La route se poursuit...

Morazgat avait marché d'Eliera à Gardeln en suivant les montagnes, un repère sur selon lui. Après environ quatre jours de marche il était enfin arrivé. La nourriture et la boisson n'avaient pas été extrêmement difficiles à trouver, le simple fait d'insuffler une quantité suffisante d'énergie négative dans un animal le faisait mourrir. Mais il ne fallait pas faire un sort trop puissant, le cadavre pourrait exploser ou autre chose le rendant impropre à la consommation, tandis qu'une quantité insuffisante laissait suffisament d'énergie à l'animal pour s'en aller et récupérer naturellement. L'eau n'avait pas été un problème non plus, Morazgat en avait trouvé sur la route et s'était nourri de fruits de saison.

Il était donc dans la ville du royaume de Thane la plus proche qu'il avait trouvé, il faisait nuit, la lune et les étoiles éclairaient doucement les rues où déambulait Morazgat. Le nécromancien n'avait pas véritablement besoin d'un tel éclairage, il avait vécu de longues années dans une grotte beaucoup moins éclairée que cela et sa vision nocturne était des plus avancées parmis ceux de sa race. Cette dernière était vraisemblablement meilleure que celle d'un Elfe normal, ce qui n'est pas rien.

Mais là n'était pas l'important, Morazgat avait loupé une occasion inespérée d'avoir des noms de nécromanciens à juger aptes ou non... Cela eût été plus simple s'il avait pû se juger digne de l'ouvrage, ce qui n'était malheureusement pas le cas. Toujours ces mêmes mots, ils revenaient inlassablement dans l'esprit du nécromancien... Pourquoi pas lui? Le livre refusait de lui livrer ses secrets malgré tout ce qu'il avait essayé. C'était pour cela qu'il devait trouver un "confrère" suffisament puissant pour qu'il puisse en employer la puissance en cas de besoin.

*C'est répétitif et rébarbatif... Je devrais me concentrer sur ces Drows peut-être. Non, ils ne sont une menace majeure, d'autant que le chef a été obligé de battre en retraite, une demie-victoire. Oui, Thane avec son apparente neutralité est un problème bien plus grand... C'est un bon moyen de préparer une armée écrasante de supériorité... Tiens? Quelqu'un est ici.*

L'ombre se mut alors avec plus de vigueur, cherchant, traquant d'où pouvait bien venir cette présence. S'il la voyait à l'avance, peu de chances pour qu'elle puisse l'attaquer sans qu'il ne puisse riposter. Il avait moins confiance en la nuit des villes qu'en celle de la nature dite hostile, car s'il y avait bien des êtres hostiles, c'étaient ceux dotés d'intellect, donc avec des envies...

Un charnier en flammes, spectacle des plus déplaisants pour la plupart car macabre ou cruel... Même si le nécromancien ne voyait rien de tout cela là-dedans. Certains prétextaient d'une odeur à donner des haut-le-coeur, mais l'odeur d'un humain brûlant n'était pas extrêmement différente de celle d'un porc dans le même état, un animal propre contrairement au préjugé majoritaire. Mais le problème n'était pas vraiment là, il y avait quelqu'un près de ce tas de cadavres en combustion, une peau très sombre et des cheveux d'un blanc immaculé... Un Drow sans le moindre doute.

*Que fait un Drow ici? Vient-il aider ses pairs à Eliera? Aucune chance, il aurait environ une semaine de retard et il est seul... Comptait-il leur donner un gîte pour la route? Improbable, le mage en pleine possessions de ses moyens eût pu téléporter tous ses compagnons. Un membre d'un autre groupe parti en exploration? Un dissident? Difficile à dire.*

Mais à peine la forme encapuchonnée s'était-elle avancée que l'objet de ses pensées s'enfuyait. Mais elle ne comptait pas le laisser s'en aller. Se concentrant, Morazgat envoya une décharge d'énergie négative ciblée dans les jambes du Drow. Il utilisait beaucoup d'énergie et cet exercice allait le fatiguer, mais c'était sans doute la meilleure façon de le stopper. Rapidement, la cible allait sentir ses jambes s'affaiblir, à un tel point qu'elle n'allaient plus pouvoir tenir son corps debout. Bien évidemment les effets étaient temporaires, moins d'une minute.

*J'espère que ça sera suffisant car je n'aurai pas la force de le refaire dans l'immédiat...*

Morazgat s'avanca d'un pas rapide mais non hâtif, il ne fallait ni gaspiller du temps ni apeurer trop cet Elfe noir. À quelques mètres du concerné il s'arrêta, puis sa voix s'éleva, monocorde et caverneuse :

«N'ayez crainte, je ne vous souhaite aucun mal...»

*Pas tant que vous ne m'en fournissez pas une raison...*

«... qui êtes-vous?»

Le nécromancien avait gardé suffisament d'énergie en réserve au cas où l'Elfe se montrait agressif, pas assez pour le tuer cependant, mais de quoi le garder occupé avec la douleur pour s'en aller. Il comprennait la méfiance du Drow car lui-même était constamment en état d'alerte. Son esprit lui disait qu'il avait fui par peur mais il n'était pas infaillible, alors autant prévoir le pire.

Ses jambes devinrent lourdes, il avait du mal à fuir, apparemment on lui voulait du mal, son paradis venait d'être détruit par la fureur des abominations qui recouvraient cette terre, et à peine avait il rejoint un peuple qui se disait neutre et civilisé que l'on s'en prenait à lui. Arkalis n'était aps énervé, la colère ne l'habitait plus depuis longtemps, mais le desespoir face à ce problème le rongeait. Il ne pouvait même pas se défendre. Il ne pouvait qu'utiliser sa magie en présence de la nature, sans rien de tel, il ne pouvait que de placer de petites masses. L'inconnu surgit et lui adressa la parole, lui assurant qu'il ne lui ferrait pas de mal, autant le croire, le pessimisme ne lui apporterait rien, il se reprit et parla. Sa voie était rauque, il ne se rappelait plus de la teinte qu'elle avait, il n'avait plus parler depuis le jour ou il s'était enfuit dans la forêt.

-Que me voulez vous? Je ne connais pas bien les coutumes de la région, ni le caractère du peuple de cette contrée, mais il me semble que se comporter de la sorte, est en soit méprisable. D'autant que vous ne vous êtes même pas présenté. Ma bienséance, m'oblige à le faire, Je me nomme Arkalis, je suis un fils de la nature, je suis le seul et unique membre de ma race. Je suis venu m'installer dans ce pays neutre, pour profiter du calme, Mais apparement je me suis égaré. Auriez vous l'amabilité de cesser d'importuner mes jambes? je sens la magie traverser mon corps. êtes vous un mage?

L'odeur du tas de cadavre continuait de racler les narines du jeune drow, l'odeur de ce charnier ne lui plaisait guère, à son habitude il humait fleurs et air pur. Il avait peur de la réponse de l'homme, peut être celui ci allait le tuer, ou alors était en quête de proie pour déservir telle ou telle expérience, ou s'amuser il à faire peur aux gens. Une chose était sure, les mots qu'il avait tenu ne s'accordaient pas à son physique et à la situation. Arkalis devra être prudent face à un tel individu. La psychose s'attaque à beaucoup d'homme, était il tombé sur un de ces cas perdus?

Morazgat écouta tout ce que ce Drow qui prétendait ne pas en être un avait à lui dire. Il était beaucoup trop empoté pour faire parti d'une bande, on l'eût plutôt chassé parmis les siens, un dissident donc, mais rares étaient ceux qui quittaient vivant la terre des Drows... Peut-être était-il un métisse? Cela serait une bonne raison pour qu'il se croit unique membre de sa "race", ainsi que pour fuir au plus vite Duras... Le nécromancien réfléchit un instant à peine perceptible avant de répondre :

«Fuir dans une rue sombre n'est-il pas un comportement suspect? Pourquoi un mot aurait-il une valeur prédominante? Neutre ne signifie pas sur, "méprisable" est incensé et vous êtes narcissique. Cela mis à part, vous pouvez m'appeler Yskor (se lit "uskor" si je l'ai pas précisé avant) si vous tenez tant à m'attribuer une nomination. Comprendre pourquoi vous fuyez... Le sort se dissipera rapidement de lui-même et je suis en effet une mage.»

Comme à son habitude, il posait des questions auxquelles il n'attendait aucune réponse disait ce qu'il pensait puis répondait aux questions. Ça pouvait sembler chaotique, mais c'était structuré. Arkalis pouvait sentir les forces lui revenir rapidement dans les jambes et se relever comme si rien ne s'était passé. Morazgat quant à lui attendait la réaction de ce métisse puisqu'il semlait en être un.

Hum... Arkalis en était sur cet inconnu ou plus celui qui se faisait appeler Yskor allait être un souci.

-Fuir?
C'est le terme que vous avez employé pour décrire ma course, on fait j'aurai plutôt parler d'"esquive" bien que le terme fuite puisse s'accorder selon votre point de vue. La seule raison de ma course est une sensation que je ressentais, du au fait qu'un homme à savoir vous me suivait et m'épiait. Je ne m'attendais encore moin a tomber sur un mage, comme vous le voyez je suis sans défense, face à un mendiantarmé, j'aurai pu être blessé. Ce n'était qu'une course due a la précotion.

Arkalis avait l'habitude d'être franc, il repondit avec son coeur, sans mentir. L'homme devait le prendre pour un mendiant, ses habits étaient en piteux état. Il lance un regard en biais au mage et analysa les environs. Il ne pouvait pas partir, et s'il devrait se battre se sera avec ses poings. Il n'avait aucune chance, il ne fallait aps contrarier l'homme, toute fois il ne put s'empécher de demander.

-Vous vous êtes aussi permis de porter un jugement à mon comportement, le le traitant de "suspect", ne trouvez vous pas vous même que immobiliser un inconnu, le suivre, dans un tel endroit n'est pas suspect. J'ai toutes les raisons de croire que vous ne me voulez pas que du bien. Et je vous assure que prendre ma vie, si c'est ce que vous désirez ne vous apportera rien. Je ne posséde que ces vieux habits brûlés. Je ne peux rien vous offrir.

Le jeune drow se tut sur ses paroles, devisageant Yskor en attendant sa réponse.

(Désolé, réponse tardive, mais j'ai pas d'inspiration en ce moment -_-)

Le nécromancien le laissait déblatérer, visiblement il devait aimer entendre sa propre voix pour parler autant. Mais il était bête également, clâmer haut et fort son infériorité, à croire qu'il souhaitait qu'il lui arrive des ennuis... Le simple plaisir de tuer étant quelque chose d'assez courant. Il allait répondre à tout également, il n'aimait pas devoir parler lorsqu'il voulait écouter, surtout lorsque la personne en question n'était pas celle qu'il cherchait :

«Fuite, replis, plusieurs mots pour la même action, beaucoup de justifications inutiles. Quant au "jugement", je n'ai posé qu'une question dont vous me confirmer l'hypothèse de réponse que j'en avais et l'idée que vous avez du miens est éronée. De plus, expliquez-moi pourquoi je prendrais votre vie maintenant plutôt qu'il y a quelques instants et dit que je ne vous ferai pas de mal. Sachez également que la plupart se contente de la satisfaction du meurtre en lui-même... Et vous ne m'avez pas non plus expliqué en quoi un mot aurait une valeur prédominante par rapport aux autres.»

Ça faisait beaucoup de paroles, après quelques jours sans parler Morazgat avait toujours un peu de mal à reprendre cet usage. Il avait condencé autant qu'il avait pu sur l'instant mais n'avait pas réussi à faire plus court, cela l'agacait.

(hrp: j'avais quasiment fini et tout a été éffacé, donc si c'est nul c'est parce que je sais plus ce que j'avais mis et que ca me fait chier de recommencer bien)

Quel homme méprisable, pour qui se prennait il, dieux lui même n'est pas amoureuse de sa personne comme ce vil personnage. Il agacait Arkalis de plus en plus, cet homme imbus de sa propre personne, braqué sur sa vision des choses, sur son idéalogie. Incapable de se remettre en question. Toutefois Arkalis lui reconnaissait l'art de la réthorique, et le fait qu'il l'aurait déja tué s'il l'avait voulu. Celui ci decida d'être franc, et de permettre à cet homme d'économiser sa salive si précieuse.

-J'en ai assez de parler avec vous, vous m'importunez avec vos dires farfelus, et vos propos impropres, vous avez utilisé votre magie sur moi, mais d'après votre parole vous ne comptez rien tirer de moi, donc laissez moi partir. Si toutefois vous désirez me tuer allez y, je n'ai pas peur. Mais quel lache seriez vous alors.

Arkalis était éssouflé, il espérait malgré tout que l'homme le laisserait. S'il devait mourir desuite il préfererait le faire en regardant le ciel plutot que ce visage immonde. Il léva les yeux au ciel, contemplant les étoiles qui luisaient fixées à leur voile noire. C'est alors qu'il les apercut, de fines chauvesouris qui voletaient autour d'eux, battant lentement et majestueusement des ailes, afin de se projetter dans les airs, glissant sur la surface claire et tendre de cette nuit. Elle se déplacaient gracieusement dévorant els insectes attirés par la lumière de ce bucher funeste. Elles volaient doucement, parfois leurs ailes venaient lécher les tuiles, leur course vitale était magnifique,
Arkalis se sentait bien il avait même oublié la situation embarassante dans laquelle il était. La grace superde, la force rude de ces petits animaux l'impressionnaient, maitresse de ce ciel mortuaires. Il pleurait doucement trop heureux de savourer ce spectacle. Il sentait sa cohésion avec la nature réapparaitre, la magie entrer en lui. Il sortit de ce rêve éveillé, il fixa l'homme, scrutant les alentours d'un oeil rapide. La! dans un coin une fourche, il avait la solution à son problème. La magie qui était en lui le rendait plus serein, son esprit souleva cette arme, elle s'approchait sans un bruit vers l'inconnu, pointes tendues vers son coeur. Il était impossible qu'il l'entende ou
la voye, La fourche s'immobilisa derrière l'homme.

(hrp j'ai édité, mais Moraz t'es naze sur le coup tu aurais pu trouver un truc...pfff /)

(pardons de dérenger ces libre ici?)

Ces termes raisonnaient... Non pas qu'ils avaient un impact flagrant sur Morazgat, mais il les avait entendu tellement de fois qu'ils semblaient raisonner à travers tous les lieux où il mettait pied. L'homme soupira, finalement, il ne pourrait rien en tirer, mis à part le fait qu'il n'avait aucun rapport avec les Drows d'Eden'Fael. C'était sans doute la chose la plus importante à savoir pour lui à ce moment précis.

«J'ai tiré de toi le nécessaire, je voulais satisfaire ma curiosité mais j'ai changé d'avis.»

Ce Drow était beaucoup trop réticent, insister était totalement inutile donc sa simple soif de curiosité n'allait pas être étanchée. Tant pis... L'ombre se mût alors assez lentement puis disparut au détour d'une rue.

(RP clos pour ma part.)

(hrp, merci Moraz d'avoir rp, decu que ca se finisse ainsi )

(bas rp avec moi)