Meurtre à Sol'Dor

Algard se tenait devant l'imposante cité de Sol'Dor. Des remparts gigantesque permettaient à une foule de gens d'entrer et de sortir de la ville. Algard se tourna vers Dunuther, son compagnon. Il regardait impressionné l'immense ville.

- Impressionnant, n'est-ce pas.

Il ne put qu'hocher la tête pour approuver. Dunuther était sûrement le meilleur archer humain d'Argor. Il était de taille moyenne et une fine moustache poussait sous son nez. Il avait au dos un carquois et un arc elfique, pris à sa dernière victime. Il avait du néanmoins nettoyer le sang qui la tachait avant... Une épée pendant à sa ceinture et des dizaines de dagues, couteaux de lancers et shurikens était cachés dans son veston.

Ils approchèrent des portes en suivant la foule. Deux gardes surveillaient les passants. Algard et Dunuther relevèrent leur capuche de façon à ne pas se faire reconnaître. Ils étaient tous deux recherchés pour de nombreux vols et assassinats... Ils arrivèrent à hauteur des gardes, mais ceux-ci ne leur prêtèrent pas la moindre attention.

La ville était autant impressionnante de dehors que de dedans. Une foule de gens se précipitaient devant les étalages de marchands vantant leurs produit à haut voix. Des gamins jouaient prêt d'une fontaine tandis que des femmes y lavaient leur linge. Un homme était debout sur une scène en bois. Il présentait un homme (sans doute un esclave) aux enchères. Des gardes patrouillaient dans la ville pour faire régner l'ordre et la sécurité. Mais les deux hommes n'étaient pas venus pour voir tout ça. Ce pour quoi ils étaient venus attendra la nuit, lorsque toutes les oreilles indiscrètes dorment et qu'on ne peut voir leur visage, masqué par la nuit.

Ils cherchèrent rapidement des yeux une auberge où ils pourraient passer la nuit. Ils trouvèrent une auberge nommée: Aux trois sangliers. Ils entrèrent et découvrir une auberge mouvementée. La musique faisait danser les ivrognes sur la table. La bière coulait à flot et ce n'était pas l'ambiance qui manquait. Ils avancèrent vers l'aubergiste et Dunuther demanda sous sa capuche:

- Nous voudrions passer la nuit ici.
- Mais, très certainement, mon p'tit gars! Ca sera 7 écus.

Ils payèrent et partirent avec la clé. Ils gravirent l'escalier et arrivèrent à l'étage. Le calme revint et ils marchèrent jusqu'à leur chambre. En ouvrant, ils se trouvèrent face à deux matelas posés à même le sol. Un petit lavabo était accroché au mur dans un coin. On pouvait apercevoir dans les murs des trous à rats et quelques insectes rampaient au sol.

- Je pense que je vais passer la nuit dehors, à attendre notre client, déclara Algard.
- Tout à fait d'accord avec toi.

Il jetèrent la clé parterre et sortirent sans même fermer la porte. Ils descendirent les escaliers, se frayèrent un chemin parmi les ivrognes et arrivèrent enfin dehors.

- Bon, maintenant on attend la nuit. Va voir si tu peux t'acheter d'autres shurikens, je vais amener Vroal et Torsac à une écurie.

Ils se séparèrent. Algard marcha jusqu'à l'entrée de la ville pour aller chercher les chevaux. Ils les avaient laissé dehors pour ne pas qu'ils soient encombrant lors d'une éventuelle fuite si les gardes les avaient reconnu. Ils sortit de l'agitation de la ville et marcha dans la campagne jusqu'à l'endroit où se trouvaient les chevaux. Ils les découvrit en train de brouter. Vroal était un magnifique étalon noir qu'Algard avait découvert dans la forêt de Wersëd. Torsac était un cheval brun avec une longue crinière noire. Il les amena dans la ville, prenant soin de cacher son visage aux gardes. Il chercha un moment l'écurie et la trouva finalement, à l'ouest de la ville. La nuit n'était pas encore tombée. Il fit un tour dans la ville, s'arrêtant à l'armurerie pour trouver d'autres armes. Le soir arriva. Il retourna à l'entrée des trois sanglier. Dunuther y était déjà. Il s'amusait faire tournoyer un couteaux en l'aire, puis à le rattraper par le manche. Il le vit et arrêta son activité.

- Je suis prêt, on peut y aller.

Ils se rendirent au sud de la ville, dans les quartiers peu fréquentés de la ville. A l'endroit où ils avaient fixé le rendez-vous, quelques semaines plus tôt, se tenait une silhouette encapuchonnée. Ils s'avancèrent et la silhouette se retourna:

- Ah, vous êtes là! J'ai cru que vous n'alliez pas venir.
- Vous avez fait appel à la main de feu. Qu'attendez-vous de nous.
- Hé bien, j'aimerais que vous assassiniez deux personnes. Eloca Ellemíre Anàrion, princesse des elfes et Asarion, roi des humains.

La surprise des deux assassins fut grande.

* Il veut qu'on assassine deux nobles! *
- Et avez-vous au moins de quoi payer?
- Je vous donnerais 500 écus. 250 maintenant et 250 quand le travaille sera accomplit. J'aimerais que vous vous débarrassiez de ces deux personnes car, voyez vous...

Algard le coupa net.

- On le fera. La main de feu ne demande que cible et récompense.

L'homme fut surpris, mais acquiesça. Il tendit une bourse remplie d'écus et dit.

- Le roi Asarion vit dans le château de Sol'Dor, au centre de la ville, et la princesse doit arriver par bateau dans quelques jours. Elle se rend à Askant pour participer au grand conseil.

Les deux hommes partirent. Algard dit à Dunuther:

- Je me charge du roi tout seul. Va à Askant et attends-moi, nous tueront la princesse à deux, elle doit être surprotégée.

Dunuther acquiesça et coura vers l'écurie pour y prendre son cheval. Algard se rendit au centre de la ville. Il n'aimait pas attendre: un roi mourra ce soir.

Algard courrait à travers les grandes rue de la ville. C'était une course silencieuse, personne ne devait l'entednre. La ville qui était si animée la journée était maintenant plongée dans les ténèbres de la nuit et on entendait aucun bruit, à croire que la ville était vide.

Il arriva à la hauteur du château du roi. Un immense édifice de pierre se dressant tel un colosse, dominant la ville. Le château avait été construit pour le confort, pas pour la guerre. Les toits étaient néanmoins gardés par des sentinelles et l'entrée par deux gardes. Algard observait derrière une maison, dissimulé par la nuit. Il songeait à la stratégie à adopter. deux gardes à l'entrée, et un sur chaque tour de l'édifice, cela faisait en tout six gardes, car les torus étaient construites aux quatres angles du bâtiment.

Si je tue les deux gardes de l'entrée, ceux du toit vont me voir et sonner l'alerte. Mais si j'essaie de tuer à distance les gardes du toit, ceux de l'entrée ne vont pas le voir. Mais je ne dois pas faire de carnage. Il suffit d'un mort découvert pour qu'on sonne l'alerte et qu'on me cherche dans toute la ville. Il faut donc que je les empêche de faire quoi que ce soit, sans pour autant qu'ils soient morts.

Une idée lui vint aussitôt à la tête.

Je vais les geler. Nous sommes à une époquee froide. Il ne remarqueront pas tout de suite qu'il fait plus froid, et mêm s'ils le remarquent, ils ne front pas attention. Puis, je vais soudainement baisser la température autour d'eux pour les farie tomber en léthargie. Mais seulement ceux d'en haut, les gardes de l'entrée ne sont pas important, je peux les contourner.

Utiliser sa magie à distance demander plus d'énergie. Il ne s'en soucia pas, il n'en avait pas besoin de beaucoup. Il fit tomber les quatre gardes en même temps. La voie était libre. Il contourna l'entrée pour escalader le château de derrière.

Il fit un détour pour éviter les gardes et arriva à l'opposée de l'entrée. Il sortit une gourde et extrait l'eau grâce à son don. Il la déforma et la gela pour donner deux petits pics. Ils s'en servit pour escalader. Arrivé à une certaine hauteur, un petit muret d'un pied de large et faisant le tour de l'édifice lui permit de se mettre debout. Les pics improvisés fondirent et se remirent en place dans la gourde sous forme liquide. Il marcha le long du muret pour trouver la chambre du roi. Il fit le tour du bâtiment mais ne la trouva pas. Les fenêtres dévoilaient des salles de banquet, des grands hall et d'autres pièces... Il continua donc son ascention pour arriver au deuxième étage. Arrivé au second muret, il en fit le tour et s'arrêta devant une fenêtre formée de mosaïques donnant sur la chambre du roi. Il était là, dormant pour la dernière fois dans un confortable lit à baldaquin. Son épée dont le pommeau était en or était accrochée au mur. Une petite lucarne était placée au dessus de la fenêtre. Il sortit deux gourdes et en versa le liquide par l'ouverture. L'eau coula le long du mur jusqu'au sol. Il l'éleva alors et la fit s'envoler jusqu'à l'épée. Il gela quelques goutes pour en faire un totu petit couteau. Le couteau coupa la ficelle qui retenait l'épée. Celle-ci tomba et l'eau se durcit pour la rattraper. Elle enveloppa ensuite le l'épée de façon à ce qu'elle soit entièrement recouverte de glace et qu'elle tienne debout toute seul. Il fit voler l'arme jusqu'au lit. Le roi était couché à plat ventre, légèrement sur le côté. Il le fit tomber en léthargie pour s'assurer qu'il ne se réveille pas. Puis il glissa l'épée sous son corps. Il la retourna de façon à ce que la pointe soit dirigée sur le torse du roi. Le plan était parfait. La glace se fondra pendant la nuit grâce aux torches enflammées fixées contre le mur, lorsqu'elle fondra, le roi ne sera plus protégé, car la glace ne recouvrira plus la lame. Le poids du roi le fera enfoncer l'épée dans son corps jusqu'à ce qu'il meure. Alors tout le monde croira qu'il s'est suicidé, car personne n'a put entrer, vu que les gardes n'ont rien vu. Ils ne soupçonneraient alors personne et Algard ne craignait rien. Les preuves vont de toute façon fondre. Il descendit le mur à l'aide de nouveaux pics. Arrivé en bas, il courut derrière une maison. De là, il ôta le sort qu'il avait jeté aux gardes du toit et partit en courant. Ce genre de missions lui demandait beaucoup d'énergie car il maniait beaucoup la glace pour arriver à ses fins. Il alla vers l'écurie, détacha son étalon et partit au galop. C'était le meurtre parfait.