Une approche du monde d'Hazad [public]

Le choc fut violent, et le réveil pas moins désagréable, il prit connaissance, enfoncé dans le sable. Ou etait passée la caravane? Il tendit l'oreille, le claquememtn des brides était encore perceptible, peut être pourrait il les rattraper. Il se releva, et s'ecroula immédiatement, une douleur poignante l'avait saisi à la cheville.

-Ces batards, ils m'ont jetté de la caravane!

Le jeune Homme tatonna sa cape de route, ses doigts se posèrent sur le fourreaux de son épée, ils avaient eu la grace de la lui laisser, il lui restait également une hache de lancer, malheureusement les ingras lui avaient dérobè toutes ses possessions.

-Profiter du sommeil d'un homme pour le détrousser quelle bande de lâches!

Il se recroquevilla dans le sable, sa cheville l'élancait, il dégluttit, le malheureux se releva tant bien que mal ne pouvant retenir un gemissement. Il fallait qu'il trouve un point d'eaux, la réputation de cette contrée ne lui permmettait pas d'attendre la levée du jour et donc l'apparition du soleil. Il avait eu connaissance de nombreux écrits sur celui ci, on le décrivait tel un astre flamboyant,on racontait que ses rayons brulaient les chaires, annonciateurs de la mort, comme une pluie de feu. Squeletor entreprit sa marche, la nuit était tiède et mointe, ses jambes fourbues et emplies de courbatures par ce long voyage le ralentissaient. Son pas était lent, mais cette silhouette encapuchonnée, se découpant sur l'ocre des dunes éclairées par la lune avait quelquechose d'inquietant. Le silence pesait, seul les bruits de pas venaient rompre la monotonie du lieu. Squeletor se demandait pourquoi il était venu jusque là, mais il savait la réponse, il était sous l'emprise du démon et ne pouvait lutter contre la volonté de celui ci.

*Hé squeletor, force le pas*

Il ne lui répondit même pas.

*Je sais très bien que tu sais que j'ai parlé, je suis dans ta tête, elle n'est pas aussi vide qu'on le croit.*
-Taits toi.
*D'accord mais accélère*
-Non!

Le garcon tomba a genoux, se tenant fermement le ventre. Il hurla.

-Arrête!!! je vais accélerer... par pitié arrête ca.

La douleur disparut aussi soudainement quelle était apparue.

*Sage décision petit*
-Et où on va?
*On va trouver un des démon lunaire, dans une ville de cette région*
-Pour l'instant on est perdus, seuls au milieu du désert.
*Essaye de na pas mourir*

La voix s'estompa. L'allure de Squeletor avait gagné en vitesse, sa cape s'enroulait soigneusement autour de ses chevilles a chaque pas, celles ci le faisaient toujours autant souffrir, mais il préférait subir une tel douleur que celle imposée par les pouvoirs du démon. Il marcha plusieurs heures durant, jusqu'à s'effondrer de nouveau dans le sable à bout de force. Avant de s'endormir son regard se posa sur le ciel étoilé. Le garcon n'avait rien vu de si beau depuis son départ de la ferme de son oncle. Ses paupières se fermèrent.

Invité

Avdotia galopais à vive allure, dans ce désert infernal. Elle aimait bien le désert en soi, mais elle était de mauvais humeur. Ce qu’elle détestait, c’était ces températures extrêmes. Chaud le jour, froid la nuit. La jeune femme talonna la jument alezane qu’elle montait dans cette mer de sable…Elle l’avait retrouvée dans le désert, sans cavalier, alors elle en avait profité. Le cheval coucha les oreilles mais accéléra quand même. Avdotia trouvait formidable ces chevaux de Herrins. C’était des bêtes magnifiques, endurantes, rapides…Pratiques pour voyages dans le désert en l’occurrence, d’après ce que l’homme qui l’avait recueillie, marchand de chevaux, lui avait dit…La jeune femme tira sur les rênes, arrêtant sa monture. Elle respira un grand coup, enregistrant toutes les odeurs, tentant de se repérer. Mm…Elle devait aller un peu plus vers la droite, elle sentait une odeur humaine, très forte, une ville. Certes très loin, mais dans cette direction. Hamara, elle le savait…Si elle se dépêchait, elle pourrait peut-être l’atteindre à l’aube…Elle talonna encore le cheval, repartant au galop. La jeune femme s’amusait à écouter le silence nocturne du désert. Seul le bruit des parures de la monture et des sabots sur le sable troublaient l’immobilité sonore. Le bruit des foulées n’étaient pas comme sur de la terre dure : tagada tagada tagada tagada, ou encore clop clop clop clop…ça ressemblait plutôt à pssssss psssss pssss….Ah, le désert…Une beauté brulante…Un paysage magnifique, des dunes montantes, à perte de vue…L’horizon est parsemé de morts…Combien de gens ont perdus la vie dans cet enfer ? Cette magnificence incandescente à été la tombe où nombres de personnes sont morts…Un cimetière de sable, laissant parfois les tombeaux ouverts, montrant les squelettes blancs au ciel, lui offrant parfois un cadavre en offrande, que les délégués de l’azur viennent déchiqueter, les charognards, ne laissant plus qu’une artistique carcasse…Et d’ailleurs, ils semblait à Avdotia que quelqu’un allait bientôt rejoindre le royaume des morts…Une odeur humaine était proche. Enfin, pas vraiment humaine, étrangement. Pas totalement…Comme s’il y avait…deux personnes en une seule ? Un humain et un autre non humain ? Etait-ce vraiment possible ? Evidemment…tout était possible. Comme tuer quelqu’un avec le manche d’une petite cuillère par exemple…Mais bref…En effet, il y avait un personne endormie, pas loin…pour pas longtemps…Si elle laissait cet individu là, peut-être allait-il mourir. Sans doute oui. Mais son odeur avait attiré la curiosité d’Avdotia. Et puis, peut-être qu’elle aurait besoin de quelqu’un, en tant qu’esclave à Hamara…Ou même simplement d’un guide…La jeune femme tira sur les rênes de la jument, qui passa au pas. Elle était à présent à coté de l’inconnu. Elle arrêta le cheval et descendit. Elle s’agenouilla auprès de la personne endormie et dit de sa voix froide, sèchement :

- Réveillez-vous !

Elle lui prit l’épaule, la serrant fortement, avec la main droite, le secouant sans ménagement. Avec sa main gauche, elle tira sa dague, la pointant vers l’homme. Après tout, pourquoi le laisser en vie ?! Il ne lui causera surement que des ennuis…De plus, elle avait vraiment faim et soif, et n’avait plus aucune provision dans sa sacoche…Elle pourrait toujours manger cet inconnu. Oui, Avdotia pratiquait le cannibalisme. Oh, rarement certes, mais elle le faisait. Et cela ne la dérangeait pas le moins du monde. Elle n’avait aucune considération humaine. Pour elle, les êtres vivants ne sont que des pions, des marionnettes, de patins. Ou de vulgaires morceaux de viandes…De plus, elle trouvait la viande humaine excellente. Elle avait gouté une fois un Elfe, c’était si raffiné, un vrai délice…Alors qu’elle allait se perdre dans ses souvenirs culinaire, elle se dit que ce n’était pas le moment et retourna à l’instant présent…

(désolée si c'est court, j'ai plus l'habitude avec Avdotia et puis je dois m'en aller bientôt, pas le temps d'écrire plus...^.^ )

(hrp: quand je mets un texte entre * c'est que c'est dit dans l'esprit du jeune homme seul le démon et squeletor etendent)

Quelqu'un le secouait, mais il n'avait pas la force d'ouvrir les paupières, il sentait un souffle chaud sur son visage. Ses forces continuaient d'abandonner son corps, il se sentait faible, seuls ses sens étaient encore éveillés. Ses oreilles perçurent un petit cliquetis, aucun doute, l'inconnu avait sorti une arme.

*Eh Squeletor, magne toi ou on va se faire butter*

Il n'y eu pas de réponse, l'esprit de Squeletor était brisé par l'épuisement.

*Bon ben me reste plus qu'à prendre le contrôle de son corps, quel incapable il me force à me fatiguer.*

Il percevait l'immobilité de l'adversaire, à quoi celui ci songeait il, soudain il sembla sortir de ses pensées et approcha sa main de la capuche qui tombait sur le visage de Squeletor. Lorsqu'elle fut relevée le démon sentait l'étonnement de cette personne, elle ne semblait pas penser voir un tel visage.Les yeux de Squeletor s'ouvrirent, il saisit le poignet de la femme qui tenait la dague. C'etait une femme, ses paupières étaient closes mais il avait l'impression de discerner ses yeux à travers celles ci , son visage contrastait avec le paysage, ici tout était jaune; brun, plat, sans intérêt. Il avait sous les yeux, une personne aux traits fins, le visage pâle, des yeux pareils à ceux de Squeletor. Un faisceau de lumière éclairait faiblement ses cheveux.

-Bonsoir jeune fille, je vois que tu veux mourir.

Elle semblait toujours étonnée et fixait son visage.

-Quelle impolitesse, vous essayez de me tuer, et vous refusez me repondre.

Ses lèvres bougèrent mais il ne perçut aucun son. Que marmonait-elle?
Il ressera son poing autour du poignet de l'inconnue, elle lâcha la dague sous la douleur. Le démon la ramassa et la pointa sous la gorge de la jeune fille. Elle ne réagissait toujours pas. Son front s'était couvert de sueur, il commencait à être inquiet, qui était cette fille qui ne semblait même pas appeurée.
Il commencait à baisser sa garde, mais tenant toujours le poignet, la peau de celui ci, était douce et tendre, sa poigne se relachait petit à petit, de longues minutes s'écoulèrent ainsi, ils semblaient s'obeserver malgré les yeux fermer de l'inconnue. mutuellement, le démon ne comprennait pas pourquoi il la laissait en vie, son désir était de la tuer, mais c'est comme si la volonté de Squeletor l'en empéchait. Il n'avait pas le contrôle total du corps du garçon.

*Ah te revoila, Squeletor, allait occupe de ,toi de cette maigrichonne*
*Comment?*

Le démon laissa le contrôle du corps à Squeletor, celui ci cria lorsqu'il vit qu'il tenait quelqu'un. La femme tourna son visage dans sa direction, il avait l'impression qu'elle l'étudiait. Il resta impressionné et accroché par ce doux visage.

*Elle a essayé de nous tuer, j'ai pris son arme, c'est cette dague que tu tiens sous sa gorge*

Squeletor n'avait même pas vu qu'il tenait une dague, il la retira immédiatement et la posa à côté de lui, cela ne modifia pas l'air du visage de l'assassin. Ils continuaient de se regarder.

*Mais qu'est ce que tu fous? Je viens de te dire qu'elle voulait te tuer, elle est peut être encore armée.

Squeletor ne se remettait pas de la beauté de ce visage, il était absorbé par la profndeur de ses yeux éteints. Son emprise sur le poignet se relacha, et sa main tomba dans la main de la jeune personne. Celle ci sembla troublée, mais ne bougea toujours pas. Squeletor reprennait peu à peu ses esprits, il était à, présent clairement conscient de ce qui se passait. Il voulut parler.

-Bonsoir, je suis...

Un trait de colère passa sur le visage de son interlocutrice, elle se jetta sur lui, saisit la dague. En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire il se retrouva avec la dague enfoncait dans la cuisse droite, et une autre sous le coup. Il ne pouvait pas bouger elle le tenait fermement, assise sur son dos. Squeletor tenta de bouger, mais chaque mouvement provoquait une douleur dans telle ou telle partie du corps. Mais que voulait elle, il ne comprennait pas ce qui se passait.

*C'est pas vrai, je pensais pas tomber sur une guerrière, va falloir tout recommencer, pourquoi je l'ai laissé reprendre le contrôle, il est trop serein pour que je le reprenne. Pourquoi a t'il fallu que je tombe sur le corps d'un garcon naif et gentil? On va se faire tuer si tu réagis pas!*

Squeletor n'était pas inquiet il était confus, il était même triste, il voulait pouvoir voir les yeux de la jeune fille, il sanglota.

Invité

Avdotia fut légèrement surprise par la voix qui lui dit : je vois que tu veux mourir. La voix était froide, profonde, grave, inquiétante. Presque irréelle. Elle ne préférait rien dire, pour l’instant. Oui, elle refusait de répondre. Elle marmonna pour elle même :

- Bon sang, il a fallut que je tombe sur un fou…

Il lui serrait le poignet. Elle lâcha sa dague, grimaçant. Les rôles s’inversaient, elle sentait la lame sur son cou. La lame de sa propre dague. Elle aurait du avoir peur, mais elle avait depuis longtemps renoncé à ce luxe. Elle ne bougeait pas, son joli visage toujours parfaitement calme, serein. La situation ne la gênait pas le moins du monde, elle aurait juste aimé qu’il desserre un peu l’étreinte au poignet…Peu à peu, Avdotia sentit que l’inconnu baissait la garde, se relâchait. Peut-être était-il perturbé par le comportement de la jeune femme. En effet, on se serait attendu à ce qu’elle crie, qu’elle pleure, qu’elle supplie. Mais c’est si on ne la connaît pas…Si l’on savait qui est était, cela ne surprenait pas. Une assassin, cruelle, sadique, sans pitié. Perpétrant des meurtres sanglants, laissant le monde plein d’effroi, emportant parfois quelques souvenirs. Alors qu’elle rêvassait légèrement, il cri retentit. C’était l’inconnu. Apparemment, ce que pensait Avdotia se confirmait. Il y avait deux personnes dans ce corps. Un gentil, un méchant…Ce dernier avait laissé la place au gentil, sans doute, qui devait être effaré de voir ce qu’il faisait…La jeune femme sentit la dague se retirer de sa gorge, laissant une légère marque rouge d’où coula un peu de sang. Elle ne bougea pas, restant immobile comme une statue d’albâtre. Enfin on lui lâcha le poignet. Mais une main vint toucher la sienne. La tueuse fronça les sourcils, troublée, mais resta de marbre. Patience…Au prochain geste, elle attaquerait. Ce qui devait arriver arriva. Il tenta de se présenter. Avdotia sauta sur l’inconnu, ramassant sa dague au passage, la lui plantant dans la cuisse, s’assit sans ménagement sur le dos de l’étranger, sortit son autre dague et posa la lame sur son cou. Ah, elle aimait mieux ça. Elle ne perdait jamais le contrôle de la situation. Parfois, elle ne faisait que feinter, faire croire à l’adversaire qu’il a le dessus, alors qu’il n’y a qu’elle qui maîtrise tout…Elle rit cruellement, et dit de sa belle voix froide :

- Je n’ai que faire de savoir qui vous êtes ! Vous avez ainsi essayer de me tuer, d’inverser les rôles ? Hé bien non. Ici c’est moi la tueuse…Rien que pour avoir ne serait-ce que tenter de résister, vous mériterez que je vous tranche la gorge…Ou bien…mm, j’ai de meilleures idées…Et si je vous torturait avant ? Je vous autopsierais, alors que vous serez encore vivant, parce que je vous aurez fait avaler un produit de mon invention qui ralentit la mort…je retirerais tout vos organes internes sous vos yeux, je vous charcuterais comme un boucher, puis je vous arracherez la langue. Et à la fin, les yeux, et vous verrez ce que j’ai subit. Et enfin, vous mourrez, pendant que j’enfermerais votre cœur, vos yeux, votre sang dans des bocaux, comme cela…

Elle sortit de son sac des récipients contenant des organes humains. Il y avait un cœur, une langue, une main, elle les mit devant les yeux de l’inconnu, en souriant d’un air sadique. Il sanglotait. Elle adorait ça. Faire souffrir les gens. Pleurer était un signe de souffrance dont elle se délectait particulièrement. Elle se sentait puissante, elle s’en délectait. Oui, la peur. Comme c’était beau. Mourir dans la peur, quel fin atroce…Et vivre dans la peur, était-ce pire ? Oui. Mourir était une délivrance. Mais le problème était après. Que se passait-il après ? Vivrait-on éternellement dans un néant, à errer comme des âmes en peine ? Ou n’était-ce que du rien ? A-t-on encore la sensation d’exister ? Recommençons-nous une autre vie dans un monde meilleur, un paradis ? Ou à nouveau dans le monde connu ? Ce serait affreux…Vivre encore et encore une vie déjà si longue ! Mais ce serait recommencer, effacer toutes ses erreurs,…Pardon ? Quelles erreurs ?! Avdotia se dit qu’il n’y aurait rien à changer. Elle n’avait fait aucune erreur. C’était un de ses défauts. La vanité. Elle se croyait toujours supérieure à tout, même si c’était vrai. Elle n’avait que faire des états d’âmes, des sentiments. Tout cela était signe de faiblesse. Elle était forte, elle devait être forte, toujours plus. Tout ces meurtres, ce sang, ces risques…Tout l’atrocité de ce qu’elle faisait…La si noble cause excusait tout ça ? Par amour ? Par amour pour sa sœur ? Pour la retrouver ? La serrer à nouveau dans ses bras, sentir encore son doux parfum, lui parler, la rassurer comme d’antan…Alors qu’elle ne pourrait lui répondre…Oui, c’était ce qu’elle voulait. C’était pour ça qu’elle devait survivre, devenir plus puissante. Jamais elle ne devait baisser les bras. Tout ça pour sa jumelle. Qui sans doute, si elle savait, n’approuverait pas…Avdotia sortit de ses pensées et appuya un peu plus la dague sur la gorge, amusée.

Ce n'était pas de bonne augure, Cette femme allait le découper en morceaux et les enfermer dans ces affreux bocaux. Squeletor s'imaginait flottant dans différents récipients.

*Ouais comme des cornichons*
-Taits toi chuchota il, il ne savait pas si sa ravisseuse avait percu ses mots. Sa bouche était enfoncée dans le sable, il respirait difficilement, un bruit rauque sortait de sa poitrine, comme le souffle d'un vieux soufflet rouillé. Son visage lui démmengeait mais il ne pouvait bouger. Son esprit était rivé sur une question.

comment se sortir de la?

Il se concentra, cette femme n'était aps une amatrice et semblait très maline, il fallait tenter le tout pour le tout, la flatterie et la politesse. Squeletor et le démon n'aimaient pas joueur les lèches bottes, mais la il faudrait se forcer.

-Gente dame, la pression de la dague augmenta sur sa gorge, du sang coula sur le sable, le teintant d'un rouge vif, je vous pris de m'excuser mon impolitesse. Je ne pourrai jamais me faire pardonner de mes agissements, vous m'avez surpris, j'étais éffrayé, votre charisme m'a impréssionné. Je suis vraiment navré. Je ne tiens pas à engager de conflits avec vous, même s'il est trop tard. J'aimerais en rester la et même si vous me le permettez en apprendre plus de vous, vous me semblez apte a vous battre, et votre physique ne m'est pas déplaisant. Nous pourrions nous conduire en personne dignes, ne croyez vous. Mon seul regret ce soir est de pousser une dame de votre carrure à de telles manières, j'en suis désolé mais cela ne vous va point.

il se tut, attendant sa réponse, ce soir j'allais certainement finir dans un bocal.

Invité

Avdotia rit légèrement. Alors comme ça, il jouait à la flatterie…Elle imaginait à quel point il avait du se forcer pour dire toutes ces idioties…Hé bien, tant mieux. Elle allait donc jouer le jeu…Un peu. Tout en lui montrant qu’elle n’était pas dupe…Elle pressa encore un peu plus la lame contre la gorge. Un autre filet de sang coula puis alla s’écraser contre le sable, formant quelques petites taches sombres. Le rouge foncé ressortait étrange ment sous la lumière de la lune, l’astre nocturne qui épiait les moindres faits et gestes des deux seules personnes apparemment dans le désert. Puis, elle se releva, et reprit la dague plantée dans la jambes de l’inconnu. Elle dit, froidement, mais avec une légèrement moquerie dans la vois quand même :

- Effectivement, jamais vous ne pourrez vous faire pardonner, vous avez été tellement impoli…Ainsi donc, je vous ai impressionné ? Cela ne m’étonne guère. Vous êtes du genre à être effrayé par la moindre chose…Et malgré le fait que je vous fait peur, vous voulez en savoir plus sur moi ? Vous êtes suicidaire ? Oh après tout, je ne critique pas, vous avez tout à fait le droit…Mais vous avez raison, je sais me battre. Quand a mon physique, je n’en sais rien. Et je pense pas que le votre me serait plaisant si je le voyais. Quand à la dignité, je suis digne, même si on ne peut pas en dire autant de vous…Pensez-vous que c’est vous seul qui m’ayez poussée à de…telles manières comme vous le dites ? Vous vous trompez, cela me va très bien…Et ça me ferait vraiment plaisir de vous découper et de vous mettre dans un bocal, tout en buvant votre sang...

Avdotia sourit encore, contredisant ses paroles, elle prit l’inconnu par la main et tira pour qu’il se relève. Elle rangea ses dagues, prit son sac et s’épousseta les habits. Elle se retourna vers l’homme, et lui dit, souriant toujours :

- Mm, en fait, je crois que pour finir c’est une mauvaise idée de boire votre sang…J’avais oublié que j’avais empoisonné les lames de mes dagues…Ah, ça me fait penser que vous m’avez blessée avec mes propres armes…Estimez-vous heureux d’être encore en vie…

Elle fouilla dans sa besace et sortit une petite fiole contenant un liquide vert fluo qui brillait dans la nuit claire de cette sanglante soirée. Elle dévissa le bouchon et but une seule gorgée. C’était un antidote à tout les poisons, qu’elle avait elle même concocté, tout comme ses mixtures mortelles. Tenant le petit récipient entre son pouce et son indexe, elle le leva, la lumière lunaire se reflétant contre le flacon, et le secoua légèrement.

- Vous voyez ce flacon ? c’est le seul antidote au poison qui coule à présent dans vos veines. Ce poison va vous tuer rapidement. D’abord, vous allez sentir des crampes atroces dans tout votre corps, accompagnées de chocs qui sembleront vous paralyser, alors que ce sera tout le contraire, car vous commencerez à avoir de léger tremblements qui deviendront plus en plus violents, des spasmes. Ça durera pendant de courtes minutes qui seront des heures pour vous. Votre cœur, ensuite, ne tiendra pas le coup, et lâchera, quand du sang s’écoulera par votre bouche, vos yeux, vos oreilles. A moins que vous mourriez de suffocation, ne pouvant plus respirer…Et aussi puissante que sois la chose que avec qui vous partagez votre corps, elle ne pourra vous sauver…Je suis votre seule providence, ainsi, soyez très gentil avec moi, et je vous donnerais peut-être cette fiole…Je vous demande donc de m’accompagner à Hamara en tant…qu’esclave ? Oh, peut-être, ce serait pas mal…Autrement, je vous abandonne ici…

Elle se remit en selle, refourrant la fiole dans son sac. La jument alezane était nerveuse, elle piaffait, renâclait, tournait sur place. Elle semblait ne pas faire confiance à l’inconnu. Les animaux ont une sorte de sixième sens, en ce qui concerne les gens…La jeune femme sourit et rajouta :

- Ma monture est nerveuse, il suffirait que je desserre les doigts pour qu’elle parte loin au galop, en vous laissant mourir ici…Décidez-vous vite. Et puis, si vous mourrez, ce n’est pas grave…Dites-vous qu’au moins vous auriez servi à quelque chose : nourrir les charognards, les vautours, ces charmantes bestioles…

Oh, question de point de vue après tout. La nécrophagie de ces oiseaux était souvent très mal vue, alors que c’était d’une utilité incroyable…Et puis, il faut bien que ces pauvres bêtes se nourrissent après tout…

Ainsi elle avait empoisonné squeletor, en temps normal, celui ci aurait cru à un coup de bluf, mais cette furie ne semblait pas rire, et il ne désirait pas risquer le tout pour le tout. Elle se croyait maline? en tout cas elle ne le tenait plus, même si elle avait compris qu' il ne pensait pas un pietre mots qu'il avait prononcé, elle l'avait lâché c'était le but. Mais comment savait elle qu'il était dans ce corps? C'etait qui cette femme? mieux vaut valer sans séparer.

En effet une douleur était apparue dans la jambe de squeletor, mais quand le démon controlait le corps cela restait inutile, la douleur ne signifiait rien pour lui. Temps que les fonctions vitales fonctionnées il n'y avait aucun souci pour lui.

-Ma dame, je vous l'accordre, je vous serais gré de m'offrir un peu de ce precieux antidote. Après tout, je pourrais vous aider dans votre quête. Je ne suis pas duppe une femme qui se bat comme vous, n'est pas une douce princesse, ou une serviteuse, vous êtes une meurtrière et je suis sur que des tas de gens payeraient cher pour avoir votre tête au bout d'un pieu. Cependant, je ne suis pas le genre d'homme qui blesserait une si jolie créature, et ce encore moin pour de l'argent. L'argent est pour moi une chose bien insignifiante, tandis que vous , vous m'êtes déjà précieuse avant de vous connaître.

La forme de son cheval, se découpait sur le ciel teinté de pigments célestes. Les deux silhouettes s'accordaient parfaitement, tel un centaure, dont la tête du cheval serait toujours présente. Si squeletor n'avait pas su qu'elle venait de monter sur l'animal, il aurait cru à une créature mythique venue des enfers. Ses cheveux flottaient dans l'air au même rythme que la crinière, s'entrelacant parfois.

Bon puisque son discours ne semblait pas l'intérésser plus que ca il ne lui restait plus qu'à être naturel.

-Eh gamine dis moi ce que tu pense de ca!!!!!!!!!!!!!

Il hurla ces propos, et sortit son épée de sous sa cape, avec une rapidité impressionante, un henissement atroce retentit, une des pattes de l'animal venait d'être fauchée par le démon. Le train arrière de l'animal toucha le sol, il ne tenait pas sur ses trois pattes. Son sang se deversant, telle une rivière irriguant le désert, qui sait ce qui pousserait demain à cet endroit. L'animal se coucha sur le flanc, il ne mettrait pas longtemps à mourir. Du sang avait recouvert le visage de squeletor, celui ci, leva la tête au ciel et rit, un rire sardonique, à donner la chair de poule, à faire mourir un dragon de peur.
Le cri, car on pouvait plus caracteriser ce rire de cri, annoncait un combat, ou le sang coulerait de plus belle.

Squeletor pointa son épée vers la femme. les deux mains se chevauchant, un maintien parfait, il n'allait pas mourir ce soir, encore moin dans ce fichu désert. S'il ne devait pas parvenir à son but ultime il voulait au moin torturer les bédouins qui l'avaient jetté de la caravane.

-Ma mignone ce soir, je vais t'arracher la langue, te couper les oreilles, t'écraser le nez. Te démembrer, je ferrais en sorte que tu ne meurres pas, et je te déposerais ainsi devant la ville. Ou les enfants viendront te lyncher.

Invité

Le cheval s’écoula sous Avdotia, elle sauta en bas de justesse. Elle se redressa, surprise. Il avait coupé une jambe de sa monture ! Mince ! Son échappatoire ! Quelle idée ! C’était si…Ah ! Il fallait y penser. La jeune femme fronça les sourcils, surprise. Vraiment…Elle allait devoir se battre ? Tant mieux, cette nuit était propice à répandre du sang. Sa bouche se plissa en un sourire. Ses épaules tremblaient, puis tout son corps. Elle rejeta la tête en arrière, la bouche entrouverte et éclata de rire. Son rire était hystérique, fou. Sa longue chevelure noire se balançait dans son dos, au rythme de son rire. Incroyablement, quelques petites larmes coulaient le long de ses joues, partant péniblement du coin de ces paupières closes, mêlée à un peu de sang. C’était la deuxième fois de sa vie qu’elle pleurait. Jamais de son enfance des larmes n’avaient coulé de ses yeux dans un geste de tristesse et de douleur. Non, jamais. Elle avait de tout temps été heureuse jusqu’à ce que sa mère meure, et que ce terrible jour arrive. Avdotia eut le souvenir fugitif de maisons brûlées, de cris d’enfants, de gens. Des bébés dans la boue par terre, piétinés par la panique. L’odeur nauséabonde des cadavres consumés par le feu. Le sol transformé en boue de sang. Et bien plus tard…Esclavage. Prières. Inconscience. Peur. La suite était si douloureuse…Ivana, sa jumelle adorée…Ligotée face à elle…Ivana ! On lui arrachait la langue, tendit qu’elle se débattait en poussant des gémissements atroces. Puis le noir. Complet. C’était maintenant à elle, Avdotia qu’on s’en prenait. On lui avait arraché les yeux…C’était la seule fois où elle avait pleuré. La seule fois, car jamais les larmes n’avaient cessé dans ces moments. Jusqu’à cet instant, mais ce fut de rire cette fois. Son hilarité continua pendant quelques temps puis elle se reprit lentement, avec quelques difficultés. Elle respira profondément, et applaudis mollement, toujours avec un petit sourire en coin.

- Joli coup…Très joli…Je n’y aurais pas pensé. Ainsi vous comptez me tuer ? Evidemment, quelle question…Sachez que j’ai beaucoup apprécié vos mensonges…Mais de toute façon, comment comptez-vous mettre votre sinistre projet à jour, alors que le poison distillée en vos veine va vous ronger de l’intérieur rapidement, si vite que vous mourriez avant d’avoir pu ne serait-ce que tenter de me toucher…De plus, je ne compte pas me laisser tuer si facilement, je tiens à ma vie, pour l’instant…Mais si un jour j’ai envie de me faire tuer, je vous préviendrais, promis…

Sa voix était narquoise, un peu moqueuse, rieuse. Cet homme avait un de ces culots ! Elle n’était pas habituée à ce qu’on tente de la contrer pareillement. C’était étrange, mais ça lui plaisait. Elle aimait être dans des situations difficiles, pour en ressortir toujours vainqueur. Oui, elle aimait les imprévus. Tout ce qui était inconnu était forcément bon à prendre, quitte à y laisser des plumes. Son arrogance en était que plus alimentée si elle avait passé des étapes complexes. Plus les obstacles qu’elle surmontaient étaient énormes, plus son égo en était flatté. Mais n’en était-elle pas lassée, à la fin ? Certes, elle aimait justement surmonter les épreuves, mais n’aurait-ce pas été plus facile de ne pas en avoir ? Après tout, n’était-ce pas de sa faute si elle devait faire tant d’efforts, de compromis pour réussir ? Et si elle était restée auprès de l’homme qui l’avait recueillie quand elle s’était échouée, enfin libérée du cercueil ? Que ferait-elle en cet instant ? Non, c’était impensable, inimaginable. Car jamais elle ne serait restée, tant qu’elle n’aurait pas atteint son but.

- Hé bien, dites moi, que faites-vous en cette si belle nuit, dans ce décor grandiose qu’est cette mer de sable, qui au lever du divin astre solaire ne deviendra qu’une étendue incandescente, cimetière de nombres d’inconnus. Et qui sait si ce paysage mortel ne deviendra pas votre tombeau, et le sable votre linceul ? Soyez donc heureux de mourir dans une telle beauté. Et ne dites pas que moi je devrais en être contente. Car je ne verrais rien du tout. Ma mort sera aveugle, stérile de toute magnificence, de toute vision sublime ; je serrais emmurée vivante en moi même…

Elle parlait d’une voix légère, comme s’ils étaient en train de boire une cervoise dans une conviviale taverne. Mais elle gardait ses muscles tendus, prête à esquiver toute attaque éventuelle. On était jamais trop prudent. Elle prenait plein de précautions. Comme par exemple, si par un immense hasard il venait à réussir à prendre son sac, hé bien il ne trouverait pas l’antidote. La fiole était cachée parmi tant d’autres de forme identiques. Le liquide à l’intérieur était en tout point semblables aux autres. Et s’il prenait le mauvais flacon, c’était à coup sur du poison…En attendant, Avdotia ne savait que faire. Elle avait faim, et soif aussi…Que faire dans ce cas là ? Hé bien…Un sourire sadique s’étira sur ses lèvres carmin, et elle sortit de sa besace le bocal avec le cœur. Elle sortit l’organe, remettant le récipient dans le sac. Du sang mélangé au liquide qui avait servi à conserver le muscle coulait entre les doigts d’Avdotia et s’écoulait, poisseux, sur le sol frais. Alors, elle approcha sa main de sa bouche, avec l’organe frémissant, limite palpitant, comme s’il venait d’être extrait d’un corps. Et elle mordit dedans. Le sang lui empli la bouche, métallique, sucré, si doux, et en même temps tellement amer, lui tapissant le palais comme du jus de la pulpe d’un fruit exquis. Le morceau du cœur trônait sur sa langue, et elle en savourait le gout douteux. En effet, ce n’était pas vraiment très bon, mais Avdotia n’était pas gourmet. Et elle n’avait pas mieux à se mettre sous la dent. Peu à peu, elle fini de manger le cœur. Elle commençait à avoir l’habitude, elle se retranchait souvent sur ses prélèvement morbides, préférant ça à dépenser de l’argent pour manger quelque chose de décent.

Cette femme était un véritable démon, son rire était terrifiant, un raillement mortel, toutefois Squeletor écoutait ce chant funeste tranquillement. Avec la tranquilité qu'un homme pouvait avoir en vue de sa mort prochaine. Il sentait ses jambes faiblirent, il devait agir rapidement sinon c'était la mort assurée, il réfléchit il ne trouvait rien qui puisse lui permettre de battre la sorcière au combat. Seul un assaut bref lui aurait permis de la terrasser, mais il sentait les forces le quittaient. Il avait du mal à tenir l'épée, la crispation de ses doigts le poussait dans un long couloir de douleur, parsemé de bourreaux. Il la regardait, il esquissa un pas en avant, rien ne se produisit. Elle Parlait d'un ton calme, il l'écouta, peut être ces paroles seraient son discours funèbre.
Non! il ne pouvait pas mourir, le démon ne voulait pas perdre ce corps, combien d'année devrait il attendre avant d'en retrouver un ou il puisse s'installer ? 500, 1000? il ne savait pas. Il ne voulait pas retourné dans les lymbe érrer seul, perdu jusqu'a l'appel d'une âme douteuse.Elle enfourna un coeur dans sa bouche et le dévora, visiblement elle savourait ce repas, le degout aurait poussé quiquonque à vomir, mais Squeletor avait vecu de telles choses que cela ne le derangeait pas plus q'un ehecatombe ou qu'une banale scène de torture. Une idée lui vint, il allait proposer un marché qui pourrait fonctionner. Il fallait tenter le tout pour le tout. Soit son adversaire acceptait son pacte soient il périssait... Il ne pouvait echouer.

-Dis moi, avant que nous mourrons, j'aimerais savoir à quoi peut bien te servir ta petite collection? J'ai rencontré tout un tas de psychoapthe de dégénérés mentaux au long de ma vie, mais quelqu'un qui récupére des organes jamais. Si je dois mourir, j'aimerais savoir la raison qui pousse quelqu'un à blasphémer de la sorte.

Squeletor attendit la réponse, son idée se révélait promettrice et avantageuse si la démone se ralliait à lui. Une fois de plus il observa les paupières clauses de la jeune femme, elle avait du bien souffrir pour se faire hoter les yeux. IL pourrait utiliser cela à son avantage, la psychologie de son ennemi semblait peu stable. Il lutterait de vive voie, il fallait la convaincre.

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