Sur le chemin du retour

Eléanora s'activait, elle ne savait pas ce qu'elle avait fait mais elle était partit pour faire n'importe quoi. Elle se trouvais dans les terre amazone depuis plusieurs jours déjà, et elle était entrée dans cette forêt luxuriante de végétation.
Tout était magnifique et elle se plaisait ici, cependant il fallait qu'elle rentre absolument et elle avait perdu trop de temps a contempler ce qu'il y avait autour d'elle, et elle sentait que le pluie n'allait pas tarder a venir.
Elle se dépêcha donc de trouver un abri, ou plutôt un arbre assez gros et pas trop souple pour pouvoir la supporter. Elle marchait depuis un bon quart d'heure quand elle découvrit sa perle rare, près d'un petit lac, un se tenais un arbre majestueux qui l'attira comme un aimant.
Elle le contempla de ces grand yeux sombres comme si il allait lui parler, en quelques minutes elle était redevenu la petite fille qui rêvait que les esprits des éléments venait a elle et lui parlait.
Tout a sa rêverie, elle n'entendit pas tout de suite le bruit dérrière les buissons. Elle sursauta quand elle entendit un frottement, mais ne voyant rien retourna a l'arbre et s'y installa.
Elle descendit pour prendre un peu d'eau du lac, et lorsqu'elle s'accroupit elle entendit encore ce frottement, elle était sure qu'il y avais quelqu'un qui l'observais.
Visualisant son arc et son carquois, elle les fit venir a elle prête a décocher une flêche meutrière!

Tout en gardant son arc a porter de main, El vaqua a ses occupations pour ne pas perturber ce qui la suivait. Elle se demandait tout de même ce que c'était un animal ou un homme, quoique le premier soit plus plausible que le second.
Après un temps interminable, elle décida de déposer son arc après tout elle pourrait toujours le refaire venir par magie si elle en avait besoin. Elle se pencha pour prendre quelque herbes et aussi de l'eau, pour se faire un cataplasme et ainsi guérir la blessure qu'elle s'était faite sur une branche basse.

Tout a la préparation de son cataplasme, El ne remarqua pas le va et vient incessant de deux yeux jaunes perçant, qui essayait de voir a travers le dense feuillage, heureusement pour lui sa couleur lui permettait de se fondre facilement dans l'ombre, pourtant il se disait qu'il n'avait pas été très malin en marchant sur cette branche, et qu'il avait bien faillit se faire repérer.
Il n'avait jamais vu de personne aussi petite que cette femme et jamais avec des yeux aussi sombre, elle lui plaisait drolement, mais elle avait eu peur il l'avait vu quand un arc avait surgit derrière elle. D'ailleurs tant qu'il y pensait comment cette arc était t'il apparut? peut être cette jeune femme faisait de la magie? Lui même n'en faisait pas, mais les sages de sont clan savait qu'elle existait.
Tout en continuant son monologue, il regardais la jeune fille s'afférer, elle avait l'air blessée, une entaille profonde, mais elle savait se soigner, elle devait avoir un grand savoir. Quand il l'avait aperçut près de son point d'eau, il avait eu peur d'être découvert, mais finalement, elle n'avait pas l'air de le chercher, elle voulait juste un endroit ou s'abriter et passer la nuit. Il est vrai que le temps n'était pas clément aujourd'hui.
Mince il ne la voyait plus il avanca légèrement de quelques pas pour ne pas se faire voir, mais il n'avait pas remarqué que tout a son monologue il avait déjà avancé, peu de temps après il fut a découvert et se retrouva nez à nez avec la jeune fille.

Eléonora ne comprit pas bien ce qu'il se passait, elle s'avancait pour prendre une grande feuille du buisson et ainsi finir son cataplasme quand elle se retrouva nez à nez avec un museau et deux yeux jaunes pétillant de curiosité.

/hrp/dsl d'avoir mis autant de temps à rep/hrp/

Le pégase (oui c'était un mâle) fit un bond en arrière, surpris. Il clopina quelques mètres encore en arriére (oui il était blessé à la jambe xD). On voyait une entaille sur sa cuisse avant-droite, qui était même plusieurs... Visiblement, c'était la marque d'une griffure d'un prédateur félin ou canidé.

La blessure était encore suintante, elle c'était mal cicatrisée et elle semblait assez profonde. Assez pour le gêner dans ses mouvements... Il regarda Eléonora dans les yeux et se calma en ne voyant aucune intention mauvaise. Il passa à côté d'elle, tout en restant méfiant et alla finalement boire. Il devait vraiment être assoiffé pour faire fi de toute méfiance et aller boire malgré la présence d'El.

El le regarda fascinée, et elle se dit que si il la laissait approcher, elle pourrait soigner les vilaine blessures qu'on lui avait fait. Aussi, déterminé mais prudente pour ne pas le braquer, elle s'approcha tranquillement de l'eau, assez loin de lui pour ne pas pouvoir le toucher.
Elle ne voulait pas le voir partir et de toute façon il ne pouvait que très peu bouger. Il avait eu du courage pour venir jusqu'à ce lac pour y boire et surement se reposer. Elle espérait pouvoir lui lui faire comprendre qu'elle pouvait le soigner et qui sait, il deviendrait peut être ami.
Elle fit donc déplacer ses affaire par la pensée -la télékinésie avait quand même du bon- car elle ne voulait pas l'effrayer, elle récupéra quelques herbes dans sa sacoche et les posa devant elle. El savait que les pégase était intelligent et pouvait parfois communiquer par la pensée. Aussi se tourna t-elle vers lui pour avoir dans ses yeux son regard jaune vif, et elle attendit. Le moment ou il serait près a lui faire confiance, elle lui montrerai qu'elle n'avait réellement aucune mauvaise intention.

Le cheval ailé bu longuement, avant de se tourner face à El. Il la regarda un moment, l'observa même. Il n'avait jamais vu d'humanoïde. Il était intrigué mais restait méfiant malgré l'absence de geste agressif. Il regarda les objets voler par magie, sans sembler surpris, comme s'il avait déjà vu pareille chose.

*- Qui es-tu deux jambes ? Et que veux-tu ? Tu n'es pas chez toi ici. Tu sembles toutefois manier le Déplacement. Etrange, je devrais dire cela aux anciens, ils ne pensaient pas que les deux jambes pouvaient faire cela.*

Le cheval continua de fixer El dans les yeux, même après l'échange, attendant manifestement une réponse.

El ne cessait pas de le fixer, il ne fallait jamais lâcher, cependant même si elle savait que les pégases pouvaient parler par l'esprit, elle fut surprise qu'il s'adresse a elle. Aussi au départ sa réponse fut un euh peu convaincant, puis elle se reprit et finit par dire:

Je m'appelle Eléonora, mais tout le monde m'appelle El, je parcours Caar a la recherche d'un savoir sur l'alchimie dont j'ai appris les bases lorsque j'étais adolescente. Je ne te veux pas de mal, je cherchais un abri pour la nuit et je dois rejoindre mes parents a Thernaq dans la contrée d'à côté, aussi quand j'ai vu la forêt et l'orage arriver, j'ai pensée trouver refuge par ici.

Elle s'arrêta un instant puis reprit:

Je suis désolé si je dérange ton habitat et oui j'ai appris la magie; en faite je l'ai toujours eu en moi et je l'ai développer, mais je ne peut la pratiquer longtemps car elle consomme mes forces.

Elle s'arrêta, le fixant toujours puis dit finalement:

Tu sais en tant qu'alchimiste je suis capable de crée des potions et des onguents qui peuvent guérir tes blessures et je peux réduire tes fractures avant de te faire des bandages. Ainsi, tu verra que je ne suis pas la pour te nuire, demain je repartirai pour retrouver mes parents, je le promet.

El fixait les immenses yeux jaunes du pégase qui l'attirait comme un aimant. Elle aimerait bien le carresser, mais sa première pensée était plutôt de le soigner car il en avait besoin. Elle ne cessait pas de le fixer, attendant soit un geste soit une réponse de sa part.

*- L'alchimie ? Il me semble que les anciens m'avaient déjà parlé de cela. Ce serait une curieuse façon de s'occuper de certain deux-jambes. On m'a souvent parlé des deux-jambes, mais je n'en avait jamais vu. Je comprend pourquoi on me disait qu'ils avaient l'air stupide.*

Le cheval produisit une sorte de crit étouffé. Vu le contexte, on pouvait comprendre que cela était un rire.

*- Sache que je n'est pas de fracture, seulement, je ne peux plus prendre mon envole, cette satanée fourure a essayé de faire de moi son repas et m'a blessé à la jambe. Mais à part cela, tout ce qu'il aura réussi à avoir, c'est un coup de sabot sur le crâne... Enfin bref, tu dis que tu peux me guérir cette blessure deux-jambes ? Alors montre moi.

Le cheval s'allongea sur le flanc, de façon à quand même présenter sa blessure.

El était piquée au vif, mais pour qui se prenait t-il, elle allais lui montré ce qu'un "deux jambes" pouvait faire. Elle examina tout d'abord la blessure, elle était assez profondes et saignais encore. Elle s'assit en tailleur amenant les herbes près d'elle.

Elle fit venir l'eau sous le regard du pégase et commença a laver la blessure, cela lui prit quelques minutes, puis une fois la blessure lavé elle regarda l'intérieur des chairs. Elle mis une herbe aseptisante dans la blessures avec précaution pour ne pas le blesser d'avantage puis mis une autre herbes cicatrisante.

Ceci fait, il ne courait plus aucun risque, il lui fallait désormais effectuer un cataplasme pour garder le tout au sec et pour que la blessure ne se rouvre pas, ce qu'elle fit en quelques minutes, elle avait rajouté a son cataplasme une herbe qui endormais la douleur, cela lui permettrait de rentrer chez lui sans souffrir. Une fois fini, elle se leva, aller se laver les mains, puis dit:

Voilà j'ai finis demain tu devrait aller mieux.

Elle le regarda puis releva la tête et dit:

Je ne vais pas rester ici vu que ce n'est pas ma place. Bonne chance pour la suite.

Sans un regard vers lui, elle partit rassembler ses affaires, une fois ceci fait, elle se dirigea sur le chemin avec un pincement au cœur. Les pégases étaient des être fiers, elle avait pensait se faire un ami, elle s'était trompé voilà qui lui apprendrait. Avec un soupir, elle prit le chemin du retour de toute façon elle avait des choses a faire, d'autant plus importante qu'elle concernait ce tatouages étrange. L'amitié elle avait su s'en passer, elle ferait pareil.

La tête haute et fière, elle repartit sans un regard derrière elle. Elle avait fait ce qu'elle devait faire, elle n'avait plus qu'a trouver un autre abri pour la nuit.

Le cheval regarda El s'éloigner, avant de se relever et de se mettre à marcher à sa poursuite. Arrivé à sa hauteur, il lui mit un léger coup de museau dans le dos, pour l'obliger à prendre sa présence en compte.

*- Merci deux-jambes. Chez nous, un service en vaut un autre. Dis moi comment je pourrais te remercier. Et de tout manière, l'endroit n'est pas sûr, beaucoup de fourrures viennent ici pour s'abreuver, il n'aurait pas été prudent de rester ici pour la nuit. Je peux te conduire à un abri sûr si tu le souhaites, accessible par le sol, je ne pourrais pas voler avant demain, si ton remède agit rapidement. Sinon je serais obligé de rester plusieurs jours au sol, comme un vulgaire deux jambes.*

Le cheval eu un renaclement de mépris, avant de se souvenir à qui il s'adressait.

*- Ne le prend pas personnellement, mais vous, les deux-jambes, ne pouvait connaître la joie que procure le vol...*

El se retourna quand elle sentit le bout du museau la toucher, elle le regarda toujours fascinée par sa fourrure sombre et ses yeux jaunes allumés par une lueur d'amusement puis lui répondit:

Tout d'abord j'aimerais que tu m'appelle Eléonora ou El parce que "deux jambes" ça fait très impersonnel. Ensuite, il est vrai que les gens comme moi ne connaisse pas la sensation que procure le vol, mais nous pouvons faire plein de chose même en ayant seulement deux jambes, j'ai bien guérit ta blessure non.

Elle le regarda, mais il ne bougea pas. Elle reprit donc:

Tu sais, ce n'est pas une obligation de m'aider. Mais si tu veut vraiment me montrer un abri, je te suit.

Elle lui sourit ne sachant si il comprendrait que c'était un geste d'affection et d'amitié. Elle attendait qu'il passe devant.

Le cheval ailé la regarda un moment, avant de rire à nouveau.

*- Les deux jambes sont des êtres fier, plus que je ne l'imaginait. Presque autant que nous...
Très bien Eléo... El. Vous êtes compliqués avec vos appellations. Pour ma part, on m'appelle "Tempête". Rare sont ceux à s'appeller ainsi et c'est un véritable honneur de s'appeller comme cela chez nous, car telle la tempête, je suis rapide, puissant, implacable et dangereux...*

Le cheval eu une sorte de rictus, montrant les dents comme l'aurait fait un loup.

*- Bien évidemment, avant cette blessure... Bon, allons, je vais te conduire à un endroit sûr, suis moi. Ce n'est pas très loin d'ici, c'est à cinq minute de vol. Je n'ai jamais fais ce chemin au sol...*

Tempête contourna El et marcha devant elle, la guidant dans les bois, lorsqu'il s'arrêta soudain, oreille baissé.

*- Une fourrure... Silence...*

Un loup d'assez bonne taille surgit devant eux, en grognant. Tempête, le regarda un moment, avant de charger. Le loup tenta de lui sauter à la gorge, mais tempête se releva, offrant aussi ses sabots au loup... Ce dernier pris un coup puissant sur le côté du museau. Il retomba un bon mètre plus loin, avant de s'enfuir en courant, n'ayant pas assez faim pour tenter une nouvelle attaque...

*- Marchons plus vite, dans pas longtemps, nous serons à l'abris grâce aux deux jambes des bois.*

Tempête repris sa marche, sans ajouter un mot, comme s'il ne s'était rien passé.

El le regardais avec amusement et étonnement, il avait l'air si sure de lui, et il était d'une fierté sans borne. Cela l'amusait, elle n'avait jamais vraiment eu d'ami(e) et de pouvoir parler avec un pégase était une aventure qu'elle ne regrettait pas. Elle bénissait l'orage qui avait du la faire rentrer dans cette forêt et le bon sens qui lui avait dicté de trouver un point d'eau, sans cela elle n'aurait jamais pu porter secours a Tempête.

Ce nom raisonnait dans sa tête et aller dans son cœur allez savoir pourquoi. El se posait toujours trop de question, mais elle avait toujours su les résoudre, celle ci n'était pas insoluble et elle aurait la réponse sous peu.

Lorsque Tempête s'arrêta les oreilles baissées, elle appela mentalement son arc, c'est toujours ce qu'elle faisait, et en ce moment, elle pensait qu'il ferait un excellent compagnon, mais elle savait aussi qu'il ne quitterai pas sa contrée pour partir avec elle, cet étalon allait lui manquer au fond avec son caractère de cochon. Elle sourit a cette remarque, elle même n'avait pas toujours bon caractère, cependant Tempête était pire qu'elle.

Le loup repartit, El entendit la remarque de Tempête, il y avait donc des elfes des bois par ici, pourvu qu'il ne dise rien sur son statut d'elfe de la ville, enfin elle verrait bien après tout ils étaient de la même race et un pégase a ces côtés n'était pas rien.

Elle reprit donc sa marche suivant Tempête, elle était sûre que quelque chose trottait dans la tête du pégase. Le tout était de savoir quoi!

*-Je sais qu'il y a des deux jambes dans cette partie de la forêt, mais je ne les ai jamais vu, ils se cachent pour nous laisser en paix. Visiblement, tout les deux jambes ne font pas ça. Vous êtes étranges...*

On pouvait effectivemment sentir une présence rassurante, sans voir personne ni déceler de changement. Pourtant on ressentait que cette partie de la forêt était accueillante et sans danger. Comme dans tout bosquet de Druides... Contrairement à ce que disait Tempête, les druides ne se cachaient pas, ils le laissaient en paix tout simplement et vaquait à leurs occupations. Les créatures mauvaises n'entraient pas ici. Ils n'avaient donc pas de raison de s'inquiéter.

*- Nous sommes presques arrivés, finalement cela aura été moins long que je ne le pensais. Mais toujours plus qu'en volant... Voici l'endroit.*

Tempête entra dans une clarière, où le soleil couchant passait par des trous dans la frondaison des arbres, créant des colonne de lumière sur le sol, qui était recouvert d'une mousse épaisse et douce. Tempête se mit au centre de la clairière et s'allongea sur le flanc.

*- Ce doit être la troisième fois que je viens ici. J'ai aimé cette endroit dès ma première venu.*

Il se tut, avant de se rouler sur le dos et de se frotter conscencieusement.

Dés qu'il furent entrer dans la forêt El se sentit en profonde communion avec les éléments comme si cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas été. Elle ressentait une intense chaleur et un intense bonheur d'être ici. Elle sentait la présence des elfes des bois mais ne les voyait pas.

Dommage, elle aurait pu faire leur connaissance. Elle remarqua que Tempête se roulait dans la clairière consciencieusement, et le regarda avec un sourire. Tout au long de leur bref échange, elle s'était attaché a lui, mais elle savait que demain tout serait perdu. Elle s'assied donc en tailleur au milieu de la forêt et sortit son carnet. Elle commença par dessiner Tempête avec sa fourrure noir et ses yeux jaunes brillants, puis elle raconta son aventure. Au moins lui resterait t-il quelque chose de lui.

Lorsqu'elle eu finit, elle fixa un instant le pégase puis lui dit :

Merci de m'avoir emmener dans cette endroit superbe et féerique. Si tu veux avant que je parte demain je regarderais ta blessure, pour te remercier de ton aide.

Elle n'attendit pas la réponse du pégase, elle rangea ses affaires et entreprit de découvrir les environs.

Le pégase avait écouter sans mot dire El raconter son histoire. Il la regarda s'éloigner, toujours sans rien dire, pensif. Cette deux-jambes ne devait pas être comme les autres. Elle semblait avoir fait et vouloir plus qu'un simple deux-jambes qui se contenterai de sa petite vie. Déjà elle était ici, dans ces bois qui étaient dangereux... C'était la première fois que le pégase voyait un deux-jambes s'aventurer ici... Rien que pour cela, ça démontrait qu'elle ne devait pas être comme les autres.

Tempête continua de réfléchir. Et s'il l'accompagnait ? Prétextant de lui rendre service, il pourrait la transporter une fois guérie. Cela serait une bonne occassion d'en savoir plus sur les deux-jambes. Après tout rien ne le retenait ici, et il était curieux d'en apprendre plus sur cette espèce. Et aussi un peu pour accompagner cette deux-jambes qui était assez sympathique…

Il attendit, allongé dans l'herbe sur le flanc, le retour de El pour lui dire ce qu'il avait prévu.

El regarda tout les recoins de la clairière, elle semblait sensible a chacun de ses pas, chacun de ses gestes, comme si tout ce qui l'entourait prenait vie a la tombé de la nuit. Tout était féerique, elle se sentait en étrange communion avec les éléments l'entourant.

Le vent lui murmurait a l'oreille, les arbres lui chantait une chanson, l'herbe la chatouillait, tout rayonnait. El était transportée quand elle remarqua qu'elle avait l'air particulièrement idiote a faire ça. Elle s'arrêta de tournoyer et repartit vers le pégase, le cœur soudain plus léger et l'humeur joyeuse. Arriver a sa hauteur, elle lui dit:

Merci beaucoup Tempête cet endroit est merveilleux, je suis extrêmement contente de t'avoir rencontrer. Dommage qu'on ne puisse continuer la route ensemble, tu ferais un compagnon merveilleux, mais je suppose que tu ne veut pas trop t'éloigner de chez toi. Enfin encore merci pour tout.

El s'assit non loin du pégase et sortit du pain et un peu de fromage. Elle sortit aussi une pomme, elle ne savait pas si le pégase accepterait mais elle lui tendit et finalement la posa par terre. Elle le regarda, ou plutôt le fixa, elle aimerait tant rester avec lui et en apprendre plus sur lui et son peuple, c'était son plus grand rêve, pouvoir partager ses connaissances avec tout être vivant.

Tempête renifla la pomme que lui offrait El, curieux, avant de la prendre entière et de la mâcher. Il regarda El tout en broyant la pomme sous ses dents.

*- C'est très bon. Qu'est-ce donc ?*

Le pégase réfléchit ensuite quelques instant, puis il reprit la parole.

*- El, t'emmener ici ne rembourse pas la dette que j'ai envers toi. C'est pourquoi dès que je serais capable de décoller, je t'emmenerai où tu voudras. Ainsi nous serons quittes. Et je tiens à te remercier de m'avoir soigné.*

Tempête regarda sa jambe avant de frotter le cataplasme du bout de son museau.

*- Par contre, sa gratte...*

El était tellement stupéfaite qu'elle en perdit la parole sur l'instant, mais elle se reprit très vite et lui dit :

Tu sais tu ne me doit rien mais je suis contente que tu veuille bien volée avec moi comme ça j'aurais quelque chose de spectaculaire a raconter aux deux jambes qui ne connaissent pas bien les pégases.

Elle lui sourit puis revient a sa dernière remarque, elle lui répondit:

Si ça te gratte, c'est que la plait est refermé et que demain tu pourra voler. Allonge toi que je t'enlève le cataplasme, et que je regarde ta blessure s'il te plait.

En enlevant le cataplasme, elle s'aperçut qu'en effet la blessure était refermée et aussi que la peau se régénérait facilement et que les poils repoussait vite, l'accélérateur avait été efficace. Demain il pourrait voler sans problème, aussi joyeuse, elle lui dit:

Demain c'est sur tu pourra voler mais pas longtemps car ta plaie est encore fragile il faudra te ménager. dans deux jours tout sera comme avant. Et ne t'inquiète pas qui serait je si je t'avais laisser avec une plaie béante. Je ne serai pas digne des miens ni de ma profession.

Elle sourit sur cette dernière remarque puis ajouta tout en rangeant ses affaires:

Ce que tu as mangé était une pomme, cela vie sur un arbre. Les deux jambes ne sont friand et les chevaux que nous élevons aussi.

Elle le regarda, puis fini de ranger ses affaires en silence. Son cœur ne cessait de chanter, elle allait rester un peu plus longtemps avec Tempête, elle rayonnait de joie.

*- Une pomme ? Curieux nom.

Encore merci pour ma blessure. Et en fait, si je veux t'accompagner, c'est aussi pour mieux connaitre les deux jambes. Ils ont l'air d'être étrange, je veux en apprendre plus sur eux.

Vous dites que vous élevez des chevaux ? Qu'est donc cet animal ?*

On sentait la curiosité de Tempête dans ses paroles. Contrairement à la plupart des pégases, Tempête voulait voir de ses propres yeux, plutôt que de se contenter des rares récits de ceux qui avaient vu... Il voulait voir le monde, ne pas restait dans cette forêt. Cela était une des raisons de son nom.

El le regarda, lui expliquer comment était fait les chevaux n'allait pas être bien dur mais elle espérait que personne ne viendrais a vouloir lui enlever Tempête pour l'étudier et tout ce qui s'en suit, les Hommes pouvaient être stupide parfois. Elle ne voulait pas qu'il devienne un objet de foire, il fallait le prévenir, mais d'abord les chevaux, elle s'assit face a lui et lui dit:

Les chevaux sont des personne comme toi mais sans ailes et sans la faculté de parler aux êtres comme nous.

C'était la meilleure phrases qu'elle avait trouvée. Ensuite venait l'avertissement qu'elle voulait lui faire:

Je suis contente que tu veuille venir avec moi, cependant, tout les deux jambes ne sont pas des gens fréquentable. Il va falloir faire très attention si tu veut demeuré en liberté, mais ne t'inquiète pas je les remettrait a leur place si il s'avise de s'approcher un peu trop près de toi.

Sur cette dernière phrase, elle lui sourit et commença a préparer son lit en haut d'un arbre. Le luminosité commençait a décliné, le soleil se couchait enfin, après cette longue journée et ces éprouvantes rencontre, elle allait prendre un repos bien mériter et demain elle repartirait chez le cousin de sa mère. Dans quelques jours elle aurait des réponses a ce mystère!

La nuit se passa sans aucun problème, El se réveilla de bonne heure, les feuilles des arbres laissai filtrer les rayons du soleil et une douce chaleur atteignait sans douleur sa peau. Elle regarda en bas et vis couché Tempête, ce pégase au pelage noir et aux yeux jaunes curieux. Malgré les quelques jours seulement qu'ils avaient passé ensemble, elle sentait un lien d'amitié fort. Elle espérait qu'il évoluerait au fil du temps.

En regardant autour d'elle, elle remarqua que toute la clairière était imaculée de lumière, le spectacle était magnifique, elle n'en revenait pas. Elle partit vers le petit ruisseau pour se laver, et quand elle releva sa manches, elle vi le tatouage et le reflet de son visage dans l'eau claire trahisait ses sentiments. Elle avait l'impression de ne pas appartenir a ce monde avec ses mèches blanches et noir dans ses cheveux chatains et aussi ce tatouages en forme de licorne ailée qui s'illuminait a chaque utilisation de sa magie.

Elle reprit rapidement ses esprit, et revint au campement qu'il avait fait avec Tempête. Elle rassembla ses affaires et prépara un petit déjeuner composé de pain et de fromage pour elle et de quelques pommes pour tempête. Une fois qu'il serait réveillé, ils partiraient vers Thernaq, vers la vérité.

Tempête eu un mouvement de recul lorsque El lui expliqua ce qu'était les chevaux.

*- Des créatures comme nous autres, mais sans ailes, ni faculté de penser ? Etrange... Et ne t'en fais pas, je susi largement capable de me défendre moi même... Mais ton attention me touche, merci.*

Tempête ne dis rien de plus, pensif. Cette révélation sur les chevaux le tracassait visiblement... Il regarda Eléonora aller se coucher et il en fit autant, sauf que lui, n'eut pas besoin de bouger énormèment. Il resta là où il était couché et se positionna autrement, afin d'être mieux installé pour la nuit. Il mit du temps à s'endormir, réfléchissant sur la propable identité commune des chevaux et pégases...

Le lendemain matin, il se réveilla bien après El. Il leva la tête et regarda le ciel. La matinée était déjà bien avancée. Il se leva et alla près du petit ruisseau pour boire. Il plongea la tête dans l'eau avant de la ressortir et de la secouer énergiquement.

*- Ha ! J'ai toujours aimé faire cela après mon réveil.*

Tempête était revenu auprès d'El. Il brouta quelques touffes d'herbe, puis regarda les pommes.

*- Je peux ?*

Sur un signe de tête d'El, il se mit à les dévorer consciensieusement. Une fois son repas terminé, il questionna El.

*- Très bien, où devons nous aller ? Je ne connais pas vraiment le monde à part cette forêt, tu devras m'indiquer le chemin...*

El le regarda se délecter des pommes et attendit qu'il est fini pour lui répondre:

Ne t'inquiète pas je nous conduirait, mais j'aimerais d'abord que tu essaie de voler voir si il y a d'autre soins a effectuer a ton ailes ou si c'est bon ensuite nous irons vers Thernaq, c'est la qu'habite l'oncle de mes parents et a cette période, ils sont toujours la bas.

Elle le regarda attendant sa réponse, espérant que son aile serais entièrement guérit et qu'il n'aurait pas de problèmes pour voler.

Quand il se fut exécuter, elle le regarda en souriant, tout était bon, il n'aurait pas se séquelle. Elle le regarda et lui dit de la suivre. Ensemble, il commencèrent leur chemin vers Thernaq et la vérité sur ses origines.

[hrpg] J'ai posté dans la section réserver a Thernaq. Tu peut fermer le sujet ^^[/hrpg]

La suite ICI

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