Histoire de Caar

Avant la création de ce monde, il n'y avait rien. Seulement un Dieu, plus précisément une entité magique, la plus puissante qui ai jamais existé. Caar façonna le monde tel que nous le connaissons, faisant surgir les terres des océans. Par la suite, il donna vie à la première et plus ancienne des races de ces terres, celle des Kanshams. Il les avait voulus à son image, tout aussi parfait qu'il l'était lui même, mais il s'en rendrait compte par la suite, sa création comportait des failles...

Trouvant que le monde était bien vide, la divinité avait fait appel à ses sujets, afin de créer deux nouveaux peuples : Celui des elfes, nobles habitants des forêts, et celui des nains, brillants mineurs. Il n'ignorait cependant pas qu'il résulterait de ce geste de terribles conflits...
Car en effet, quelques années seulement après leur création, les deux partis en étaient venu à se haïr, et avaient commencé une guerre qui ne cesserait jamais. Curieux, Caar avait alors introduit les Iliths, afin de voir si leur tempérament pacifique suffirait à mettre fin aux hostilités. Ils s'étaient avéré qu'il n'avaient pas été de très bons médiateurs, préférant rester neutres. Satisfait, le Dieu des Dieux avait jugé bon d’accorder des pouvoirs titanesques à un mortel, ce afin de voir comment il se conduirait. C'est l'un des membres du peuple de lumière qui avait été choisi, pour sa sagesse et son savoir.

Promus au rang divin, Fael’Nir avait ammené les siens à le vénérer, après que son créateur ait disparu pour d'obscures raisons, après avoir toutefois créé les dernières races (c’est à dire toutes les autres). Ce dernier ne refit son apparition que plus tard, élevant par la même occasion Arkan, le frère de Fael'Nir, qui était destiné à mal tourner. Perfide, et terriblement jaloux de son aîné, qui s'était uni à Kalun, jeune elfe divinisé par Caar et qui lui avait donné un fils, le démon, afin de faire comme son frère (être adoré par des mortels), se fit adorer des gobelins, qui étaient des créatures à son image, mesquines et cruelles.
A la même époque, une partie du peuple elfique avait commencé à se pervertir, et avait été punie en conséquence : Perdant leur beauté d'antan, ils étaient devenu des Drows, ou elfes noirs.

De nouvelles guerres avaient alors éclatés, entre les Elfes et les Drows, pour des raisons sociales, puis entre les Nains et les Gobelins, chacun voulant s'emparer des territoires de l'autre. Tiraïn, première fille de Caar et de son épouse, se fit adorer par les humains, qui la vénéraient afin qu'elle fertilise leur Terre. Fael'Nir et son frère eurent d'autres enfants, qui se firent vénérer par d’autres races, leur ego de dieux les poussant à vouloir prouver leur supériorité
Des alliances furent mises en place par les Rois des différents peuples, qui espéraient ainsi sortir victorieux de leurs querelles. Les Hommes, plus avides encore que les autres, se scindèrent en trois, suite à des mésententes graves, et entreprirent de devenir les maîtres du monde. Conquête après conquête, ils gagnaient des terres, tout en accumulant des richesses.

Néanmoins, un nouvel élément perturbateur allait voir le jour : Certains mortels avaient développé d'incroyables dons, et avaient voulu accéder au pouvoir. Selon leurs affinités magiques, ils étaient parvenu à se faire une place parmi les six Dieux d'origine. Le phénomène perdurait sur Terre, et de nouveaux détenteurs de pouvoirs voyaient le jour. Les humains furent les seuls que cela effraya, les seuls à prendre des mesures contre ces derniers.
Ainsi, l’un des trois rois humains a décrété que la magie serait punie de mort, alors qu'un autre la tolère et que le dernier enrôle de force les magiciens présents sur ses terres, afin de les avoir à son service.

De nos jours, ces conflits sont toujours présents. Partout, des guerres éclatent, des combats font rage, et la répression est sévère pour ceux qui ont le malheur de se trouver là où ils ne devraient pas être...Caar semble avoir des projets à long terme pour son monde, si bien qu'il n'interviendra nullement, en faveur d'aucun peuple. Nul autre que lui ne saurait expliquer pourquoi il agit ainsi, et son but demeure invisible... A moins qu’il ne se contente d’observer l’évolution de son monde … Pour le moment…

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