Sous la ville

Le début ici

Marneus déambulait dans les souterrains depuis un moment, tenant sa torche au dessus de sa tête, et passant son autre main sur les mur. Les murs était poisseux, suintant d'humidité. Marneus rencontra quelques portes (sûrement fermées à clefs), mais cela ne l'intéressait pas, il voulait aller plus loin dans les souterrains...

Un moment, il s'arréta net, ayant cru percevoir un autre bruit que celui de ses pas. Si quelqu'un était là, il n'aurait pas pu le manquer, avec sa torche brillant comme un phare !
Il attendit, retenant sa respiration. Il porta sa main libre sur le pommeau de sa dague, attendant que l'autre se montre...

Puis un chat apparu au coin du prochain tournant et se mit à miauler. Marneus poussa un soupir de soulagement...

Il continua sa route, allant toujours plus loin.
Il tomba même sur une crypte à un moment, il y avait au moins trois sarcophages. Mais il n'avait pas vraiment envie de jouer les profaneurs de tombes...

Il faisait nuit, Eblenn était arrivée à la ville principale, celle qu'elle avait marquée sur sa carte comme étant la plus importante.
Elle n'avait plus rien à faire, elle avait laissé sa jument noire à l'écurie, soigné les gens qui l'avaient appelée au devoir ... Que faire ? De l'exploration !

Sans trop savoir comment elle avait fait, Lyne se retrouva dans les souterrains de la ville. Vu qu'ils étaient au plus bas, il faisait tout de même froid. Alors, son col était remonté jusqu'à son nez, lui donnant l'apparence d'une voleuse.

Elle continua sa route sans craindre le moindre bruit ... En chemin, elle croisa plusieurs rat, couinant lors de son arrivée. Et puis, un chat l'effraya alors qu'il courait à vive allure. Eblenn retint un hurlement de peur. Après la course du félin, elle laissa échapper un léger soupir de soulagement mais ... Une lumière extrêmement vive la fit sursauter une seconde fois.

Cette fois, il y avait bien quelqu'un derrière le mûr où elle se trouvait. Elle sortit ses dagues et garda son sang froid ... Au cas où ...

Marneus s'arrêta net, il croyait avoir entendu un bruit bien particulier, celui de l'acier frottant contre un fourreau. Il sortit lui aussi sa dague, prenant celle empoisonnée. Il ne pourrait pas prendre l'autre, à cause de la torche.
Il continua à avancer prudement, mais sans ralentir, après tout si il y avait quelqu'un, il l'aurait depuis longtemps aperçu, avec la lumière que projetait la torche. Il regarda le mur, ce dernier faisait un coude. Si il y avait quelqu'un se serait sûrement de l'autre côté...

Il ralentit son allure, se tourna dans la direction que prenait le soutterain, et continua à avancer de quelques pas comme cela sur le côté. Une fois le coude franchi, il leva la torche pour voir plus loin.
Là, à peine une dizaine de mètres plus loin, se tenait une femme avec une dague dans chaque main, et un col lui montant jusqu'au nez.
Marneus prononça un juron, lacha la torche et prit sa dague qui se trouvait dans sa botte, puis il se mit en garde, attendant que l'autre attaque...
La torche était par terre, toujours allumée.

Marneus réfléchi sur les raison de sa présence. Soit cette personne était là pour lui, soit c'était une méprise...
Quoi qu'il en soit, Marneus se préparait au pire...

Elle n'avait plus rien à craindre ... Du moins, c'était ce qu'elle pensait rien qu'en voyant l'allure de l'homme en face d'elle. Lorsqu'il se montra devant elle, Lenn eu le réflexe de frotter ses deux lames l'une contre l'autre en étant prête à se défendre. Quelques secondes passèrent, aucunes des deux personne n'attaquèrent. Alors, Eblenn rangea ses dagues sous sa robe grâce à deux gestes symétriques, venant de ses deux mains.

La jeune femme fit un quart de tour, elle se retrouva de côté par rapport à l'homme en face à elle. Elle croisa les bras et s'appuya contre la paroi humide. Elle qui n'avait plus trop l'habitude de parler, entrouvrit, tout de même, les lèvre derrière son col pour discuter calmement.

" Je n'ai pas l'intention de tuer ... Soyez sans craintes ! "

* Méfions-nous ... Il n'a pas l'air d'être honnête ! Enfin, même un médecin a plus d'un tour dans son sac ! *

Pensa-t-elle en fermant les yeux.

Marneus n'était pas totalement rassuré... Cela pouvait très bien être une ruse... Lors de son "apprentissage", il avait vu des personnes dégainer leur arme à une vitesse inouï. Il en faisait parti...

Il regarda la femme qui s'était adossée au mur.

Marneus remit sa dague dans sa botte, mais il garda l'autre à la main...
Puis il se pencha lentement pour ramasser la torche, tout en gardant la femme dans son champ de vision, comme ça, si elle tentait quelque chose, il aurait le temps de réagir.

Marneus se releva et leva la torche. On y voyait déjà plus clair.
Il regarda la femme. Apparemment elle n'éprouvait pas de crainte. Elle ne devait pas savoir que s'était un assassin, ou alors c'était un piège pour lui faire baisser sa garde...

Il continua à regarder la femme sans rien dire, en tenant sa dague. Visiblement, il attendait qu'elle parte...

Eblenn resta adossée au mûr, elle observait l'endroit sans se soucier de l'homme qui se trouvait derrière elle. Son regard s'assombrit alors qu'elle se remit face à l'homme à quelques mètre d'elle. En un réflexe, elle était capable de sortir, de nouveau, ses dagues au cas où ... Maintenant, elle avait encore moins confiance en lui.

* Bien ... Tout cela sent mauvais ... Il veut ma peau ? Il ne l'aura en aucun cas ! *

Winn Breanainn ne bougeait toujours pas, elle était pas prête à partir, ni à combattre d'ailleurs. Il n'y avait rien de bon chez ce type masqué ... Il avait l'apparence d'un assassin ou d'un voleur ... Lenn, était toujours immobile, quand décidera-t-elle de bouger un jour ?

[ Je suis à court d'inspiration ... Je ne vois pas ce que je devrais dire ! ]

Marneus n'esquiva pas un geste lorsqu'elle se remit face à lui, elle commençait à s'impatienter apparemment... Ou alors, elle commençait à avoir peur de lui...
Marneus attendait tout simplement d'être sûr quelle n'allait pas tenter de le poignarder dans le dos lorsqu'il passerait...

Marneus commençait réelment à en avoir plus qu'assez, si elle n'avait pas d'intention mauvaise, elle serait déjà partie...
Marneus évalua la situation. Il rangea sa dague empoisonné.
Il fit un pas en avant... et lui envoya un puissant coup de pied dans la cheville, la faisant chuter.
Il sortit sa dague de sa botte, mit son pied sur sa victime pour qu'elle ne bouge pas, et la menaça de sa dague, un sourire aux lévres...
Il approcha la dague de son coup, et lui traça un sillon sur la gorge, enfonçant la dague juste assez pour que le sang coule, mais pas assez pour la tuer.
Il se releva et lui envoya un coup de pied dans les côtes... Il en avait marre de croiser des gens quand il voulait être tranquille...

Il enjeamba le corps et continua son chemin, la torche levée, comme si rien ne s'était passé...

Marneus continua sa route, passant près de portes, de bifurcations, voir même de cryptes...

Il ne savait pas depuis combien de temps il était là, quand à la direction, c'était simple, il était allé toujours tout droit depuis qu'il était entré dans les tunnels...

A chaque fois qu'une ouverture s'ouvrait sur un côté du tunnel, il s'arrétait pour voir à quoi il avait affaire : autre partie du tunnel, crypte, dépot de contrebandier...

Justement, une ouverture s'ouvrait sur sa droite, il ralentit sa marche et regarda par l'ouverture. Visiblement, c'était une pièce, et plus précisement une sorte de grotte.

*Mais qu'est ce qu'une grotte peux faire ici ! Et visiblement elle semble naturel, les parois sont trop érodées pour avoir été travaillées...*

Il entra dans la grotte, intrigué...

A l'intérieur, une grande salle se découvrait. A peu près au milieu, une lumière flottait dans les airs, à un mètre du sol, environs. Ce n'était pas une lumière habituelle, elle était "sombre". Une lumière magique, sûrement. Elle rendait la pièce atrocement froide (yep) et on aurait dit que cette lumière était encore plus sombre que la nuit dans laquelle était plongée la grotte. Un indescriptible phénomène, sa couleur était indéfinissable, on aurait pu l'appeler couleur "mort" car elle rappelait la tristesse de ce monde et semblait mener à l'oubli du sommeil éternel.

Marneus regarda la lumière ou plutôt l'absence de lumière...
Cet "lumière" semblait absorber la lumière...
Marneus approcha lentement, étonnée mais surtout curieux de découvrir ce que s'était...
Il avait toujours sa dague dans la main, il la leva, prêt à frapper au moindre danger. Et du danger il devait y en avoir...
Mais Marneus n'éprouvait pas de peur, comme si il était normal que cet chose soit là, ou que se n'était pas la première fois qu'il la voyait.

Lorsque Marneus fut près d'elle, la lumière commença à vaciller, comme une flamme de bougie. Une voix s'éleva alors dans l'esprit de l'assassin.

"Toi... toi qui fut disciple de la cruauté et servant de la mort, toi qui as de ton propre chef fait soufrir plus d'un innocent, toi qui tue pour le plaisir et enlève celui-ci par la torture, toi, Marneus, je t'appelle. Tu m'as beaucoup interressé, Marneus, depuis ton enfance, et tu as prouvé tout au long de ta vie de mortel notre ressemblance. Tu es le mal à l'état d'homme, la souffrance du bout de ta dague et la cruauté par tes pensées. Tu as subi mon épreuve finale et as démontré que tu es le seul a pouvoir te montrer digne de moi, à pouvoir devenir moi, mes yeux, mes bras et mon esprit. Tu accompliras mes actes et tu seras mon avatar!"

Aussitôt, la "lumière" fonça en direction de Marneus et traversa son corps, plongeant à l'intérieur de sa chair, transformant son âme.

Marneus hurla, pas de peur, mais de douleur...
L'expérience était plus que désagréable, il avait l'impression de brûler de l'intérieur...
Chaque seconde était un véritable suplice...
Il laissa tomber la torche, qui s'éteignit, et il fit aussi tomber sa dague, qui rebondit sur le sol avec un bruit répercuté par les parois de la grotte.
La seule chose qui lui permettait de tenir debout était dans son corps entrain de le torturer...
La douleur annihilait toute pensé, il ne pouvait plus réfléchir, il voulait simplement que cela se termine, d'une façon ou d'une autre...

Puis cela se termina, il reprit lentement conscience du monde qui l'entourait, pour se rendre compte qu'il était par terre, il avait dû chuté lorsque le dieu était sorti de son corps.

Cela lui fit le coup d'une révélation !

*Bien sûr cette chose ne pouvait être qu'un dieu, mais lequel ?
Cela ne pouvait être qu'Arkan, aucun autre dieu n'aurait parlé de souffrances, torture et de mal...*

Il prit alors conscience que le dieu l'avait choisit, lui !
Le dieu n'avait pas pu être plus clair lorsqu'il avait parlé de faire de lui son avatar...

Marneus prit alors conscience d'une autre chose, la torche s'était éteinte, mais il arrivait néanmoins à voir dans le noir, il se demandait combien d'autre don lui avait donné son dieu, son maître...

Il se releva et regarda aux alentours, seul la torche éteinte prouvait qu'il n'avait pas été victime d'une hallucination...
Et autre chose aussi, une présence dans son esprit, dans sa tête, qui n'y était pas avant...
Son dieu n'était pas resté dans son esprit, mais il avait établi une connexion mentale.
Ainsi, Marneus ne pourrait rien cacher à son dieu, et il pourrait ressentir les émotions de son maître, si un dieu éprouve des émotions...

Il tenta d'appeller son dieu, en formulant les mots dans sa tête.

*Seigneur ?*

"Tu es désormais lié à moi, tu es mes yeux, ma bouche et mes oreilles. Tu es mes bras et ma chair, douleur et mort sur terre. Je te guiderais... oui, je te guiderais vers ton destin, notre destin. Le bien et le mal n'importent plus, présent, il ne reste que la lame et la noirceur des ténèbres. Tu me serviras comme jamais tu n'as servi un dieu, et je te récompenserais comme jamais je n'ai récompensé un mortel, ensemble... nous ferons de grandes choses."

La voix se tut.

Algard ne savait plus où il allait avec sa torche. Les tunnels se ressemblaient, les murs se ressemblaient et il avait l'impression d'avoir tourné en rond pendant des heures. Il découvrit enfin une faille dans les souterrains, menant à une sorte de grotte. Il s'y engouffra, espérant trouver une autres sortie. Totu était noir, il ne vit d'abord rien, puis une silhouette étrangement famillière. Elle était courbée, mains sur les genoux, le souffle haletant. Il découvrit alors Marneus, mais pas le Marneus qu'il connaissait bien, son visage avait changé, et une expression de démence, mélangée à de la peur.

- Marneus, c'est vraiment toi? Que t'est-il arrivé? Et pourquoi es-tu là?

Marneus tourna la tête, c'était Algard...
*Mais que fait-il ici !*
Il se redressa et s'adressa à lui, sachant d'instinct qu'il fallait qu'il mente...

Je pourrais te poser les mêmes questions...

Je ne savais pas quoi faire aujourd'hui, alors j'ai décidé d'explorer les souterrains...

Et ne t'inquiete pas pour moi, il ne m'ai rien arrivé de grave...
Je suis entré dans cette grotte avec une torche et j'ai réveillé des chauves-souris qui se sont mise à m'attaquer, j'ai laché ma torche par réflexe pour me protéger le visage...

Il esquissa un sourire.

J'avous que ces chauves-souris auront réussi à me surprendre et à me faire peur...

Et toi que fais tu ici ?

Algard ne fit pas attention à sa question, il ne le croyait pas. Son visage n'était pas le même, même masqué en partie par l'obscurité. Il lui demanda, inquiet.

- Qu'est-ce qui t'es arrivé, tu parais étrange?

Marneus n'avait pas l'air très bavard...

- Ecoute, Marneus. Nous nous connaissons depuis des années et je sais quand tu n'es pas dans ton état habituel: tu ne parles pas beaucoup, et essaie de trouver une excuse, puis tente de changer de sujet...

Marneus poussa un soupir...

Je vais très bien...
Je ne me suis jamais senti aussi en forme pour tout dire...

il avait déjà récupéré, il avait trouvé une respiration "normale", il respirait plus lentement qu'avant, encore plus lentement qu'apprenais à le faire les assassins pour ne pas se faire repérer... Pourtant il n'en ressentait pas de gêne, comme si ses poumons s'étaient adaptés. Il fit quelques pas avant de se rendre compte qu'il n'entendait plus rien...

il se rendit compte qu'à vrai dire c'est ses pas qu'il n'entendait plus... Il se déplaçait sans faire un bruit...
Respirant sans un bruit et se déplaçant sans un bruit, il était aussi silencieux qu'une ombre, aussi silencieux que l'ombre qui l'entourait...

Il sourit à ces découvertes, visiblement son dieu lui laisser faire ces découvertes lui même pour le moment...

Il regarda Algard.

On y va ?
Tu ne m'as toujours pas dit pourquoi tu étais là, tu me le diras en chemin...

Algard restait sur ses gardes. Cette situation était illogique, Marneus se trouvant dans une grotte, ayant un visage différent de son habitude, cherchant à éviter le dialogue, ce qui n'était vraiment pas dans son habitude non plus... Il décida néanmoins de le suivre. Ils sortirernt de la grotte et Algard pensa alors à quelque chose quil avait oublié jusqu'alors.

- Marneus, j'ai quelque chose à te dire. J'ai décidé de quitter la main de feu et te donne le post de chef. Tu es le plus qualifié pour cela et tu es la personne avec qui j'ai eu le plus de plaisir à travailler. Les autres devront être mis au courant, félicitation.

Marneus s'arrêta net.

Tu quittes la main de feu !
Et tu me donne le pouvoir ?

Il prononça plus bas :

Parfait...

Il repris à voix normal.

Et qu'est ce qui t'as poussé à partir ?

La peur d'être découvert ? La culpabilité d'être un criminel ?

Marneus le regarda avec dédain, le toisant de haut...

Algard arrêta de marcher et planta son regard bleu acier dans celui noir de charbon de Marneus.

- J'ai quitté la main de feu car j'ai découvert que d'autres choses importaient et tu as de la chance que je ne vous aie pas dénoncés, tués ou fait la guerre, car je ne pourrais m'y résoudre.

Marneus soutint son regard, un sourire aux lèvres.

Bien sûr que non, tu n'aurais pas pû...
Bien sûr que non...

Il poussa un soupir

Tous si faible...

Il avait toujours les yeux planté dans ceux d'Algard, il détourna le regard et repris sa marche, un lèger sourire aux lèvres.

*Maître, cela s'annonce bien... Vous ne m'avez pas encore donnez d'ordre, mais j'ai déjà des assassins sous mon ordre...
Il va falloir que je grossisse leur rang d'une manière ou d'une autre...*

la voix dur de son dieu se fit entendre.

*Je sais...
Je te rappelle que je sais tout ce que tu sais, et même ce que tu ne sais pas...
Contentes-toi de sortir des souterrains pour le moment, et de vivre dans l'ombre comme tu l'as toujours fait... Je t'expliquerais les pouvoirs que tu as acquis plus tard...*

Algard sentait sa fureur augmenter. Il était succeptible et n'aimait pas être définit comme "faible". Il se plaça face à Marneus qui dut arrêter de marcher et dit.

- Tu ne devrait pas me qualifier ainsi, tu pourrais le regretter... Amèrement! Je ne me suis jamais sentis plus faible que toi.

*Maître dois-je le tuer ?*

*Oui, il te permettra de voir l'étendue de tes pouvoirs...
Ce que tu ne sais pas encore, c'est que tu maîtrise aussi la magie noir, les pouvoirs de l'obscurité... Fais en bon usage...*

Je n'y manquerais pas... Mais comment puis je l'utiliser ?

*Essaye, cela te paraîtra naturel...*

Marneus était debout sans bouger pendant la conversation mental.
Il fit comme son dieu lui indiquait, ou ne lui avait pas indiqué...
Il fouilla son esprit et la trouva... Une petite flamme était là, sauf que la flamme était noir...
Il décida de voir cela plus tard, il n'aurait pas besoin de magie et n'avais pas envie de l'utiliser.

Il porta la main à la poignée de sa dague et regarda Algard en souriant, une lueur démente dans les yeux...

Non, c'est vrai, tu ne t'est jamais senti faible face à moi, pas encore...

Il le regarda dans les yeux, toujours en souriant, attendant sa réaction...

Algard vit qu'il tenait sa dague et recula aussitôt. Il ne s'était aps attendu à cette réaction, ainsi se prépara-t-il à un éventuel combat. Les gourdes s'ouvrirent, cachées par ses vêtements. De l'eau sortit et parcourut l'espace entre la peau et les vêtements. Marneus ne voyait pas cette préparation, ce qui lui donnera un avantage. Il dégaina alors Glir'Zan et attendit, espérant que son geste n'était pas signe de combat...

Marneus regarda la torche d'Algard, si il l'éteignais, Algard serait à sa merci...
Et il n'en aurais aucune...

Il regarda Algard dégainer son épée. Avec la longueur de sa lame, il aurait un avantage. Un petit avantage...

Marneus dégaina alors sa dague empoisonné, souriant toujours...
Il s'approcha d'Algard et fit un bond en avant, bloquant son épée avec sa dague, puis avec sa main libre il tenta d'attraper la torche...

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