Pitoyable

Rien...Eldarion n'est plus rien. Peut être un elfe déchu, qui erre dans les Terres de Caar sans but. Vivant de la misère des autres, volant et ne s'attachant à personne.
Une ombre, une carcasse vide, sans cœur; une ombre qui passe à travers tout, rien ne l'afflige, rien ne l'arrête.
Certains le diront brigands, d'autre mercenaire. Certains le prendront pour une ombre, ou un tour de leur imagination. Peu de gens le voient, enfin peu de gens vivant...la seul chose qu'ils voient est un gete qui leur semblent insignifiant. Simplement un petit mouvement de la main droite...

La nuit...magnifique. Une étoile éclaire le visage de l'elfe, ou du moins ce qu'il en reste. Un visage ravagé par la haine et la désolation, un visage signe de mort...Les hauts murs apparaissent. Bien sur la porte est fermée...comme vous le savez rien n'arrête un homme sans but...quelques sauts, l'elfe est sur l'enceinte. Un garde le voit, puis entend un mugissement en bas, il regarde, ne voit rien...il se croit fou...l'ombre est oubliée.
Eldarion arrive sur un toit. Il marche de tuile en tuile repérant à l'aide de son regard furtif celle qui pourraient se dérober sous ces pieds et les évitant avec la plus grande attention. Puis il s'aperçut ue les rues étaient désertes et s'allongea sur ce toit...pas très confortable mais il s'en acomoderait. Il avait connu pire. Il sent contact chaud et réconfortent et s'endormit immédiatement au côté de la seul chose qui le maintenait en vie.

Cela fait plusieurs jours qu'Eldarion à élu son domicile ici. Vivant au dehors, il préfère dormir ici que dans une auberge cependant il passe la majeure parti de son temps dans une petite auberge sombre de la capitale.

Comme chaque jour, il pousse la miteuse porte de bois rongé par les mites. Il s'assoie à la même table que toujours. Il interpelle d'une forte voix le propriétaire.
Une bière s'il vus plait. Et aussi un plat chaud, n'importe quoi.
Celui-ci ne le regarda même pas.
Sa arrive...
Il partit dans la petite salle de derrière et revînt quelques minutes après, tenant dans une main une choppe et de l'autre une assiette.
Sa fera 10 pièce d'orComme chaque jour, Leigor qui avait jusqu'à présent fait profile bas, saisit dans sa forte mâchoire, la bourse du propriétaire et l'amena à l'elfe arnaqueur.
*Qu'est ce qu'ils sont naïf...toujours pas compris que je leur donnait leur argent...*
L'elfe saisit de ces mains adroite la bourse, saisit quelques pièces puis la redonna à Leigor qui la remit à sa place. L'elfe tendit les quelques pièces que l'homme saisit de ses grosses main et les fourra dans sa bourse. Eldarion ne pu s'empècher de faire un petit rictus, un petit sourrire caché par sa capuche.
L'elfe ne fit qu'un gorgée de la bierre et mangea rapidement son plat avant de ressortir de l'auberge par la porte miteuse.

*...fatigué...la solitude pèse...*
Eldarion avait, au cours de ces journées passées à la taverne, entendu d'une compagnie, la compagnie de la Hallebarde...ils semblaient regrouper et partager les intérêts et la façon de penser de la créature sans cœur qu'était devenu l'elfe.
Il s'était approché doucement de celui qui en avait parlé, puis l'avait fait sortir de l'auberge avec une dague dans le dos...la il avait bien été obligé de parler...cette homme, grand et forts avait tout de suite compris qu'il était en face de quelqu'un qui n'avait rien à perdre, les plus dangereux. Bien sur il avait parlé et même très vite quand il avait aperçu le tigre blanc arriver. Il n'avait dit qu'une seule chose,
Elthena
Puis l'elfe et son tigre disparut...il se crut fou un instant puis sentit la douleur encore présente de la dague dans son dos, ce n'était pas un songe.
Il faisait nuit, une ombre rôdait dans la ville depuis peu, parfois courant dans les ruelles sombres, parfois semblant planer sur le toits des habitations.

Eldarion avait fait plusieurs fis le tour de la ville, plusieurs victimes à déplorer, tout ceux qui s'était mis en son chemin. mais cela importait peu. Il avait saisit une arbaluète et quelque carreau dans forge avant de partir en courant, poursuivit par le propriétaire.
Il était retourné ou il avait logé pendant quelques temps puis s'était rendu à la porte nord de la ville avec tout les soldats en faction aux trousses.

Une fois sorti, il monta sur Leigor puis parti, ne puvant plus être ratrapper. Il entendait les murmures des soldats, fulminant puis la voix grave de leur chef.

Cette ville apartenait maintenant à son passé.