore alla chercher son poing à lames sous son manteau. L'orc armé d'une lourde massue le repoussa et l'envoya s'effondrer dans la neige. Il se jeta sur lui, massue au dessus de la tête. L'imposante arme s'écrasa au sol. Lamedore avait roulé sur le côté. Il planta alors sa dague dans la gorge de son adversaire avant qu'il ne puisse crier de nouveau. Lamedore rangea sa dague et se dépêcha de récupérer son épée longue.

Trois Orcs arrivèrent sur les lieux du combat et se mirent à parler entre eux, sûrement pour savoir ce qu'ils devaient faire. Le tueur de monstres, couché sur le rocher que roulait il y a un instant encore les deux macabés, profita de cet instant d'inattention.

*Pas si nul mais quand même vachement con...*

Il atterrit au milieu d'eux et s'accroupis. Son poing à Lames se planta dans le pied d'un des trois monstres et la lame de son épée longue remonta par le menton d'un autre. Le troisième un peu secoué par cette apparition brandit sa massue. Lamedore para avec son épée longue. L'arme adverse fut déviée et alla décapiter sous le choc l'orc au pied transpercé. Le poing à lames se planta dans le cœur du dernier des trois qui s'effondra en même temps que les deux autres corps inanimés tandis que Lamedore se relevait en regardant la lame de son épée longue fissurée.

Un rugissement plus puissant que les autres le fit revenir à la réalité. Les cordages immobilisaient à présent entièrement le dragon. Les cinq Orcs restant se rassemblaient en riant près de la tête du monstre défait. Lui ne pouvait plus que grogner de toutes ses forces restantes. Le chef, semblait-il, leva sa lance pour la planter dans le crâne de sa proie. Soudain les cordages lâchèrent, libérant la tête du dragon qui sectionna l'abdomen de l'orc d'un coup de crocs. Les quatre autres reculèrent légèrement et leurs regards se posèrent sur Lamedore qui contournait la bête d'un oeil admiratif, les armes baissées. Il venait de couper les cordes et contemplait le résultat. Les quatre Orc,' fou de rage, se lancèrent vers lui.
À ce moment, le dernier s'envola dans les airs et celui qui le précédait fut balayait d'un coup de patte.

Le premier à arriver sur Lamedore, possédant une vieille épée rouillée tenta ce qui ressemblait à une frappe d'estoc. Lamedore tourna sur lui même en déviant l'arme d'un coup d'épée longue. Les lames de son poing vinrent bloquer la massue du second. sous le choc, les jambes de l'herrin fléchirent. Il roula en arrièrent, entraînant son adversaire avec lui, et fit passer le par dessus sa tête en prenant appuie avec ses pieds sur son bassin. Le second alla percuter le premier qui se retournait tout juste. Lamedore se jeta alors sur eux, profitant ainsi de leur confusion.

L'un des deux mit son épée rouillée au dessus de son visage alors que Lamedore abattait son épée longue sur lui. Les deux armes s'entrechoquèrent au niveau de la fissure de l'épée longue. Un morceau se brisa et alla se figer dans le front du monstre. Lamedore recula un peu, brandissant maintenant plus qu'une moitié d'épée. Le dernier des Orcs se redressa et lui fit fasse. La peur se lisait maintenant sur son visage. Il lâcha sa massue et s'enfuie.

Le tueur de monstres resta un petit moment son arme cassée toujours levée. Il la baissa enfin, rétractant aussi les lames de son poing. Il esquissa un petit sourire en repensant au regard d'effroi de l'Orc avant qu'il ne s'échappe. Un courant d'air très chaud lui balaya alors le dos entier, lançant ses cheveux devant son visage. Lamedore se lança immédiatement en avant et se retourna en rampant le plus loin possible de la source de ce souffle chaud. Il finit par se retrouver dos contre la paroi rocheuse. Le dragon approcha sa tête de la sienne jusqu'à la placer à quelques centimètres de la sienne.

-Heu... Je.. Je ne te veux aucun mal.
*Tu aurais bien du mal à m'en faire!*
-...
*Merci.*
-Pardon?
*Merci de m'avoir sauvé. Que puis-je pour te remercier?*
-Vous... Vous êtes une dragonne?

La dragonne plongea son regard dans le sien d'un air sévère et interrogateur.

-Je... Je l'ai compris au son de votre voix dans ma tête! Non non non! Je ne me serait pas permis de... Enfin...

L'herrin déglutit difficilement.

-Heu... Je fais quoi?
*Pardon?*
-Vous comptez me manger maintenant ou...?
*Hahaha! Tu viens de me sauver la vie! Pourquoi te mangerais-je?!?*
-Heu...
*Viens.*

La dragonne attrapa Lamedore par la taille sans qu'il ne puisse réagir. Le sol s'éloigna à une vitesse tel que Lamedore dû fermer les yeux. Le paysage filait à une telle vitesse que le tueur de monstre préféra refermer les yeux. Il ne les rouvrit que lorsqu'il sentit le sol le percuter de plein fouet où l'inverse. Son regard se posa alors sur une patte gigantesque comparée aux deux qu'il avait déjà vu pour le moment. Sa couleur terre étonna un moment L'herrin qui n'osait relever la tête de peur de voir...

La patte gigantesque ne faisait que s'accorder avec le reste du corps du dragon qui se tenait maintenant devant, ou plutôt au dessus de Lamedore. Lamedore le reconnut immédiatement. Il avait passé tellement de temps à admirer les croquis réalisé par les explorateur de Caar dans les livre de l'immense bibliothèque du dresseur de son enfance. Jamais personne n'avait réussit à le voire de près ou n'avait alors pas réussit à en revenir. On disait qu'il était peut-être même plus grand que le gigantesque Gorgond. Lamedore en était maintenant convaincu. Apeuré ou seulement impressionné, il commença à ramper en arrière jusqu'à ce qu'il rencontre la patte de la dragonne. celle-ci le regarda un peu étonné de son comportement. Les yeux du Dragon légendaire se froncèrent alors. La dragonne s'en rendit compte et fixa de ses yeux bleus azure celui qui devait bien faire plusieurs dizaines de fois sa propre taille. L'autre en fit de même et ils restèrent un court moment ainsi. Le tueur de monstre ne sachant plus quoi attendit patiemment de voir ce que l'on comptait faire de lui, en profitant pour admirer la créature la plus impressionnante de ce monde. Il tressaillit lorsque les yeux jaune ambre du dragon légendaire se posèrent sur lui. Cependant il n'avait pas peur. Un sentiment de gratitude l'envahissait. Il ne savait pas pourquoi et était convainque que ce sentiment n'était pas le sien mais plutôt celui du dragon. Il faible tremblement de terre les secoua lorsque le dragon de la Terre s'affala sur le sol rocailleux. Une voix des plus majestueuse s'éleva dans la tête de Lamedore. Une voix ne pouvant appartenir à aucune race doué de la parole dans ce monde. La voix du dragon légendaire.

*C'était donc vrai.*

Le sol soutenant Lamedore se mit à trembler de nouveau une solide plaque de roche le souleva dans les air avant de le déposer indélicatement sur une corniche à quelques mètres en dessous de la gueule immense du dragon couleur terre.

*Les dragons te remercient d'avoir sauvé l'une des leurs. L'honneur des dragons veut que nous te remercions pour cela. Que désires-tu?*
-Me... Ma... Mo... Moi! Vous voulez que moi, je vous demande quelque chose! Mais comment un être aussi puissant que vous pourrait devoir quelque chose à un être aussi peu puissant que moi?
*Peut-être simplement parce que tu as sauvé Lanthyus. La puissance ne vient pas seulement des muscle jeune humain. Tu...*
-Je ne suis pas un humain!

Les yeux ambré du dragon fixèrent l'Herrin qui soutint son regard avant de se rendre compte de ce qu'il venait de faire. Il baissa immédiatement les yeux l'air penaud.

-Je... Je suis un Herrin.

Un rire rauque résonna dans le crâne de Lamedore.

*La puérilité de vos dieux! Ils se permettent d'apporter sur nos terres leurs création et s'amuse à vous regarder vous débattre pour survivre et vous entre tuer. Ne pouvez-vous donc pas penser par vous même?*

Lamedore resta silencieux les yeux écarquillé par ce qu'il venait d'entendre.

-Vous... Vous voulez dire que vous, les dragons, n'êtes pas des créations de nos dieux?

La voix amusée résonna de nouveau dans la tête de Lamedore.

*Vos dieux... Écoute-moi bien. Dans ce monde il existe 6 dragons légendaire dont la puissance égale aisément celle de chacun des dieux possédant la même magie que chacun d'eux. Penses-tu réellement que "vos dieux" ai créé des être d'une telle puissance?*
-Les livres disent que le jour où les dieux ont décidé de créer les dragons légendaire, ils voulurent tester les limites de leur pouvoir de création. Il n'est dit nulle part que vous égaliez leurs pouvoirs...

Le sol sous Lamedore venait de se fragmenter, de se réduire en poussière, en sable. Le tueur de monstres venait de s'enfoncer jusqu'au coup dans ces sables mouvant avant que la pierres ne les remplacent. Il était maintenant prisonnier.

*Les livres n'ont-ils pas était écrit par les obligés des dieux. Pauvre Herrin. Le dragon du feu et moi même réunis ne ferions qu'une bouchée de ton dieux et Thorm même alliés. Les dragons n'ont jamais étaient créés par vos vaniteux "maîtres divins". Nous étions sur ces terres bien avant qu'ils ne décident tout modifier. Nous les avons laissés faire car jamais ils ne nous ont dérangés dans nos vies éternelles.*

Lamedore souriait tranquillement malgré sa position castratrice.

-J'ai toujours su que vous étiez bien plus exceptionnels que n'importe quelle créature ou peuple vivant dans ce monde. Je vous crois bien plus facilement que vous ne pouvez vous en douter. Tout à l'heure vous avez parlez de "mon dieu". Sachez que je ne lui ai jamais voué aucun culte ni allégeance. En fait, lorsque j'y réfléchit le seul but que je n'ai jamais eut dans cette vie fut de vous trouver et de vous connaître, vous et tous les votre. Jamais les dieux ne m'ont impressionné contrairement à la simple pensée que 'l’un de vous existe. Peut-être mentez vous, peut-être pas, quoi qu'il en soit je vous crois et n'en démordrait pas.

La dragonne vint se poser sur la corniche au moment où Lamedore terminait de parler. Il la trouva alors encore plus magnifique, les ailes déployées et le corps ainsi courbé. Il se tourna alors de nouveau vers le dragon élémentaire.

*On m'a d'ailleurs souvent fait des descriptions d'Arferis comme la plus belles des déesses. Elles ont toujours eut moins d'effet que le croquis fait rapidement d'une dragonne entrain de voler.*

Le rire retentit de nouveau dans la tête du tueur de monstres qui souriait.

*Je te conseil pourtant d'éviter de trop admirer ma fille je te pris.*

Lamedore déglutit difficilement et la voix éclata de rire encore une fois.

La voix de la dragonne perça au milieu des éclats de rire:

*Merci.*

Lamedore rougit avant que la voix majestueuse ne le fasse revenir à la réalité.

*Comment ce fait-il que tu ne sortes pas de ce sol rocheux?*
-Et bien... C'est que je ne suis pas magicien moi...
*Erreur, c'est que tu ne le sais pas.
-Comment cela?
*N'as-tu jamais vu de phénomènes inexplicables autour de toi et autour de toi seulement?*

Les yeux de Lamedore se perdirent dans son passé alors qu'il fixait maintenant le sol rocailleux. Ce voleur. Ce monstre. Cela aurait expliqué tellement de chose.

-Bah...
*Tu as toujours était élémentaliste. Tu n'as jamais su l'utiliser, c'est tout. Pour te remercier d'avoir sauvé Lanthyus, je te propose de réveiller ce don en toi.*
-Mais je...
*On ne refuse pas un présent de son nouveau dieu, sauveur de dragon.*

La pointe d'amusement et d'affection qui traversa le cœur du pauvre orphelin lui vida la tête. Il n'avait jamais était tend compris ou apprécié par aucune création divine. Il aura dû attendre de rencontrer les seule créature indépendante de tout Caar pour connaître ce qu'était ce qu'il prit pour l'affection d'un père.

-Je... Dragon! J'accepte! Mais avant j'aimerai savoir d'où vous vient cette légende annonçant mon arrivée, si c'était la mienne qu'elle annoncée.

Le dragon de la Terre abaissa sa gigantesque tête vers la minuscule de Lamedore.

*Je rêve depuis plusieurs décennies de ton arrivé parmi nous. Toutes mes nuits retracent ta vie jusqu'à ta mort en passant par le moment où tu refuse que je te remercie ce qui te mène alors à ta perte. Tu viens en fait, je le crois en tout cas, de me délivrer du fardeau de voir ton visage chaque fois que mes yeux se ferment.*

En ces mots, le front de Lamedore effleura l'entre naseau du dragon. Un cri perçant lui traversa les tempes et lui renversa la tête en arrière, le blancs des yeux tout retourné, la bouche grande ouverte, chacun de ses muscles contracté. Il poussait un cri inaudible lorsqu'il s'enfonça dans le sol de nouveau sablonneux sous les lueurs d'impuissances de Lanthyus et du dragon de la Terre.

~~~~~~~~~~~~~~~~

-Tu penses qu'il se réveillera un jour?
-Il n'est pas mort Lanthyus.
-Mais père! pourquoi lui avoir infligé un tel traitement?
-Cela me regarde. Grâce au don que je viens de lui faire son destin...

IL venait de se redresser.

IL regarda autour de lui et se rendit compte que son torse ne supportait que des lambeaux de tissu rouge et que son pantalon était en morceaux laissant voir la plus grande partie de son corps. Ce qui choquerait le plus un inconnu ne serait pas tant son accoutrement mais plutôt son corps en lui même. Le bas de sa jambe droite était recouvert d'une épaisse croûte semblable à de la roche de l'extrémité de ses orteils au bas de son genoux. Elle évoquait aisément les écailles du dragon de la Terre. Sur sa jambe gauche, seul son genoux était recouvert de cet étrange derme. De ses omoplates à ses coudes, ses deux bras en était pareillement accoutumés, passant par les épaules, la nuque et les côtés de son cou. Sur son visage, ses tempes, son front ainsi que le haut de son nez étaient recouvert d'un diadème de cette même matière. A sa main gauche, seule les jointures et les phalanges en étaient recouvertes tandis qu'à la main droite s'en était l'intégralité qui arborait cette étrange épiderme.
IL se leva et examina l'intégralité de son corps. Son visage ne laissant filtré aucune expression, ses yeux analisant sous tous les angles son corps, recouvert d'écaille comme de peau comme si c'était la première fois qu'ils le voyait.

-Comment vas-tu?

IL lui jeta un coup d’œil avant de détourner les yeux pour les poser sur une pierre qui passa devant lui en flottant dans les airs. IL tendit la main et elle vint se poser dans sa paume. Continuant de fixer ce cailloux de ses yeux jaunes ambres à la pupille fendue verticalement, IL leva la tête brusquement et la pierre disparut dans le ciel.

-Je vais bien merci. Qui êtes-vous jeune dragonne?
-Je... Je suis Lanthyus. Tu ne te souviens pas?
-Je ne me souviens pas avoir jamais eut de souvenir.
-De... Enfin! tu m'as sauvée la vie et je t'ai conduit à mon père.

Le dragon de la terre baissa la tête vers lui. Leur yeux maintenant identiques se croisèrent. IL tendit le bras vers l'entre-naseau et lorsuq'IL le toucha, ses cheveux d'un jaune sable s'ébouriffèrent, comme frappés par des bourrasques de vent venant du sol, arrachant les morceaux restant de son habit rouge et les envoyant haut dans les airs. Lorsque le contact fut de nouveau rompu le vent s'arrêta et le calme montagnard reprit place.

-Nous...
-Oui. Nous sommes maintenant bien moins différent que nous ne l'étions. Il semblerait que pour pouvoir renier comme tu l'as fait ton identité et ton créateur tu es du te séparer de ton passé ainsi que de tout tes biens. Je crois que tu avais déjà commençait à le faire depuis le début de ton voyage jusqu'ici mais tu ne dois plus en avoir de souvenir. Ce n'est rien. Juste des souffrances oubliées. Tu dois partir maintenant. Ton destin est ailleurs.
-Où dois-je aller?
-Suis ton instinct. L'instinct des dragons ne peut les tromper. Tu es maintenant l'un des notre.

IL resta immobile un moment et tendit sa main droite couverte de ces écailles si semblables à celles présentes sur le corps de celui qu'IL ne pouvait voir autrement qu'un père désormais. La pierre de tout à l'heure atterrit dans sa main avec une force telle que le sol craqua sous ses pieds. son corps ne flancha cependant pas d'un millimètre. La pierre rougeoyait de chaleur de par sa chute. IL ne sentait rien. Son visage n'avait pas changé d'expression depuis son réveil. Il semblait figé à jamais. La pierre laissé échapper un mince filé de fumée qui pris la direction opposée à celle dans laquelle IL était tourné. IL le suivit alors sans aucun regard aux deux dragons qui le regardaient s'en aller avec ses yeux fixait sur le mince filé de fumée.

-Nous ne savons même pas son nom.
-Il ne le connais plus lui même et ne reviendra jamais ici de toutes façons. Son destin est déjà tracé. Viens ma fille.

La dragonne s'envola, lançant de temps en temps des regards emplis d'espérance à celui qui ne quittait plus son caillou des yeux. Le dragon de la terre avait lui déjà disparu, comme par magie.

~~~~~~~~~~~~~~~~

IL marchait, torse nu et pantalon en haillon, droit devant. IL avait laissé la pierre froide depuis plusieurs heures. La nuit tombait. IL lui fallait trouver un abris ou continuer sans s'arrêter. IL ne ressentait pas de fatigue ni de craintes de quoi que ce soit. Plus aucun monstre ne l'effrayait. Ses yeux voyait toujours aussi bien maintenant que le soleil commençait à se cacher derrière les plus haut pic que l'lorsqu'il se tenait à son zénith.

*Tu es libre maintenant dis-moi...*

IL se retourna lentement en ayant cru entendre quelqu'un lui parler. Cette voix était en fait dans sa tête. Il n'y avait personne. Rien d'étonnant pour l'heure et l'endroit. La voix retentit pourtant encore une fois.

*Tu n'as plus aucun but maintenant. Que vas-tu faire?*

-Je ne sais pas.

Cette voix se trouvait dans sa tête. IL le savait et il continua de marcher dans sa première direction. IL était maintenant entouré de versant escarpé. Un glacier avait du se tenir ici il y a des années. Le soleil venait de disparaître et devant lui se tenait maintenant un lune à demi pleine.

*Lorsque cette lune sera pleine, je reviendrais. Souviens-t-en.*
-Qui es-tu?
*Ton opposé, reptile!*

IL s'arrêta. Son visage toujours figé dans la même non-expression. IL réfléchit à ces paroles et s'assit en plein milieu de ce couloir gigantesque de pierre. IL regarda la lune un moment. Alors, un hurlement qui lui sembla assez magnifique retentit dans la nuit claire à ses yeux.

Devant lui se tenait une silhouette aux yeux luisant. IL ne mit pas longtemps à se rendre compte que plusieurs autres de même forme l'encerclait. Ses yeux voyait parfaitement les corps des loups qui le fixaient, se demandant s'il était une proie, un prédateur ou rien qui importe à leurs yeux. Le chef de la meute s'approcha et vint à quelques centimètres de lui. IL tendit une main sans crainte. Le loup le fixait de ses yeux noble sans bouger. Il renifla enfin sa main. Ils échangèrent un long regard sans aucun mouvement puis le loup passa son chemin sans se retourner. En un éclaire la meute avait disparut et IL se retrouva de nouveau seul. IL porta les yeux au ciel et une immense masse le survola avant de venir se poser juste devant lui.

-Tu as changé, humain.
-Je ne pense pas être un humain.
-Ha oui! Un Herrin c'est cela?
-Les herrin ne sont pas des dragons?
-Bien sûr que non!
-Alors je n'en suis pas un.
-De quoi!
-Le père de Lanthyus m'a dit que j'étais maintenant l'un des votre.
-Le père de... de Lanthyus!

Le dragon le toisa du regard un moment.

-Ton corps à changé.

IL examina le dragon sans que son visage ne change d'un pouce. Celui-ci était balafré en de nombreux endroits et on pouvait voir sur le flanc une cicatrice encore mal refermée d'une lance.

-Vous avez été attaqués? Puis-je vous être utile.
-Encore tes propositions d'aide... Je vois que tu n'as pas tout à fait changé.

Le dragon pivota vers la droite et s'immobilisa le regard tourné vers le sol.

-Quoi qu'il en soit, en me retirant cette lance tu m'as permis d'échapper à une embuscade d'orcs. Mon honneur de dragon me dicte de te remercier même si ton acte n'a fait que me facilité la tache. Je m'en serait de toutes façon sortis.
-Je n'en doute pas. Tu parais extrêmement fort.
-Je te propose une arme.
-Une arme?
-En as-tu besoin?
-Peut-être oui... Je n'en suis pas sûr mais...
-Tais-toi. Dis juste oui et grimpe.

IL regarda le dragon un instant et ses yeux se posèrent sur l'encolure de celui-ci.

-Vous êtes sûr que...
-Je t'ai dis de te dépêcher.

IL s'exécuta. Le sol avait bientôt disparut. Son visage impassible ne laissait transparaître aucunement la crainte d'une chute ni la douleur qu'il ressentait entre ses cuisses dépourvues d'écailles.

Le dragon se posa enfin brutalement au sommet d'un col enneigé. Son passager fut alors désarçonné et IL atterrit la tête la première dans la neige. Le froid lui mordit le corps à tous les endroit dépourvu d'écailles. Apparemment ces partie était devenu tout à fait insensible à quelque forme de ressentis que ce soit.

Le dragon marcha noblement à côté de lui.

-Oups...

IL se releva et suivit le dragon dans la neige pendant quelques dizaines de mètres. Son pied gauche commençait à le faire souffrir tellement le froid l'attaqué. Cela était normal d'un autre côté puisqu'il ne portait plus qu'un haillon au niveau de la taille.

-Je viens de me rendre compte que j'aurais pu me poser quelques mètres plus loin pour t'éviter de marcher ainsi vêtu dans la neige... Je m'en excuse crois le bien.

IL ressentait parfaitement le désire de faire souffrir qui émanait du dragon mais il n'y prêta aucune attention.

Ils arrivèrent alors devant un rocher au sommet duquel dépassé le pommeau d'une épée dont la lame n'était aucunement visible, entièrement enfoncé dans la roche.

-Voila. Cependant je tiens à te rappeler que tu m'as retiré cette lance sans mon consentement. Je vais donc poser une condition. Soit tu repars immédiatement sur mon dos et je te ramène en aval, soit tu repars sur mon dos avec l'arme. Ce qui veut dire que si tu ne réussis pas à retirer cette arme, je te laisse ici dans ce froid.

IL se tourna vers le rocher sans aucune hésitation. Le dragon reprit alors.

-Il faut que je te prévienne que tous les hommes qui ont réussit à parvenir jusqu'ici et ont tenté de sortir cette épée n'ont fait que périr en redescendant penaud de leur échec.
-Je t'ai déjà dit que je n'étais pas un humain.

IL sauta sur le rocher et agrippa le pommeau de sa main gauche. Sans aucun doute dans l'âme il arracha au rocher le pommeau IL se retrouva alors avec pour seule chose dans la main, le pommeau et rien d'autre.
Le dragon riait aux éclats. Le visage du sujet de cette mauvaise farce ne put montrer son dépit et son agacement. Il sauta alors au pied du rocher et se retourna en un clin d’œil. Sa main droite, entièrement recouverte d'écailles heurta violemment le rocher qui éclata sous le choc. Le dragon avait arrêté de rire et regardait maintenant son futur passager réduire les gravas en poussière grâce à son pouvoir.

-Et bien moi je te propose de me ramener à la première altitude venu dépourvu de neige. Il n'y avait que la moitié d'une arme, j'exige que tu fasse la moitié du trajet.

Le dragon se mit de profil, son passager l'enfourcha sans mots dire, serrant de toutes ses forces le pommeau de l'épée pour se calmer. Le dragon Déploya ses ailes et ils quittèrent le sol en un battement puissant qui fit envoler la poussière restant du rocher.

IL sauta à terre avant même que le dragon ne se pose et lui ordonna de partir. IL s'adossa à un rocher en plein milieu d'un passage et y ferma les yeux pour finalement s'endormir, le pommeau toujours dans sa main.

Il dormait depuis dix minutes lorsque un nuage de poussière recouvrit son torse sans même le réveiller. La poussière se regroupa en différent endroit dans une forme bien définie et une lame se forma en continuité du pommeau La poussière devint sable et le sable devint roche. La poussière sur son torse en fit de même et forma un fourreau remplit à moitié de sable.

Lorsqu'IL se réveilla, IL découvrit la lame dans sa main. Elle avait la forme d'une queue de loup avec cette multitude de pics pointant vers l'extrémité de la pointe. Il se rendit aussi compte de la présence du fourreau longeant son dos. Il tenta de ranger l'arme dans son étui. Dans de petit bruit de crissement, le sable à l'intérieur du fourreau accueillit parfaitement la lame étrange d'une soixante-dizaine de centimètres. IL se leva ainsi armé et alors que le soleil ne faisait que pointer hors des mers infinies, une troupe lourdement armé n'échappa pas à ses yeux perçant encore loin sur le sentier obscure. Ne sachant pas si ce serait des pacifistes ou l'inverse, IL se tourna vers la paroi rocheuse. IL regarda ses mains et ses doigts maintenant recouvert de ces gants d'écailles. D'un geste vigoureux, IL enfonça ses phalanges plus solide que la pierre qui céda sous le choc et laissa ses doigts s'enfoncer. IL y prit appuie ainsi qu'avec ses jambes sur le sol et bondit jusqu'à la mi-hauteur de la paroi où ses doigts et aussi son pied s'enfoncèrent comme vos doigts pénètreraient dans un pot de pâte à tartiner. IL donna une nouvelle impulsion et atteignit le sommet où il se plaqua au sol, attendant de voir qui allait se montrer.

Un langage gras. Des habits juste un peu moins délabré que les siens. Des allures salement taillé. C'était une troupe d'Orcs. Pour ce nouveau lui, c'était la première fois qu'il en voyait. Il ne savait pas quoi en penser. C'était la première race peuplant ces terres qu'il voyait, lui n'appartenant plus réellement à aucune race. IL comprenait ce langage. Pour lui, c'était comme une langue maternelle, au même titre que la langue des dragons ou celle des loups qu'IL avait rencontré le nuit précedente:

-Le village se porte bien mieux depuis que nous faisons des sorties dans ces montagnes.
-Oui. Je me demende pourquoi personne n'avait osé le faire avant.
-À cause des dragons! Crétin!
-Ha? Et pourquoi maintenant nous n'avons plus peur d'eux?
-Et bien... Un jour un dragon s'est approché trop prêt du village. Il ne nous voulait peut-être rien mais... L'idiot du village s'est mit devant lui et l'a regardé en biai. Le dragon en à fait de même mais le plus fort du village à juste vu un dragon regarder l'un des siens de manière très attentive. Il a tout de suite pensé qu'il voulait le manger. Il a alors prit l'une des plus solide lances qu'il avait et la lança sur le dragon. Elle se planta dans son flanc gauche...

Lamedore repensa au dragon vaniteux qui était venu cette niit lui faire ce mauvais tour. Il avait une cicatrice au flanc gauche et avait parlé du lance. Lamedore, sans le voulooir, fit le rapprochement.

-Il était comment ce dragon?
-Blanc. Immaculé!
-Et alors? Qu'est ce qu'il s'est passé?
-Bah... Le dragon a attaqué le plus fort. L'idiot a attrapé la lance au passage. Il n'a pas réussit à la retiré mais il a fait hurler le dragon...

-STOP! Nous allons faire une halte ici. C'est l'heure de manger.

La troupe d'Orc s'arrêta un peu plus en amont de la position de l'élu du dragon élémentaire. IL les identifia comme une troupe de chasseur. Un cafarnaum s'élevait de la gorge où ils compaient tandis qu'il sortaient de leur sac leur casse-dalle.

-Et alors?
-Ben... Le dragon s'est retourné de nouveau. Cette fois-ci vers l'idiot. Le plus fort du village avait eut le temps de prendre une épée. Il a sauté sur le dos du dragon et lui a planté en dessous de l'omoplate. En fait... Je sais pas comment il s'est débrouillé avec sa lance mais l'épée elle, elle est pas rentrée.
-Et après?
-Bah le dragon il a bouffé le plus fort et a écrasé l'idiot en s'envolant.
-Mais comment tu sais tout ça?
-J'étais là. Moi je suis le deuxième plus fort du village vous savez... Donc comme le plus fort y était j'y suis pas allé... Je me suis contenté de regarder.... Loin. Hahaha! Vous voyez que j'ai bien fait.

Les quattre Orcs éclatèrent d'un rire stupide et terminèrent leur repas.

-Bon d'accord... Mais en quoi la mort de deux des notres nous a poussé à venir dans ces montagnes?
-Bah on s'est rendu compte qu'en fait... Tout seul contre un dragon.. On avait aucune chance mais là ils étaient deux et ils ont tenus pendant plsu d'une minute... Du coup... la montagne devient plus si dangereuse que ça. tu piges?
-Ouaiouai. Une dernière question. On chasse quoi là?

Le chef de la troupe, semblait-il, l'avait entendu.

-Mais c'est aps possible d'entendre ça! Abrutis! Ça fait deux jours qu'on traque une meute de loups! Tu débarques toi!
-Désolé chef... Heu...
-Quoi encore?
-J'ai une dernière question en fait...
-Bah vas-y... On t'attend pour repartir.
-Il faut pas qu'ils nous sèment ces loups mités.
-Ma question est... C'est qui lui?

La troupe entière se tourna vers l'endroit que montré du doigt l'Orc idiot: le haut de la paroi au moment où l'élémentaliste sautait. Il attérit habillement mais lourdement sur le sol rocheux. un petit nuage de sable tourbillona autour de ses pieds.

-Les amis! On aura au moins de la chaire fraiche pour ce soir si on a toujours pas attrappé ces loups.
-Puisque vous parlez de ça...

Les Orcs semblèrent étonnés de le voir parler si bien leur langue.

-J'aimerai vous prévenir que si vous continuez dasn cette direction avec pour seul but de tuer un seul loup je me verrai obliger de vous en empécher.
-Haha! Toi! Le gringalé? Et puis c'est quoi ces fringues? et t'as quoi sur la peau?
-Ça je ne puis y répondre moi même. Mais si vous voulez bien me faire la promesse de ne plus tenter de faire de mal à un loup ou tout autre créature résident dans ces montagnes d'ailleur, je vous promets de passer mon chemin.

*Tu éssayes de m'ammadouer le lézard?*
*Pourquoi dites vous cela?*

IL sentit un trouble en lui. Comme s'IL réfléchissait à une question importante. Cependant IL ne savait pas ce qu'IL cherchait.

-Mais c'est qu'il a l'air d'y croire à ses menaces chef. On fait quoi?
-Bah! Ça me parait évident non?

Le chef des Orcs, un peu plus grand que tous les autres, s'avança tout en parlant.

-Ce monsieur nous a dit de partir; alors nous allons partir.
-Merci de m'écouter.

L'Orc était maintenant à côté de lui.

-Je voudrais cependant vérifier que cet Humain ne nous fait pas rebrousser chemin pour RIEN!

Le tintement de la lame grossièrement poli tinta magnifiquement et propagea son écho dans toute la gorge. Sa lame venait de frapper avec toute la force de l'Orc en plein sur lépaule de son voisin. L'écaille recouvrant l'épaule était toujours aussi intacte que l'épée et l'élémentaliste n'avait pas bougé d'un centimètre. Son visage toujours sobre, les yeux fixait depuis tout à l'heure sur une grosse pierre entre lui et la troupe. IL leva lentement une main jusqu'à l'épée qu'IL portait maintenant sur son dos et commença à la sortir toujours aussi lentement.

-Je vois que vous êtes un beau menteur mais aussi que vous ne m'écouterez pas. Je vais donc, puisque vous avez en plus ignoré ma mise en garde, la mettre à éxecution.

L'arme, sortie du fourreau, se mit à tourner, comme son propriétaire faisait une vrille. Il s'immobilisa alors soudainement. Le visage à côté de celui de l'Orc. Ses yeux jaunes croisèrent alors ceux marons de celui-ci tandis que des gouttes de sang commençaient à tomber au sol, sortant par les vingt-trois entaille, formées par les vingt-trois lames de roche si finement taillées que même un nain ne serait pas arrivé à un tel résultat.

-Je ne suis pas un Humain.

Les vingt-trois resortirent dans un bruit strident tandis que le corps tombait à terre dans un bruit sourd. IL rangea son arme aucunement tachée de sang et fixa tour à tour chacun des Orcs restant.

-Le sang a assez coulé. Partez.

IL resta immobile, craignant la réaction des Orc qu'IL avait déjà deviné. Malheureusement les Orcs ne mirent pas longtemps à se décider et à charger.

Dans un soupir, IL fit un petit signe de tête et la pierre qu'IL fixait il y a un moment s'éleva et se planta dans le crâne de l'Orc en tête de la troupe sous la forme d'un épais stalagtite. Les autres s'arrêtèrent immédiatement. La pierre fila en direction du magicien et attérit dans ses mains sous la forme d'un grand baton de pierre.

-Trop tard. Vous avez déjà tous désobéis.

IL se précipita sur eux. L'un, paniqué abatit son épée de désespoire. Il frappa à côté, une extrémité du baton remonta entre ses bras, frappa dans son manton et le souleva légèrement de terre avant qu'il ne s'écroule par terre. Le baton vint ensuite parrer une autre épée. IL égallait facilement la force d'un Orc. Son pied alla se figer entre les jambes de l'Orc qui tomba à genoux, lachant son arme pour se préocuper d'autre chose. L'homme sauta par dessus l'Orc juste à temps pour éviter de une frappe d'estoc de l'un de ses voisin. IL faucha les jambes d'un qui lui tournait encore le dos maintenant qu'il était ressortit de la mêlée. IL abattit son baton qui fut parait et donna un grand coup de pied dans la tempe de celui qui tentait de se relever. IL éloigna alors l'épée avec force et assoma, à la manière d'un Base-baller, un Orc qui courait vers lui. Le haut de son bras droit parra une massue; le bout de son baton frappa le ventre d'un autre chasseur; son bras droit se détendit et envoya le poing d'écaille dans la figure du propriétaire de la massue; sa main droite vint ensuite attraper l'autre bout du baton, ce qui fit remonter celui dans le ventre du chasseur, dans son manton, et le fit faire un salto arrière. Le baton continua de tourner pour dévier une autre massue. Le frond à l'épiderme étrange vint heurter celui de l'Orc qui tomba comme ses compagnon: à terre.

Tous les Orcs étaient maintenant évanouis, à l'exeption du chef et de son remplaçant très éphémère. Ne restait debout que ce à l'apparence maintenant si étrange.

-Merci.

IL se retourna immédiatement, sur ses gardes, et vit un loup au sommet de la paroi qui le regardait. Il se retourna et s'en alla. IL en fit de même et éxamina son champ de bataille. Son baton reprit peu à peu la forme d'une pierre et lui reprennait son souffle. La bateille n'avait pas était longue mais il avait été seul. Seul un combat et bien plsu éprouvant car on doit regarder partout et attendre le danger de toutes ces directions... Il se dirigea vers le chef qui beignait dans une marre de sang. Il lanssa sa pierre qui attérit comme apr magie sur la tête de l'Orc qui tentait de se relever en se tenant quelque chose entre les jambes. Il prit alors la même posture que ses compagnons: celle de la sieste.

L'homme retira le pantalon au chef, arracha ce qui resté de son aillon et enfila le pantalon. C'était celui qui était le moins âbimé. Il sentait cependant aussi fort que les autres. Il se rendit compte qu'il avait faim. Les Orcs avait tous déjà mangé leur repas. IL posa alors les yeux sur l'Orc et y pensa un instant.

IL descendit enfin le reste du chemin menant jusqu'à la forêt des plaines affamées, un pavé de viande finalement trouvé dans le sac d'un Orc peut gourmand pour ne pas finir son repas. La viande cru ne le dérangeait pas tout comme le goût du sang de la viande qui emplissait sa bouche à chaque fois qu'il déchiquetté la viande de ses canines aussi longue que celle d'un loup.

*********************

Le premier des Orcs qui se réveilla ne tarda pas à réveiller les autres pour qu'il voyent avec lui le spectacle:

Leur chef et son second était tout deux adossés contre la paroi de pierre, encadrant des écritures rouges sang en langue Orc.

Ne sousestimez jamais un dragon...

Un grognement survint derrière la troupe qui se retourna d'un bloc. Le dragon blanc aux multiples balafres se tenait derrière eux. ILs commencèrent à reculer mais un froissement assourdissant précéda l'attérissage de la dragonne blanche qu'IL avait sauvé.
Un hurlement de loup se fit entendre au loin et le carnage débuta au milieu des cris d'agonie et de terreur.

*********************

Le gout du sang dans la bouche de l'élémentaliste changea et quelque chose en lui, lui dit qu'il aurait du essayer... Il ne savait pas quoi...juste que c'était en rapport avec la nourriture.

» Question