Par une sombre nuit

Arkalis se saisit de sa fourchette et decoupa une tranche de viande, elle était saignante et tendre. Decidement cette auberge ne méritait pas d'être si mal placée. Il avala le morceau de boeuf, qui descendit doucement dans sa gorge, il n'avait pas mangé une viande si bonne depuis des années. Il rompit un morceau de pain et l'avala, c'était étrange de sentir ce gout dans sa bouche. Arkalis avait l'impression d'être plein parès ces deux bouchés. Il accepta un verre de vin, pour ainsi dire vrai il n'en avais jamais bu, quand il vivait avec les drows, il buvait de la bière. Le gout lui deplu fortement et eu une mimique dégouté. Il ravala un morceaux de viande pour passer le gout.

-C'est étrange le gout du vin, je pensais que d'était plus doux. En tout cas la viande est délicieuse.

Il finit son verre de vin toutefois pour ne pas vexer Noarfell, il ne reussit pas à manger toute sa viande et avait à peine touchait au pain.

-Veux tu le reste de viande? je n'ai plus faim.

A en juger par l'expression d'Arkalis lorsqu'il but le vin, Noarfell comprit qu'il n'appréciait pas vraiment. Vu que lui-même ne voulait pas trop en boire, je pense que la serveuse aura droit à un généreux don de vin. Noarfell s'attaqua ensuite a sa viande, il n'avait pas manger depuis hier soir. Il eut bientôt fini son assiettes quand Arkalis lui proposa le reste de sa viande. Noarfell accepta et quelques minutes plus tard il ne restait que le pichet de vin sur la table, le reste ayant été dévoré. Noarfell regarda le couloir menant aux chambres qu'ils allaient occupés et décida alors d'aller chercher les clés auprès du tavernier. En passant il offrit le pichet à la serveurse en lui offrant son plus grand sourire. Une fois devant le comptoir le tavernier lui remit les clés, une fois de retour à sa table il posa les clés d'Arkalis sur la table avant de lui dire.

- Sur ce je vais me coucher, voilà tes clés. Ta chambre est au fond du couloir a droite. Dit il tout en désignant le couloir.
Je te proposes de nous retrouver içi demain aux alentours de midi afin que l'on puisse planifié notre opération.

Noarfell se leva alors et rentra dans sa chambre qui se trouvait au fond du couloir a gauche. Pour une telle somme sa chambre était des plus sommaire, elle possédait un lit avec un bureau sur lequel reposait une chandelle. Au fond de la chambre une fenêtre débouchant sur la rue et laissant filtrer les rayons de la Lunes. Noarfell posa tout son équipement par terre et s'allongea sur le lit.
Il est un peu tard pour établir un plan, espérons qu'il vienne de lui même.

Ce fut en regardant les rayons de la Lune filtrer dans sa chambre que Noarfell trouva le sommeil, un long sommeil réparateur. Mais son sommeil fut agité il revoyait des scènes de son passé, il se revoyait dans la forêt. Il pleuvait de fines gouttes d'eau et Noarfell voyait une personne encapuchonnée qui parlait avec un homme. Et c'est homme c'était.. Gilroy. Il s'approchait alors et se réveilla. Il était encore tôt et Noarfell prit sa tête entre les mains, cela faisait 3 jours qu'il faisait ce genre de rêves. Il se recoucha et tenta de se reposer encore un peu avant de partir en ville.

Arkalis regarda Noarfell s'éloignait il attrapa la clé et la serra dans sa main, il resta assis quelques minutes observant les habitant de la ville. Leurs moeurs lui étaient étranges. Il ne comprennait pas l'intérêt de crier quand on parlait, ou de boire à en vomir. Ces hommes étaient bizarres. Il ne partageait que peu de choses avec ce peuple. Il ne se retrouvait en aucun peuple. Actuellement seul Noarfell l'intriguait et l'interessait. Peut petre finiraient ils pas devenir amis, ou alors se separeraient ils simplement une fois l'accord remplit. Arkalis reflechit, il sauvait qu'il encourait un risque a servir d'appat. Cependant en cas de problème grave il n'hesiterait pas à frapper son adversaire. Il se releva et se dirigea vers la chambre, passant aisni sous les regards meutriers des autres clients. Il longea le long couloir, insera la clé dans la serrure et la fit pivoter. La porte s'ouvrit dans un petit cliquetis.
Il deboucha dans une petite pièce ornée d'un lit et d'un petit bureau. Il s'allongea sur le lit après avoir verouillé la porte. Quelle sensation particulière, il ne sentait aucun pierre lui entrait dans le dos. Le lit tait moelleux un peu trop même, Arkalis n'arrivait pas à dormir, il fixait le plafond plongé dans ses pensées. Le sommeil ne venait pas, il ne parvenait pas à s'installer correctement. Il se coucha sur le sol et s'endormit rapidement. La dureté du sol lui était plus familière. Ainsi il dormit à son aise, dans l'enceinte protectirce de sa chambre.

Noarfell n'arrivait pas à retrouver le sommeil. Il se leva donc et
entreprit de se rééquiper avant de sortir de sa chambre. Il se rendit
au comptoir où il rendit sa clé.

-Comme toujours la nuit fut des plus agéable.

Le
Tavernier essuyait un verre en écoutant Noarfell, quand ce dernier eut
fini il posa le verre sur le comptoir avant de lui dire.
- Lynda a apprécié le don de votre pichet. Noarfell partu surprit et semblait chercher dans sa mémoire quand le tavernier reprit.La serveuse à qui vous avez offert le pichet de vin, elle m'a demandé de vous dire qu'elle avait apprécié. Bien que j'aurais préféré que vous me l'offrié a moi.
Le tavernier se mit alors à rire tout en récupérant son verre et en souhait une bonne journée à Noarfell.

Noarfell s'étira une fois dehors. Tandis que le soleil l'ébouissait quelque peu il fit de nouveau attention à l'arbre qui avait capté l'attention d'Arkalis hier. Les feuilles sur lesquelles se réfléchissaient le soleil semblaient comme prêtes à bruler. Noarfell s'attarda quelques minutes à observer l'arbre. Il se concentra ensuite sur sa tâche, trouver une cachette idéale pour pouvoir attendre Ralf et pouvoir intervenir au plus vite. Les mains dans ses poches il se mit alors à parcourir le quartier à la recherche d'une cachette. La matinée avança et Noarfell avait déjà reperé quelques bonnes cachettes, le seul problème était qu'il lui faudrait bien une dizaine de secondes avant de pouvoir rejoindre l'arbre près de la taverne car c'était là qu'Arkalis devrait se positionner. Il revint alors vers l'arbre avant de s'adosser à la façade de la taverne de le Lune d'Argent. Une chose était sur, ce quartier était beaucoup plus animé de jour que de nuit. Hier soir, Noarfell n'avait aperçu que des ivrognes ou des gardes, mais de jours on voyait se succéder sur cette petite place des familles dont les enfait jouait en chantant autour de l'arbre aux vieillards utilisant leurs cannes pour se déplacer.
La cloche sonna dix coups, il était encore trop tôt pour attendra Arkalis à la taverne. Aussi repensa-t-il à la serveuse à qui il avait offert le pichet et qui l'avait indirectement remercié. Laissant son regard vagabonder sur l'arbre de nouveau il se mit à songer à cette serveuse. Il se demandait s'il allait la revoir, puis esquissa un sourire avant de relever la tête vers le ciel et d'observer les nuages.

Me voilà en train de penser à cette charmente demoiselle alors que je dois preparer l'arrestation d'un criminel, je fais un chasseur de primes bien dissipé.

Arkalis se réveilla tot, le soleil se levait à peine teintant timidement les toits de la ville d'un ocre brillant. Le reflet projetait une lumière propre sur le sol. Revelant les immondices de la rue. Sa fenêtre donnait directement sur la place sur laquelle siégait le majestueux chêne, des oiseaux faisaient des allés et venux entre le ramage de l'arbre et les alentours, perpetrant leur quete de nourriture pour les oisillons. Arkalis regarda l'arbre songeant à la splendeur de celui ci. Quand il immergea de ses pensées les cloches sonnaient dix heures, il vit Noarfell marchait vers la taverne. Ainsi il était sorti, il devait préparer son stratagème, Arkalis esperait que son plan fonctionnerait sans encombre. Arkalis rejoigna le tavernier, il lui rendit la clé et sortit. Noarfell était installé le long de la taverne. Il s'approcha de lui.

-Belle journée n'est ce pas?

Arkalis venait de sortir Noarfell de ses rêveries, il lui adressa un signe de tête avant de lui répondre.

- Effectivement, un belle journée. Il est peut être temps que je vous en dise un peu plus à propos de mon plan. Noarfell se redressa alors avant de lui déginer l'arbre.
C'est là bas que vous devez attendre, normalement Ralf devrait remarquer l'arbre en arrivant içi et par conséquent vous. Je serais posté non loin prêt à intervenir. Une fois que je l'aurai identifié j'interviendrai, normalement vous n'aurez pas besoin de vous défendre j'interviendrai à temps. Vous pourrez ensuite vous écartez afin que je l'achève.

Puis Noarfell parut réfléchir et pris une mine moins rejouit.
- Normalement tout devrait se passer comme cela, si jamais je n'intervenai pas à temps, essayé de vous défendre ou du moins le ralentir suffisament pour que j'arrive.

Noarfell sembla réfléchir avant de reprendre.
- Il est encore un peu tôt pour déjeuner et je n'ai pas vraiment envie de torturer encore mon esprit pour améliorer ce plan. Pourquoi ne pas en profiter pour me parler de votre quête ?

Ils avaient du temps à tuer et Noarfell aurait bien aimer en savoir un peu plus à propos des motivations d'Arkalis.

Arkalis était heureux d'apprendre qu'il servirait d'appat sous l'arbre, cela lui garantissait de pouvoir utiliser son pouvoir, il lui manquait juste des chose a projeter. Le plan de Noarfell était simple, et il semblait en douter, le jeune elfe n'avait visiblement aps confiance en lui. Il était encore tôt, ils ne voulaient pas manger ainsi Arkalis fut questionner sur le but de sa quête.

- Je ne peux pas trop en dire, je passerais pour un fou sinon, mais je m'autorise a vous affirmer qu'elle rendra ce monde meilleure, et que cela passera par une douce vengeance, une amère punition.

Le regard d'Arkalis se fit plus intense, prononcer ses mots révélés lui une rage qui ne lui était pas familière. Il se reprit et continua.

-J'ai aussi une question que vous jugerez peut être indiscrète, mais qu'elle sera la solde pour le contrat ralf?

Une punition hein ? Sans doute un bain de sang à l'horizon enfin ses histoires ne me regardent pas de toute manière.

Quand à la quesiton d'Arkalis, Noarfell se frotta le menton en levant les yeux visiblement en train de réfléchir..

- Je ne suis pas certain, aux alentours de 10 écus. C'était du mois la prime qui lui était attribué à Sol'Dor, peut être a-t-elle augmenter suite à son arrivé à Gardeln.

Toujours en train de réfléchir, Noarfell reprit la parole avant de reporter son attention sur sa bourse.

- Nous pourrions aller voir là bas, mais on risque de comprendre que nous nous préparons à s'occuper de lui et on risque d'avoir un autre Chasseur de Primes sur ces traces ou qui ferait capoté le plan pour empocher la récompence.

Noarfell compta les écus restant dans sa bourse, il en dénombra 29.

Il ne me reste casiment plus de nourriture, depuis mon retour à Gardeln. Je vais devoir trouver un autre contrat au plus vite afin de pouvoir m'acheter quelques provisions.

Il leva alors la tête vers Arkalis avant de lui demander.

- Au fait, que comptez-vous faire après m'avoir aider à m'occuper de Ralf ?

La récompense était faible, 10 écus, cela rembourserait à peine la nuit et le repas payés par Noarfell. Arkalis se sentait géné d'apprendre qu'un homme pouvait mettre sa vie en jeu pour seulement 10 écus. C'était presque risible. Il devrait aider Noarfell à obtenir un butin plus grand. En effet il n'aurait d'autre choix que de rester avec lui, cela ne le derangeait pas, restait avec le rodeur lui était même agréable. Il espérait seulement que celui ci ne l'utilisait pas comme simple appat et le délaisserait une fois la recompense recue. Il repondit donc à la question de Noarfell de la manière qu'il jugeait la mieux en cet instant.

-Seul l'avenir nous le dira. Qui sait ce qui peut arriver?
Deja occupons nous de ce ralf? Quand commencerons nous le plan?

Noarfell décrocha sa bourse, mit les écus dans sa poche et la tendit à Arkalis.

- En premier lieu il faut que vous sembliez posseder quelques écus, d'où l'interet de cette bourse. Ne croyez pas que je la vide car je n'ai pas confiance, mais si Ralf s'en empart il remarquera vite qu'elle est vide, ce qui me donner les quelques secondes suffisantes pour intervenir. Il faudra se tenir prêt aux alentours de dix voir onze heures de soir, nous ne savons pas quand Ralf interviendra il faudra donc surement être patient. Mais ne vous inquiétez pas, la Lune d'Argent est une taverne assez connu à Gardeln, nul doute qu'il passera par là afin de commetre ses méfaits.

Noarfell désigna ensuite l'arbre en tout en s'en approchant.
- C'est donc içi que vous vous posterez en l'attendant. Je ne vous révèlerai pas ma cachette pour la simple et bonne raison que je ne suis pas encore sur celle que je choisirai. Néamoins il n'y a aucune inquiétude à avoir, j'y réfléchirai pendant notre déjeuner.

Noarfell repensa alors au peu de nourriture qu'il possédait, un morceau de pain à peine plus grand que la miche auquel ils avaient eu droit hier soir. Puis Noarfell repensa au maigre appetit d'Arkalis la veille esperant qu'il n'aurait pas plus faim aujourd'hui.

- Nous mangerons sur mes reserves pour déjeuner mais je n'ai qu'une miche de pain à vous proposez, j'espère que cela nous suffira.

Arkalis attrapa la bourse et la fixa à ses bas, bien en évidence. Il écouta attentivement ce que Noarfell avait lui dire, le plan que celui ci avait concu lui paraissait toujours un peu branlant. M'enfin une chose était sure il ne mourirait pas tué par ce ralf. Il pourrait aisément se défendre ou se mettre à l'abris dans l'arbre. Son compagnon lui proposa à manger. Arkalis n'avait pas la moindre envie de manger son repas d'hier lui pesait sur l'estomac.

-Non merci, je n'ai pas faim.

Il fixa les yeux bicolores de Noarfell, c'était vraiment étrange, si un jour un avis était lancé sur lui, il serait facile de le repérer, en effet il arrvait souvent qu'un chasseur de prime finisse par être chassé à son tour. Arkalis chassa ces idées noires de sa tête et s'assit, adossé au mur.

-Je ne vois aps quoi faire en attendant onze heure du soir, je vais regarder l'arbre.

Ainsi Arkalis n'avais pas faim, s'était tant mieux. Noarfell pourrait finir cette miche de pain. Il regarda l'arbre à son tour ayant après qu'Arkalis lui ai annoncé ses intentions.

- Je risque de devoir m'absenter au cour de la journée afin de racheter des provisions, mais si tu reste là je n'aurai aucun mal à te retrouver.

Etre à court de provision n'était pas imaginable pour Noarfell, il partirait surement en court d'après midi pour acheter de quoi subvenir à ses besoins pendant trois voir quatre jours.
Espérons que la prime de Ralf ait augmenté, cela m'arrangerait bien.

Il se mit alors à observer les alentours réfléchissant à la cachette pour laquelle il opterai. Noarfell comptait bien passer le temps qui le separait de l'heure de son repas à se decider pour sa cache, il profiterait aussi de l'heure de déjeuner pour passer à la taverne et ecouter quelques ragots, sa peut toujours servire.

Arkalis ne repondit même pas à Noarfell il était deja en communion avec le grand arbre. Il ressentait chaque élément tout comme l'arbre, le vent le long des feuilles, la chaleur qui séchait l'écorce, le flux de vie dans le tronc. Il avait l'impression que son sang était devenu sève et que ses bras étaient à présent des ramures. Il sentait la vie qui s'épanouissait en soi. Les oiseaux qui avaient profité de l'épais feuillage pour y installer leur nid dans lesquels les oisillons piallaient. Les insectes qui rongeait le bois, comme une délicate caresse. Arkalis sombrait peu à peu dans cet état de transe, il ne percevait plus le mond eextérieur comme un homme mais comme un arbre. Il ressenait la chaleur prodiguaut par le soleil, l'eau qui affluait dans ses racines. Il en faisait qu'un avec l'arbre. C'est ainsi qu'il resta assis.

Noarfell observait Arkalis, assit devant cet arbre il semblait en pleine..... méditation.
Noarfell haussa les épaules et se décida à entrer dans l'auberge. Il s'accouda au comptoir avant de jeter un rapide coup d'oeil dans la salle.

Il n'y a pas foule aujourd'hui. Espérons que je pourrais tout de même trouver quelques infos interessantes.
La tavernier s'approcha alors lui demandant ce qu'il voulair commander, Noarfell lui demanda un verre d'eau afin d'acompagner la miche de pain qu'il n'allait pas tarder à
manger. Le tavernier parti lui chercher son verre d'eau tout en marmonant des paroles incompréhensibles, mais Noarfell se doutait que ce n'était pas des compliments. Lorsque ce dernier revint Noarfell lui demanda s'il savait quelque chose au sujet de Ralf la brute. Le tavernier prit alors un air grâve avant de porter toute son attention sur Noarfell.
- Oui j'en ai entendu parler, un brigand qui vole les gens à la sortie des tavernes et échoppes. Ne me dites pas qu'il va voler juste devant MA taverne ?

- A vrai dire je n'en ai aucune idée, j'essai juste de recolter des informations à son sujet, je suis chasseur de primes.

Le tavernier parut quelque peu soulagé avant d'apporter à Noarfell son verre d'eau.
- J'espère que vous allez vite nous débarasser de cette brute.

- Je l'espère moi aussi reprit Noarfell d'un voix plus basse avant d'entamer son déjeuner.

Arkalis sortit brutalement de son état, un objet venait de le percuter, il ouvrit les yeux, ils se snetait faible, vide. Il devait se rehabituer à son corps. Une boule de chiffon était posée devant lui. Visiblement il s'agissait d'un jouet, en effet de petits garcons le regardaient. Ils semblaient terrifiés. Arkalis se frota les yeux et saisit la balle. Il arrivait aps à se remettre debout ses jambes étaient encore tout comme els racines enfouis dans le sol. Il tendit la balle vers le deux enfants. L'un d'eux plus courageux, s'approcha méfiant, l'autre pleurait derrière. Il attrapa la boule de chiffon et partit en courant sans un mots. En quelques secondes les deux compères avaient quittés la place. Arkalis capta les paroles d'un groupe de femme.

-Tu as vu ce que ce drow a fait à ces pauvres enfants.
-Quel monstre.
-Appelons les gardes, il va nous causer trop de problème.

Arkalis sentait pesait sur lui la haine de tout un peuple. Il commenca à angoisser prit de convulsion, il se releva malgré sa faiblesse et entra dans la taverne les larmes aux yeux.

Noarfell avait casiment fini son déjeuner quand quelqu'un entra dans la taverne. En tout cas cette personne avait attiré l'attention du tavernier qui leva la tête avant de s'adresser à Noarfell tout en fixant du regard le nouvel arrivant.

- On dirait bien que votre ami est de retour.

Noarfell se retourna alors et vit Arkalis, ce dernier ne semblait pas des plus joyeux. Noarfell se demandait bien ce qui avait pu lui arrivé, sans se reveler il lui demande.

- Sa n'a pas l'air d'aller, tout va bien ?

Noarfell imagina deux scénarios. Soit Arkalis avait eu un incident dehors avec la population locale, ce qui ne l'étonnerait pas vu son rattachement au peuple Drow. Soit le mal du pays venait à la gagner, après tout même s'il renie son appartenance aux Drows, peut être au fond de lui se sent-il seul. Enfin Arkalis éclairerait la lumière de Noarfell de lui même s'il acceptait de répondre à ses futures questions.

Arkalis avanca lentement, il se dirigeait vers le fond de la salle là où ils s'étaient assis la veille pour diner, en passant devant Noarfell il repondit tout en ravalant un sanglot:

-Oui tout va bien, Une réponse stupide, ses pleurs étaient inaudibles mais son visage était crispé, douloureux, triste. Le chagrin lui compressait le visage, le ridant, les larmes se déversaient le long de ses joues. Il se traina jusqu'a la table et s'installa. Il se mit à réfléchir setenant la tête entre els mains. Pourquoi les gens étaient ils comme ca avec lui? Est ce qu'un jour on l'accepterait pour ce qu'il est et non pas comme un drow? Est ce qu'il rencontra quelqu'un d'autre qui tout comme Noarfell saura l'apprecier à sa juste valeur et ne aps voir qu'en lui un méprisable drow? Il ressassait cette haine dans son coeur, toute cette amerume lui pesait. Qu'avait il fait pour se voir traiter ainsi?
Etait ce sa naissance, sa couleur de peau, sa couleur de cheveux qui poussait les gens à le mépriser? à le repousser? Une haine héréditaire qui coulait dans le sang de chacun, un stéréotype intégré dans l'esprit de chacun. Les drows représentaient le mal, la cruauté. Pour certains il était inconcevable d'imaginier un drow avec de bonnes intentions. Des successions de jugements hatifs, voila ce qu'était la vie d'Arkalis depuis qu'il avait quitté la forêt, jusqu'alors seul Noarfell l'avait accepté. L'homme prennait de plus en plus d'importance pour le jeune homme. Peut être deviendraient ils amis? peut être continueraient ils à travailler ensemble? Ou bien il se sépareraient Arkalis désespéré et Noarfell sans une seule larme. Il étauit dépourvu de haine jusqu'alors mais il en venait à haïr ces femmes qui le traitaient comme un assassin un rebus de la nature, une créature impie, une déjection de la création. Il se sentait mal à l'aise dans ce monde qui ne voulait pas de lui. Il avait besoin d'amis, il ne devait plus prêter attention aux regards que ces bougres lui portaient, il devait vivre pour lui et pour ceux qui lui sont proches. Il devait aider Noarfell, le seul qui compte a ses yeux. Il essuya ses yeux d'un revers de la manche, se releva et vint s'asseoir à côté de son camarade.

Arkalis semblait pensif, Noarfell se préparait à lui poser une question quand soudain il se rappela qu'il lui fallait acheter quelques provisions.

- Excusez-moi je dois m'absenter pour aller acheter quelques provisions en vue de mes voyages futurs. Souhaitez-vous m'accompagner ?

Après son contrat sur Ralf, Noarfell avait dans l'idée de repartir en forêt afin de prendre quelques jours de repos. Mais une chose le tracassait, qu'allait donc faire Arkalis une fois qu'il aurait aider à capturer Ralf ? Cette question trouverai sa réponse d'elle même le moment venu.

Arkalis se reprit, il ne devait pas afficher le visage d'un faible, il devait rester de marbre face à ces maudits sentiments. Son ami, du moin c'est ainsi qu'il concevait un début d'amitié, lui parla:

- Excusez-moi je dois m'absenter pour aller
acheter quelques provisions en vue de mes voyages futurs.
Souhaitez-vous m'accompagner ?

Le choix était aussi évident que rester dans une sale de torture ou retourner tranquillement chez sois. Il se releva et désigna la porte.

-Oui avec plaisir je vous suis, il étouffa un dernier sanglot se frotta les yeux. Son visage avait retrouvé une quasi neutralité. Il sourit à son compagnon prèt à le suivre.

(hrp: Désolé pour le temps que je met à répondre mais avec la reprise j'ai beaucoup moins de temps libre qu'avant)

Le petit groupe se mit alors en route, Noarfell savait parfaitement où aller. Noarfell réfléchissait à ce qu'il allait acheter tout en continuant sa marche, enfin ils arrivèrent.
Le magasin n'avais pas fière allure, l'enseigne avait dut être volé et les carreaux de la fenêtre donnant vue sur la rue étaient brisés par endroits. Noarfell frappa trois fois à la porte en bois qui semblait prête à s'écrouler à chacune de ses frappes.
Enfin, un vieillard ouvrit la porte et invita Noarfell à entrer, il fit par contre deux pas en arrière et fut étonné de voir un Drow entrer dans son magasin. Le vieillard portait une sorte de toge en tissu, il était petit de base, mais le fait qu'il se courbe donnait l'impression qu'il avait une appartenance au peuple des petites personnes. Il referma la porte une fois Arkalis entré avant de reporter son attention sur Noarfell.

- Comme d'habitude je supposes ?

Noarfell se contenta de hocer la tête

- J'espère que ton ami saura se tenir le temps que j'aille chercher tout sa.

- Ne t'inquiète donc pas, s'il était vraiment dangeureux je ne serai pas venu avec lui.

Le vieillard sembla partir dans ce qui semblait être une remise tout en marmonnant suite à la réponse de Noarfell. Ce dernier sourit à Arkalis avant de lui dire.

- Il est comme sa avec tout le monde, il vit seul et n'aime pas beaucoup les nouvelles tête même s'il est marchant.

Noarfell jeta un coup d'œil à la boutique constatant que que les meubles dans lesquels étaient entreposés des objets divers et variés étaient couverts de poussières.

Décidément il n'a toujours pas décidé de faire le ménage.

Ils se mirent en route, traversant des rues bondées ou bien désertées, Arkalis parvenait à oublier le regard des passants. Il ne sentait même pas l'oppression que ces regards féroces lui procuraient habituellement. Pour lui ils étaient seuls.
Ils marchaient assez rapidement, laissant derrière eux bon nombres d'échoppes et de magasins. Quelques minutes plus tard Noarfell s'immobilisa devant la porte d'un ancien batîment délabré. Il frappa à la portes plusieurs fois. Dans un grincement sinistre une silhouette se découpa dans l'entrebaillement de la porte. C'était un homme, un homme qui avait atteint un âge respectable. Il dévisagea Arkalis puis les laissa entrer. Visiblement Noarfell était un habitué de ce magasin puisque l'homme alla lui chercher ce qu'il voulait dans la réserve. Noarfell lui parla peu pendant leur attente.

- Il est comme sa avec tout le monde, il vit seul et n'aime pas beaucoup les nouvelles tête même s'il est marchand.

Arkalis observa les objets du magasin, un véritable antiquaire, il y avait des objets de toutes origines. Des armes, des amulettes, des statues, des objets en porcelaines. L'inventaire aurait pris plusieurs heures. La boutique était terne, d'un gris malsaint qui en infestait la surface. Il déambula entre les meubles de rangements, analysant méthodiquement les items qui lui semblaient intéressants. Un objets parmis les autres accrocha son regard.
C'était une coupelle remplie d'un dizaine de petites boules couvertes de pointes. Arkalis souffla, un nuage de fumée s'éleva dans les airs. Les mystérieuses bille retrouvèrent un peu des leur dorure d'autrefois. Arkalis aurait souhaité les posséder, même si cela était rare chez lui. Il avait une idée quand à l'utilisation de celles ci.

Noarfell remarqua qu'Arkalis semblait s'intéresser à une coupelle. La nuage de poussière qui s'en échappa fit sourire Noarfell.

Visiblement c'est toujours aussi bien entretenu ici.

Le vieillard revint avec un sac qu'il posa sur le comptoir avant de s'adresser à Noarfell.

- Comme d'habitude, 5 écus pour tout sa. Cela devrait te suffires pour une petite semaine si tu te débrouilles bien.

Noarfell prit alors le sac et déposa les 5 écus sur le comptoir.

- Tu as toujours cette collection d'objets étrange à ce que je vois.

Noarfell reporta alors son attention sur les étagères remplis d'objets divers et variés.

- Ce ne sont pas des "objets étranges". Dit-il en haussant les épaules. Je suis quasiment certains que la plupart sont des artéfacts, c'est juste que je ne connait pas leur fonctionnement.

Le vieillard fit alors mine de réfléchir avant de repartir dans ce qui semblait être sa remise . Il sembla alors qu'il descendit dans une cave car on entendit le bruit d'une porte et sa voix résonnant comme dans un escalier.

- Si jamais vous profitez que j'ai le dos tourner pour me voler l'un de mes artéfacts, soyez sur que vous aurez la milice aux fesses dans avant le coucher du soleil.

Noarfell ouvrait son sac afin de jeter un coup d'œil sur son contenu tout en demandant à Arkalis.

- Alors tu as trouvé quelque chose d'intéressant parmi toutes ces "artéfacts" ?

-Hum ce ne sont que quelques sinistres babioles,
rien qui peut être utile, je comprends mieux, pourquoi personne ne
vient s'approvisionner ici, et je me demande même pourquoi tu continues
d'y venir. Si la qualité des marchandises fait défaut et que le
Marchand fait lui défaut de sympathie c'est tout à fait normal d'aller
ailleurs. M'enfin, libre à toi d'acheter ton matériel ou tu le désires.

Le
ton employé par Arkalis était inhabituel, un ton emplaint de
supériorité et de dédain était très rare dans sa bouche. Il fixa le
vieux marchand, avec un regard froid et méprisant. Celui ci le lui
rendit mais finit par baisser les yeux. Il prit la parole.

-Vous
avez touché juste jeune drow... Mes affaires marchent très mal et s'il
vous plait, ne m'apportez pas plus d'ennuie, en m'elevant un de mes
precieux clients...

-Hum, deja vous avez la fiéretè d'admettre
que ce lieu est misérable, vous pourriez pourtant y remedier, ameliorer
deja la facade et le lieux n'en sera que plus attrayant...

-Vous avez raison, mais mon age ne me permet pas de redresser mon enseigne, et je n'ai personne pour m'aider.

Arkalis
sortit il regarda la devanture, en effet son enseigne pendant sur le
côté accrochée par quelques misérables clous. Autrefois la boutique
devait être très belle, on distinguait encore les lettres dorées sous
le masque de poussière. Il attrapa le bord du panneau de bois et le
redressa au prix d'un effort important. Il se saisit d'un vieux
morceaux de bois et tenta de renfoncer les tiges de fer. Il n'était pas
assez fort. Alors il se calma et reprit son souffle, il aspira les
forces nturelles de tout le bois qui l'entourait, il commenca à
ressentir, les fines fibres qui craquaient, les oiseaux qui voletaient
dans le ciel d'azyr, baignant d'un halo argenté. La magie afflua en
lui, les clous s'élevèrent autour de lui, tout d'abord il les stabilisa
puis les fit projeter violement dans le bois. La pointe se ficha dans
la devanture. L'enseigne était de nouveau accrochée.

Noarfell fut surprit par le ton qu'avait adopter Arkalis. Néanmoins il n'avait pas tort, ce vieillard était plutôt asociale et ne faisait que peu d'effort pour tenir sa boutique.

Arkalis sorti alors, Noarfell se demandait bien ce qu'il allait faire, ce dernier jeta un coup d'oeil au vieillard qui semblait encore troublé.

- Il faut avouer qu'il n'a pas tort, ton échoppe ressemble plus à une vielle maison abandonné qu'a autre chose et puis tu n'as jamais été très agréable.

Le vieillard baissa les yeux, Noarfell allait reprendre la parole quand il entendit le bruit de clous se plantant dans le bois. Il sorti alors et vis Arkalis se tenant devant l'enseigne qui semblait comme neuve.

- Et bien, je ne sais pas comment tu a fais mais on dirait qu'elle vient d'être installé.

Noarfell resta ainsi là, à fixer l'enseigne tout en réfléchissant à la méthode qu'avait employé Arkalis pour accomplir cette tâche.

Arkalis laissa s'échapper la magie de son corps, sa concentration perdue il s'avanca vers Noarfell.

-Je n'ai rien fais d'exceptionnel je n'ai qu'enfoncer les clous à l'aide de ce bout de bois, il le tendit vers Noarfell.

Le viellard s'était avancé jusqu'à la porte et admirait son enseigne. Ses yeux brillaient d'un eclat nouveau.

-Merci mon garcon, je vous suis reconnaissant, comment puis je vous remercier?
-A vrai dire, je ne suis pas cupide, mais un objet parmis vos artefacts m'interessait.

(hrp) pas le temps de faire plus (/hrp)