Sur la route d'Elthena [PV Niara, Armand, Kira et Tekmatay]

/hrp/Tu m'excuseras Exkiron, mais j'ai envie d'avancer et Niara en a marre d'attendre xD
Vu que tu ne peux pas rp, je vais faire comme si tu n'étais pas là ^^/hrp/

Ashal chevauchait en tête, suivi par Armand. Ils se trouvaient actuellement dans un sous-bois sombre et dense. La végétation était ici maître des lieux. Ashal regarda un renard détaler devant lui, il l'aperçut brièvement avant de sourire. Ashal avait décidé de passer par ici, coupant ainsi à travers cette sombre et dense forêt, plutôt que d'en faire le tour par la route. Ce afin de perdre d’éventuels poursuivants encore une fois... Evidemment, le fait d'être passé par ici, rallongerai grandement le temps pour arriver à la ville Ilith. Il est plus simple de chevaucher sur une route qu'à travers bois...

Cela devait bien faire une heure qu'ils chevauchaient dans ces bois, sans échanger plus de deux ou trois mots. A vrai dire Ashal avait perdu toute notion du temps, les arbres cachant la voute céleste et empêchant ainsi tout repérage horaire. Il prendrait le temps qu'il faudra, mais il ne sera pas mécontent lorsqu'il pourra enfin quitter cette sombre forêt, il était plus habitué aux étendues découverte, être ici l'angoissait. Pas au point d'avoir peur, ni de devenir paranoïaque, mais il se sentait oppressé, comme si la forêt avait des pensées malsaines à son encontre... Il se posa la question d'ailleurs, était-ce les bois ou lui ? Il ne s'était jamais senti à l'aise dans les bois, mais jamais à ce point là... Comme si les bois suintaient de malveillance. Les bois, ou autre chose... Il ne savait pas vraiment quoi, mais sentait qu'il y avait quelque chose de malsain, sans pouvoir mettre de nom dessus.
Il préféra se dire que tout cela n'était qu'une impression et que c'était uniquement parce qu'il faisait particulièrement sombre à cause des arbres plusieurs fois centenaire qui empêchaient le soleil de traverser leur frondaison.

Ashal commençait à stresser, il le sentait, son cœur s'accélérait, il commençait à avoir des sueurs froides... Et il ne savait pas pourquoi ! Tout cela l'énervait et l'inquiétait, comme si son corps le prévenait d'un danger à venir... Il dégaina son épée et la serra dans son poing, pour tenter de se rassurer, mais sans réussite... Il vit quelque chose à sa droite et fit faire volte face à Jaef. Il voyait une personne marchait vers lui, sans pouvoir voir qui elle était, se trouvant dans l'ombre Il regarda les alentours et constata qu'il était dans une petite clairière, d'à peine cinq mètres de diamètres.

- Qui êtes vous !

La personne continua d'avancer sans répondre. Ashal se demandait qui pouvait avoir la bravoure de défier ainsi un chevalier, épée au point... Quelque chose dans la démarche de la personne lui disait d'être néanmoins très prudent...

- Répondez !

La personne avança et sortit de l'ombre. Jaef fit un pas en arrière en renâclant. Ashal sentit la peur s'insinuer en lui, telle une coulée de glace. La personne en face de lui était déjà morte... Les chairs en décomposition, elle avançait, sans volonté propre, cela se voyait désormais... Ce qu'Ashal n'avait pas encore remarqué, c'est que d'autres arrivaient, derrière le premier non-mort et derrière Ashal...
Ashal se ressaisit, il était chevalier, il se devait d'être brave, c'est néanmoins avec une certaine peur qu'il chargea le non-mort. Une telle abomination ne pouvait qu'être maléfique... Il n'en avait jamais vu, seulement vaguement entendu parler. Il ne savait donc pas comment se défaire d'une telle chose... Il partit du principe, et surtout espéra, que cette chose pouvait mourir... Jaef le percuta, le non-mort vola en arrière, retournant dans l'ombre, facilement deux à trois mètres plus loin. Seulement d'autres arrivaient déjà...
Ashal regarda la masse de mort arriver face à lui. Il eut un frisson. Il en compta quatre, en plus de celui qu'il avait percuté. Ashal se retourna, il avait entendu un bruit derrière lui et blêmit en voyant que d'autres arrivaient de ce côté... Ils étaient quatre aussi.
Ashal reporta son attention sur ceux qui étaient face à lui, une lueur de colère dans les yeux. Il ne mourrait pas ici, vaincu par des abominations emplies de magie noire ! Il leva son épée et le combat s'engagea. Ashal frappait de tout côté, visiblement c'est après lui que les non-morts en avaient, ils laissaient Armand tranquille. A moins que d'autre s'occupe de lui, ce qui était surement le cas...
Chaque coup touchait, les non-morts n’esquivaient même pas. Ils se contentaient d'essayer d'atteindre Ashal de leurs bras pour le faire tomber de son cheval et ensuite l'achever à terre... Ashal frappait, sans se préoccuper de ce qu'il atteignait et lorsqu’un non-mort se faisait trop proche, il se retrouvait amputé d'un membre...
Trois déjà étaient à terre et ne se relevaient plus, deux autres s'étaient retrouvé avec un bras en moins... Néanmoins si le combat continuait ainsi, Ashal finirait par se retrouver à terre et à être tué par ces abominations...
Seul point positif, son armure l'avait efficacement protégé des coups, il n'avait pas été blessé pour le moment.

Ashal réussit à en tuer deux autres avant que la situation ne tourne à son désavantage. Il avait frappé un mort à l'épaule, celui ci avait chuté et Ashal s'était retourné pour faire face aux derniers encore debout. Seulement son coup n'avait pas été mortel... Le non-mort se releva dans son dos avant de lui agripper le bras droit, bras dans lequel il tenait son épée... Ashal tenta de dégager son bras de la main du mort. Il avait vraiment une force surhumaine, Ashal n'arrivait pas à ce défaire de sa prise... Il sentit que le non-mort le tirait à bas de sa selle et là Ashal eu peur, et il avait raison...
Il tomba durement sur le dos, la chute lui coupant le souffle. Il vit le non-mort se pencher vers lui. Ashal lui envoya son poing gauche en pleine tête. Le mort vivant tomba en arrière lâchant ainsi sa prise sur Ashal. Ce dernier en profita pour se relever et achever le non-mort en lui plongeant son épée dans la gorge. Ashal se retourna alors et fit face aux derniers non-morts. Ils étaient encore trois...

Ashal courut dans leur direction, l'épée levé, prêt à frapper. Il trancha la tête du premier, avant de foncer dans le second, coude en avant. Celui ci tomba sur le dos, avant de se relever et d'attraper la jambe d'Ashal. Pendant ce temps Ashal s'était tourné et avait tranché le bras de l'autre. Néanmoins, il chuta et regarda avec horreur les non-morts s'approcher de lui sans pouvoir bouger, la jambe bloqué dans l'étau du mort-vivant... Il tenta de se dégager en envoyant un coup de pied avec son autre jambe, mais le non-mort encaissa sans sourciller, se rapprochant toujours plus... L'autre lui prit le bras qui tenait encore l'épée et tira dessus, déboitant le bras. Ashal poussa un cri de douleur et tenta d'envoyer des coups de poing, mais cela n'avait pas plus de succès qu'une brise légère... Le non-mort qui lui tenait la jambe l'avait lâché depuis un moment, avant de remonter en direction de sa tête, seul endroit découvert... Il s'arrêta au niveau de la poitrine et arracha tout simplement la plaque d'acier, mettant ainsi le gambison à découvert, et traça un sillon sanglant, aussi large que profond sur le torse d'Ashal. Le sang éclaboussa le non-mort et Ashal poussa un autre cri, avant de blêmir. Il perdait beaucoup de sang... A cette allure là d'ici une dizaine de minutes, il serait exsangue... Mais bien évidemment, les non-morts l’auraient achevé avant...

Ashal ferma les yeux, convaincu que son heure était arrivé...

Niara et Kira étaient parties tôt le matin du monastère, en direction de la forêt, en échangeant que quelques phrases en chemin. Kira avait tenu sa promesse et n'avait tué personne depuis leur discussion.
Delkhar les suivait, haut dans le ciel.
Niara était appréhensive de la conduite que Kira adopterait dans la forêt. Elle ne l'avait pas vu tuer tous ces gens, et savait que ce ne serait pas un beau spectacle que de la voir boire le sang d'animaux.
Elle était aussi enthousiaste, car elle aimait la chasse, la traque d'animaux. Comme Synovar, elle éprouvait un certain pincement au cœur au moment de les tuer, mais il fallait bien manger. Et puis suivre des pistes était intéressant.
Mais elle était aussi triste, car c'était probablement la dernière fois qu'elle chassait pour le monastère, et que le lendemain elle partirait à l'aventure, loin de tout ce qu'elle connaissait.
C'est avec ce mélange de sentiments qu'elle arriva aux abords de la forêt avec Kira.
Tandis que le faucon redescendait et se posait sur son épaule, elle se tourna vers Kira.

À partir de maintenant, mieux vaut ne pas parler...

Elle trouva cette remarque stupide, vu qu'elle n'avait pas vraiment discuté durant tout le long du trajet...

... ni faire trop de bruit en marchant. Il ne faut pas faire peur aux animaux...

Kira avait marché longuement. Elle avait répondu par monosyllabe à Niara car elle n'avait pas envie de parler. Elle regardait plutôt autour d'elle. La forêt dense était comme un feu de bois pour elle. Réconfortente. Elle avait continué à marcher sans vraiment faire attention à la conversation. Lorsque Niara avait annoncé qu'il ne fallait pas faire de bruit, elle avait faillit lui faire remarquer que c'est ce qu'elles faisaient depuis le début. La jeune Malifie regarda autour d'elle et sans prévenir Niara, elle s'engouffra dans le chemin à sa gauche. Elle inspira l'air de la forêt. Celui-ci était tellement bon ! Elle courait droite et légère. Ses foulées étaient souples. Elle courait rapidement. Elle adorait sentir le vent dans ses cheveux qui la décoiffait doucement. Elle entendit un bruit sur sa gauche. Un simple bruissement de feuillage. En baissant les yeux, elle aperçut du sang. Elle arrêta sa course et sortit son sabre. Elle le plaça entre elle et la source du bruit. Une forme humaine la chargea. Elle l'évita souplement et abbatit son arme à l'endroit du cou de l'homme. Il l'évita sans peine. Elle leva un sourcil et rengea son sabre. Elle ferma les points et se mit en garde. La jeune femme frappa au visage et au ventre de son adversaire simultanément. Il recula sous l'assaut avant de reprendre sa posture. Il la faucha avec facilité et Kira fit une galipette arrière. Elle prit son sabre et le lança sur son adversaire. Elle attrapa son fouet et le fit claquer aux pieds de la silhouette. Celle-ci sauta avant de se prendre le sabre dans le bras. Kira envoya son fouet s'enrouler autour de sa victime et elle s'en approcha prudemment. Elle se pencha sur le visage de la créature et vit un mort vivant. Deux yeux enfoncés et hagards, la bouche tordu dans un rictus, le nez cassé, un air malveillant sur le visage. Un cadavre manipulé par des Nécromanciens. Elle prit son sabre, le leva et trancha la tête du buste de l'horreur de la nature. Elle récupéra son fouet et s'enfonça dans les bois. Elle avait un compte à régler avec le sorcier qui avait osé s'en prendre à elle. Elle sourit carnassièrement et s'élança en foulées légères...

Invité

Armand avait tranquillement suivi Ashal, sans rien dire, muré dans un silence méditatif. Quelques fois, Ashal lui parlait, et alors ils il échangeaient quelques mots, mais sans plus. Armand appréciait cette chevauchée dans la forêt. Il aimait l’air aux senteurs de pins, de mousse humide, de végétation,…Il avait le nez en l’air, et regardait les hauts feuillages verts, laissant transparaitre quelques rayons de lumière qui faisaient de magnifiques faisceaux lumineux dans l’ombre des bois. Mais peu à peu, le feuillage se faisait plus dense, cachant le ciel bleu. Armand regardait le chevalier, en fronçant les sourcils. Il lui semblait qu’il était tendu, inquiet peut-être. L’écuyer dit, un peu perplexe, inquiet :

- Sire Amderran… ?

Vrael commençait à être anxieux, lui aussi. Il trottait nerveusement, presque sur place. Le jeune de Lioncourt resserra les rênes, et apaisai son cheval de la voix. Etrange…sa monture n’était pas du genre à être peureux. Car ce n’était pas seulement de la nervosité, c’était aussi de la peur. On pouvait nettement voir le blanc des yeux, les naseaux vrombissaient dans un souffle inquiet. Armand vit bientôt la cause de cette agitation. Il y avait quelqu’un dans une clairière proche. Quelqu’un qui approchait toujours. Avec une affreuse raideur. Ce n’était pas quelqu’un. C’était quelque chose…Qui avait du être quelqu’un il y a longtemps. Un cadavre. L’odeur putride de la décomposition arrivait au narines d’Armand qui plissa le nez de dégout. Il ne s’y était jamais fait à ces effluves si nauséabondes…C’était un non-mort. Il en avait entendu parler. Beaucoup. Quand Pandora lui lisait des histoires, il y avait toujours des cadavres réanimés par des nécromanciens…Et il rêvait d’en voir en vrai. Ainsi, son souhait était exaucé. Armand se maudit d’avoir souhaité pareilles choses. Jaef percuta le mort vivant. En voilà une bonne chose de faite…Mais d’autres arrivaient. C’était un cauchemar. Pareilles abominations ne devraient exister…En plus, ils arrivaient de partout, en nombre…Ils s’en prirent en premier à Ashal. Armand talonna Vrael voulant aller aider le chevalier, mais des cadavres arrivèrent vers lui. L’écuyer dégaina son épée et frappa un peu au hasard, car dans ces moments là, on ne réfléchis plus…Tout ce que l’on a apprit reste, mais l’on fonctionne surtout à l’instinct. Il tranchait des têtes, des membres, ça et là, mais rien ne semblait pourvoir arrêter les cadavres. C’était étrange de voir quelque chose se mouvoir sans tête, un vide au dessus des épaules. Vrael l’aidait tant qu’il pouvait, à coups de sabots et de dents même…Mais rien n’y faisait, ces monstres étaient déjà morts, comment les tuer ?! Ils essayaient de le tirer en bas de sa monture, mais le cheval les tenait assez écartés. Les bras. Oui. Il fallait qu’Armand vise les bras des non-morts, comme ça ils ne pourraient plus tenter de le faire tomber. Du temps passa, à la fois lent, et pourtant tout était si rapide. L’écuyer vit Ashal se faire tirer en bas. Le jeune de Lioncourt fut tétanisé. Il devait faire quelque chose, où sinon le chevalier allait se faire tuer ! Il décida de faire quelque chose de complètement idiot. Il descendit de cheval, et donna une claque sur la croupe de Vrael.

- Va chercher de l’aide !

Le cheval partir au grand galop, trop heureux de fuir cet enfer, tout en aidant…Armand réussit péniblement à mettre plus ou moins hors d’état de nuire les morts vivants qui s’étaient attaqués à lui. Il donna des coups d’épée à tord et à travers, pour que ces immondices lâchent Ashal. Il y parvint avec peine, blessé, mais ne s’en apercevant pas. Une belle entaille s’était formée au dessus de son sourcil gauche d’où du sang s’écoulait, l’aveuglant, son avant-bras droite pendait, presque inerte, et bien d’autres coupures étaient présentes sur tout le reste de son corps. Mais il ne sentait rien. Peut-être allait-il mourir d’exsanguination, bientôt, qui sait ? Déjà la fin de sa vie ? Peu important. Ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Tout ce qu’il devait faire, c’était aider le chevalier. Il était vraiment en mauvaise posture. Il perdait beaucoup de sang. Armand déchira une manche de sa chemise et pressa le tissus contre la blessure. Le textile se teinta aussitôt de rouge.

- Sire Amderran ? Vous êtes toujours vivant. Ne sombrez pas, résister à l’appel de la mort. J’ai demandé à Vrael d’aller chercher de l’aide. Il va sans doute bientôt revenir…

*Du moins je l’espère…*

Niara regarda Kira partir et se sentit plus légère. Elle n'aurait pas à voir ce que la Malifie allait faire. Elle savait qu'elles se retrouveraient plus tard, quand elles auraient fini. La Synovar décida donc de partir vers la droite, Delkhar volant au dessus d'elle.

Elle avait trouvé la piste d'un daim et la suivait depuis quelques temps quand elle entendit un bruit de combats. Puis le bruit s'arrêta soudainement, comme si le combat qui lui avait semblé entendre était fini. Mais elle n'était pas sûre que ceci fut réel, et elle reprit sa chasse. Ce moment de déconcentration avait suffit à lui faire perdre la piste de l'animal qu'elle traquait. Il lui fallut quelques minutes pour la retrouver avec l'aide de son faucon, mais là encore, elle fut de nouveau interrompu par un bruit. Celui semblait venir d'un cliquetis de sabots. Un cheval arrivait un courant.
En effet, il passa à une dizaine de mètres d'elle, sans faire attention. La jeune Synovar lut la peur dans ses yeux. Elle se demanda de quoi il échappait, ou ce qu'il cherchait. En tout cas, dans sa terreur, il ne l'avait pas vue.
Quelque chose de bizarre était en train de se passer. Niara décida d'aller voir ce que c'était, abandonnant la piste du daim.
Le spectacle qui s'offrit à elle quelques instants plus tard n'était pas des plus beaux.
Des cadavres jonchaient le sol. Le problème était qu'ils n'étaient pas inanimés, sinon qu'ils se relevaient, avec difficulté certes, et la majorité pendant d'os ou de membres entiers. Elle reconnut là des morts-vivants. Elle avait lu beaucoup de livre sur ces créatures. Les moines en avait une peur bleue et essayaient de trouver le moyen de les détruire. La lumière! Les rayons du soleil ne parvenait pas bien à cet endroit de la forêt, à cause des hauts arbres.
Un homme était à terre et saignait abondamment. Il portait une magnifique armure de plate. Une épée était sur le sol tout près de lui. Un jeune homme le soutenait.
Niara arriva en courant auprès d'eux. Elle prit l'épée du chevalier (ce ne pouvait être qu'un chevalier), un peu lourde pour elle, et essaya de capter les rares rayons de l'astre solaire. Delkhar volait au ras des arbres, essayant de bouger les branches pour que les rayons passent.

Caar! S'il te plait! Viens nous en aide!

Rien ne se produit. Si ce n'est qu'au nom du dieu les morts-vivants avaient reculé de quelques pas, enfin atteint d'un sentiment. Elle n'aurait su dire si c'était le rejet ou la peur.
Puis un rayon transperça enfin la voute des arbres et arriva à l'endroit où se trouvait la Synovar. Opérant avec l'épée comme avec un miroir, elle l'utilisa pour griller les morts-vivants, qui ne pouvaient effectivement pas supporter la lumière casiment pure du soleil. Certains devinrent des cendres en quelques minutes, les autres prirent la fuite. Quand les alentours furent débarrassés de ces sales créatures, Niara reposa l'épée à terre et se pencha sur le chevalier, observant la blessure. Puis elle s'adressa à l'homme qui l'accompagnait.

Il va falloir lui enlever son armure. Aidez moi, s'il vous plait, monsieur.

Il leur fallut quelque temps pour réussir à enlever l'armure sans trop bouger le chevalier, qui agonisait. Puis quand ce fut fait, Niara se précipita à l'intérieur de son esprit et chercha la magie blanche en elle. Elle mit les paumes de ses mains au-dessus de la blessure et laissa passer le flux lumineux par ses bras et ses mains jusqu'à la blessure du jeune chevalier. Au début rien ne se passa. Puis, petit à petit, la blessure se referma très lentement. Au bout d'une demi-heure, elle était complètement guérie. Mais le chevalier était toujours dans le coma, et ne semblait pas vouloir se réveiller.
Niara reprit tranquillement sa respiration qui, pendant qu'elle faisait de la magie devenait plus lente. Elle chercha Delkhar du regard et le vit posé sur une branche, à surveiller que personne ne vienne.
Puis elle regarda l'homme aux côtés du chevalier. Il devait être son écuyer, bien qu'il semblât plus âgé que le jeune homme qu'elle venait de guérir. Elle guérit les blessures de celui-ci aussi, qui étaient bien moins nombreuses et moins importantes. Puis elle s'adressa à lui.

Avez vous un cheval? Nous devons le transporter, il ne peut rester ici. Nous devons au moins chercher une clairière sûre où il pourra se reposer en attendant que j'aille chercher de l'aide. Il est possible qu'il ne reprenne pas connaissance avant quelques heures, alors n'en soyez pas préocupé. J'ai soigné sa blessure, mais la fatigue d'un combat tel que celui-ci est toujours la même...

Ashal regarda son écuyer dans les yeux, tout en ne l'entendant déjà plus. Il savait qu'il devait lutter contre l'envie d'abandonner, de se laisser aller vers un long sommeil. Mais qui serait sans aucun doute son dernier... Néanmoins la torpeur commençait à être trop grande, ainsi que la douleur... Il regarda sans comprendre une femme arriver, elle semblait avoir le même âge que lui. Mais dans l'état où il était, tout ce qui l'entourait n'avait plus beaucoup de signification... Ashal ferma les yeux, il n'arrivait plus à lutter, et de toute manière, son heure semblait être arrivé... Il ferma les yeux avec cette conviction en tête. C'est ainsi qu'il ne fut pas surpris de voir où il était à présent, sans savoir combien de temps c'était écoulé entre ce moment là et celui où il avait abandonné la lutte.

Ashal regarda les alentours. L'endroit était baigné de lumière, aucune ombre n'était présente, le paysage était tout simplement paradisiaque. Il se dit que ce mot était sans doute très bien choisi... Surtout que l'endroit était beaucoup trop présent pour que tout cela soit un rêve...
Après plusieurs minutes passé à contempler les alentours, Ashal pensa à se regarder. Il plaça ses mains devant lui avant de se rendre compte surpris qu'il était équipé de son armure. Il se rendit compte alors d'autre chose, que la lumière était beaucoup plus intense sur lui, et autour de lui qu'aux environs. Comme s'il..

*- Je brille ! Cela est impossible ! Et ce n'est pas mon armure ! Celle ci est beaucoup plus décoré...*

C'était effectivement le cas... L'armure présentait de multiples décorations, il constata qu'il portait aussi une imposante cape de couleur blanche. Il ôta alors son casque, le sentant plus lourd qu'à l'accoutumé. Il resta bouche bée, le casque entre les mains. Celui ci était surmonté de plumes de chaque côté, créant comme des ailes. Le casque était tout simplement magnifique. Il le remit sur sa tête, et constata alors la présence d'une épée à son côté gauche. La poigné était démesuré pour une épée à une main... Il tira l'épée et vu tout de suite que c'était une épée à deux mains. Elle était beaucoup trop lourde pour être porté à une main de toute manière... Il se mit en garde, et instinctivement, il su les gestes à faire. Il effectua quelques assauts et parades imaginaires avec, avant de la rengainer. Cela le perturbait. Il s'était déjà entrainé avec une épée de ce genre, appris deux ou trois passe avec son mentor, mais jamais au point de bien la manier ainsi...
De plus, il ne ressentait ni la fatigue, ni la chaleur. Chose qu'il devrait éprouver avec une armure pareil. Surtout après ce petit entraînement improvisé...

Il regarda à nouveaux aux alentours, ne comprenant toujours pas pourquoi il était ici. Il se demanda si c'était ici qu'allait les morts, ce qui devait forcement être le cas, il n'avait pas pu survivre à une telle blessure...

Il aperçut alors quelque chose au loin. Un point de lumière, un peu comme un phare. Il se dirigea alors vers ce point, il n'avait de toute manière rien d'autre à faire. Il se mit donc à marcher, avant de se mettre à courir. Là aussi il eu une autre surprise. Il courait à une allure inimaginable, aussi vite que l'aurait fait Exkiron, voir même plus et cela sans ressentir la moindre fatigue ou gêne à cause de l'armure. Il arriva à cet endroit en à peine quelques minutes, à cet endroit vue au loin qui devait se trouver facilement à une centaine de lieu...

Et là, il comprit ce qu'était cette lumière. Il posa un genou en terre et baissa la tête.

- Releve toi.

Ashal se releva lentement, hésitant de la conduite à suivre et gardant le regard fixé sur le sol. Fael'nir semblait s'amuser de la situation...

- Voyons Ashal, je ne t'ai pas amené ici pour que tu contemple le sol... Oui, c'est moi qui t'es conduit ici, par ma volonté. Tu n'es donc pas mort, tu réintégreras bientôt ton corps ne t'en fait pas. Et non, tu ne réintégreras pas ton corps pour mourir, je veillerais sur toi.

Ashal releva la tête et regarda Fael'nir, sous toutes fois le regarder dans les yeux. Ashal se demanda aussi comment Fael'nir pouvait connaître ce qu'il allait demander ou ses objections. Il comprit soudainement, il lisait tout simplement dans ses pensées... Fael’nir eut un sourire et Ashal ôta son casque, qu'il cala sous son bras.

- Ha ! Je pensais que tu ne le ferrais jamais ! Tu aimes cette armure n'est ce pas ? C'est moi qui l'ai façonné, par le pouvoir de ma volonté. Je l'ai façonné pour toi, ainsi que l'épée, pour le plus digne du chevalier de la foi. Tu seras l'un des plus grands paladins, Ashal.

- Moi ? Un paladin ? Mais je ne maîtrise pas la magie, seigneur.

- C'est là que tu te trompes, mais tu sauras tout cela assez vite.

Fael'nir eut un autre sourire devant l'incompréhension d'Ashal.

- Tu es fait pour être paladin, tu le sais. Et tu le veux. Tu ferras parties des leurs. Intègre l'Ordre du Temple. Une fois paladin, cherche l'armure et l'épée dont tu es actuellement équipé. Ceci sera ton symbole, le symbole du bien. Cette armure est aussi résistante et légère que l'aurait été du Mithril. Idem pour l'épée. Mais elle reste trop lourde pour être maniée à une main, tu l'as constaté toi même. Tu as ma bénédiction, comme tout futur paladin. Tu seras ainsi protéger et en mesure de lutter contre les êtres maléfiques. Fais en bonne usage.
Je te souhaite bonne chance Ashal, tu es l'un des rares êtres vivant à avoir l'âme pur. Il ne tient qu'à toi de la conserver. Souviens-toi, tu es le seul garant de ton âme, personne ne peux te contraindre à effectuer de vils action sous la contrainte du devoir. Le seul devoir que tu as, est envers moi et contre les forces maléfiques... Et n'oublie pas le code du chevalier sous prétexte que tu deviens paladin.

Pardonne-moi cette série d'ordres et de conseils, tu n'es plus un enfant, mais je ne veux pas que tu oublies ta tâche. Nombreux sont ceux qui ont failli. Mais ils n'avaient pas ta pureté.

Encore un ordre, mais celui-ci est toujours le plus apprécié des paladins. Fael’nir eut un autre sourire.
Surtout, n'oublie pas de prendre ton temps. Ce n'est pas parce que tu comptes me dévouer ta vie que tu n'as plus le droit de t'amuser Ashal. Je veux un paladin heureux de me servir, non quelqu'un qui le ferrait uniquement par obligation.

Ashal avait écouté sans mot dire. Il acquiesça d'un signe de tête, ne voyant pas quoi dire d'autre, tout cela lui semblait trop irréel. Il ne pouvait pas être choisi ainsi par Fael’nir, cela était impossible. Il ne voyait pas quelles qualités pouvaient permettre cela. L'humilité d'Ashal lui disait tout simplement qu'il ne pouvait être tel que le décrivait Fael’nir...

- Et n'oublie pas d'avoir aussi foi en toi.
Il est temps Ashal. Temps que tu retournes dans ton monde. N'oublie pas ce que je t'ai dit. Et n'oublie pas ce que tu dois faire.

Ashal se sentit léger et tout disparut pour faire place à un noir opaque. Il ouvrit lentement les paupières et regarda les environs, sans savoir où il était. Il les referma, et se laissa aller dans un sommeil réparateur...

Invité

Armand fut soulagé de voir arriver une jeune femme brune. Plutôt entre adulte et adolescente, pas tout à fait une femme. Il l’aida à enlever la lourde armure du chevalier. Et miracle. Elle soigna les blessures, mais Ashal restait endormi. Ouf, il a fallut que ce soit une femme pratiquant la magie blanche qui leur vint en aide. Elle soigna aussi le jeune de Lioncourt, qui la regarda, surpris. Ah oui, il était blessé. C’était inévitable. Il bougea les doigts de sa main droite, ce qu’il n’avait pas pu refaire pendant quelques instants. Elle lui demanda s’il avait une monture. C’est là qu’il se posa là question. Il avait complètement oublié ! Vrael, où était-il ? Ce n’était pas lui qui avait ramené cette guérisseuse ? Il n’était pas là…Et Jaef, le cheval d’Ashal ? Le jeune de Lioncourt fut vite rassuré de ce coté, le voilà qui était quelques mètres plus loin.

- Effectivement, j’ai un cheval, mais je ne sais hélas où il se trouve, l’ayant envoyé chercher de l’aide. Mais je suppose que ce n’est pas lui qui vous à conduit à nous, sinon il serait ici. Par contre voici la monture de Sir Amderran…En tout cas, je vous remercie infiniment d’être venue nous aider. Votre secours nous a été précieux. Sans vous, Sir Amderran aurait surement trépassé, et peut-être que moi aussi d’ailleurs. Ainsi, nous vous devons la vie. Nous vous serons à jamais redevable. Pour ma part en tout cas…

La clairière était étrangement calme. Les rayons du soleil filtraient, jouaient, à travers le feuillage verdoyant des arbres. Des gouttes de sang étaient éparpillées sur le sol, semblables à de petits rubis solitaires dans la lumière diurne, posées sur un écrin verdoyant de plantes vertes. Tout semblait si pur, dans la lumière. La lumière qui a causé l’anéantissement de ces aberrations. Oui, tout était tranquille. La mer après la tempête, il restait des séquelles. Quelques tas de cendres, parfois même des petits morceaux d’os carbonisés. Les restes des non morts, qui l’étaient bel et bien à présent.

- Au fait, permettez moi de me présenter. Armand de Lioncourt. Je suis l’écuyer de Sir Ashal Amderran que voilà. Ce n’est que depuis un jour tout au plus que nous nous connaissons, et je regrette vraiment que notre partenariat aie commencé ainsi…Mais bref. Pourrais-je savoir à qui ai-je l’honneur d’adresser la parole ?

Il sourit. Videment, comme toujours. Et pourtant, ça avait l’air vrai. Trompeur. Il ne fallait jamais se fier aux apparences. Qui pourrait penser qu’il avait été assassin rien qu’en le voyant ? Personne bien sûr, à moins d’avoir un quelconque talent de divination. Armand se demanda ce qui se passerait si le chevalier viendrait à deviner son passé sanglant. Aussitôt que l’idée l’effleura, il la rejeta. Non. Bien sûr. Il ne saurait jamais. Et c’était vraiment tant mieux. Mais le jeune de Lioncourt ne regrettait rien. On ne devrait jamais avoir de remords. Ce qui est fait est fait, on ne peut pas modifier le passé, même si l’envie nous prend souvent. Les regrets ne servaient qu’à se tourmenter, à se rendre fou. Il fallait vivre l’instant présent, regarder même vers le futur parfois. Mais c’était si dur de ne pas se retourner. Oui, Armand n’avais jamais eu de remords. Sauf…Sauf peut-être à cause de son dernier meurtre. Bon sang, tuer sa mère, était-ce vraiment possible ?! Tuer sa propre mère, c’était se tuer soi même, non ? Etait-ce pourquoi le jeune homme se sentait plus vide que jamais depuis ce soir funeste ? Non, sans doute non. Pandora n’était pas sa mère de sang. Mais qu’importait ? Cela n’y changeait rien. Rien du tout. Tuer…Tuer pour le plaisir de tuer…Pour l’argent, c’était secondaire. Mais il avait aimé tuer. L’acte du meurtre, ce n’était pas ça qui le dérangeait maintenant. Non. Il s’en voulait d’avoir apprécié. Mais bon, il n’est jamais trop tard pour se repentir, n’est-ce pas ?

Niara jeta un regard au destrier du chevalier. Il pourrait supporter mieux qu'elle et l'écuyer le poids de l'homme. Ensuite l'écuyer se présenta et lui demanda de faire de même. Qu'y avait-il à dire d'elle? Son histoire, la vraie, celle qu'elle avait racontée deux fois la veille, était trop compliquée, et de toutes façons c'était un étranger. Elle décida de faire simple.

Je me nomme Niara, bien que certains me surnomment Foudre. Je vis dans un monastère à la sortie de cette forêt, avec mon faucon, Delkhar. J'étais partie chasser quand j'ai vu un cheval, sûrement le votre, passer en courant non loin de là où j'étais. Alors j'ai décidé de voir ce qui se passait.

Son faucon était descendu sur son épaule quand elle l'avait présenté. Elle ne savait pas si elle devait faire la révérence, et comment se faisait celle-ci quand on était agenouillée devant un chevalier que l'on venait de soigner.
Elle rajouta quelques mots.

Enchantée de faire votre connaissance, Armand de Lioncourt.

Puis elle alla chercher le cheval du nommé Ashal Amderran, et le ramena, le tenant par la bride.

Nous ne pouvons rester ici. Nous devons nous éloigner le plus possible de cet endroit. Nous allons le mettre sur le cheval, et chercher une clairière ou un endroit tranquille où nous pourrons le laisser pendant que j'irais chercher de l'aide.

Avec l'aide d'Armand, elle arriva à convaincre le cheval de plier les jambes et ensemble ils mirent le chevalier sur sa selle.
Ils marchèrent longtemps. Niara faisait avancer le destrier, le tenant par la bride, et Armand faisait attention qu'il ne tombe pas du cheval. La jeune femme avait remarqué que l'écuyer semblait plus vieux que le chevalier, et cela l'avait étonnée.
Les chevaliers qu'elle avait vu avant passer au monastère était toujours bien plus vieux que leurs écuyers, souvent de jeunes adolescents avides d'aventures, mais inexpérimentés...
Au bout d'une demi-heure de marche, ils arrivèrent dans une partie moins touffue de la forêt. En avançant encore quelques mètres, ils arrivèrent à un campement récent. Quelqu'un avait dû dormir et manger là cette nuit. Niara décida d'en profiter, les braises étaient encore chaudes.
Ils s'installèrent là, descendirent Ashal Amderran du cheval et l'étendirent par terre. Ensuite ils lui enlevèrent son harnois et le déposèrent à côté de lui.
Niara s'assit un instant par terre, et soudain elle entendit un bruit derrière elle et se retourna...

Voilà déjà plus d'un jour que Tekmatay marché en compagnie de Rainbow dans la forêt. La première nuit, ils avaient dormis dans une grande clairière. Mais alors que le soleil commencer à ce lever, Rainbow réveilla son maître
Son attitude alarma le jeune homme. Tout en faisant sanblen de rien; le guerrier repéra un furtif mouvement au bort de la foret. D'un geste sec 'épaule, il s'assura que son sabre était à sa place. Puis soudain 5 pillards surgirent des arbustes. Tous armée d'épée à deux mains. Un vingtaine de mètres plus loin, leur victimes vit volt face.

Dans un accord rendu parfait par l'entraînement, il tira son sabre et se mis en gard. Le 1er coup fut évité d'un simple effacement d'épaule. Le second, lui obligea à faire un pas en arrière. Le 3e lui frôla le visage. Soudain, un homme se détache du groupe, et se dirigea vers Rainbow. Tekmatay passa à l'attaque. Ses assaillants reculèrent au bout de 5 secondes sous les attaques du jeune guerrier.

Un tomba à terre, cuisse ouverte. Le deuxième, lâcha son arme, bras ouvert dur 10 cm. Le 3e quand a lui, s'écroula le genoux casser. Quand au 4e, il tomba évanoui par le talon droit de Tekmatay. L’homme qui se dirigeai vers Rainbow, revint s’écrasez au pied de Tekmatay. Le cheval fit un hennissement, qui semblait être un rire. Le guerrier posa ses doigts sur le cou de l’homme et pris son pou. Rassuré de sentir un battement de cœur, il se releva. Il s’approcha de son cheval, et lui tapota la ganache.

Evite de taper aussi fort l’ami, un jour tu finira par en tuer un.

Puis il éteindre le feux a l’aide de sa gourde, et rangea son sac de couchage, dans les sacoche qu’il accrochât au dos de Rainbow. Puis les deux compagnons repartir vers le sud. Le reste de la journée se passa calmement, se qui choqua le guerrier. Car ses forets était réputait pour leur danger. Le soir, il trouva une clairière de petite taille. Tekmatay décida d’aller faire un tour autour de cette clairière. Il décela une rivière à l’eau claire un peu plus loin. Il ramassa quelque branche, et alluma un feu à l’aide de deux petites branches. Une fois le feu prix, il tailla une longue banche pour en faire une arme de chasse et parti dans la foret avec. Rainbow resta près du feu, car il était en sécurité. Il chassa un lièvre et rentra au camp. La nuit se passa sans aucun souci. Le lendemain matin, Tekmatay se réveilla tard. Il décida D’aller chassez avec Rainbow. Pour éviter tout souci, il rangea le camps et remis des bûches sur le feu pour avoir de bonne braise a son retour. Il repérât très vitre d’étrange trace au sol, de la même grandeur que des pieds. Des empreinte qui traîner de temps en temps. Puis il repérât aussi des emprunte de sanglier. Bêtes difficile à avoir, mais délicieuse. Il tira donc son sabre, cassa une branche longue et parfaitement droite, puis la tailla comme à son habitude. Un buisson bougea à une trentaine de mettre. Le sanglier fonça droit vers le cavalier et sa monture. Tekmatay lança Rainbow au galop. Il lâcha les reines et guida son cheval à l’aide de ses genoux. Il tendit son bras derrière sa tête et lança le bout de bois. Le trais se figea dans le torse de l’animal. Sous le choc, le sanglier tomba a terre sur le flanc. Tekmatay sauta au sol et tira son arc dans le mouvement. A peine eut t’il toucher e sol que l’animal sauvage commença a se relever. Il abaissa son sabre aussi vite qu’il le pouvait. La lame, entra dans le corps de la bête. Un léger tremblement parcouru l’animal et puis plus rien. Il retomba sans vie. Tekmatay chargea la bêtes sur Rainbow et reparti en direction du camp. Le camp en vue, il fut surpris de voir qu’il n’était plus désert. Il arrêta sa monture et évalua les inconnues. Un cheval et trois personnes. Un homme d’age mur tenait un autre homme plus jeune vêtu d’une armure, mais inconscient. Mais son attention était plus attirée par la troisième personne. Une femme. Une jeune femme un peu plus jeune que lui. Sans réfléchir, il s’avança vers la clairière. Une branche craqua et la jeune femme se retourna. Son cœur se figea. Elle posa sa main sur sa dague, mais déjà le guerrier était a terre et parla.

Doucement, je ne suis pas la pour vous faire du mal. Que faites vous sur mon camp ? Qu’est il arrivé a votre compagnon ?

(J'ai édit baronne)

/hrp/Humpf, j'ai pas de poignard Razz

Mais c'est pas grave ^^/hrp/

Niara dévisagea l'homme. Un humain, tout ce qu'il y avait de banal. Ou presque, car il semblait plus musclé que d'autres humains. Grand, bruns, yeux noirs. Un sabre dans le dos. Peut-être que s'ils avaient à se battre contre lui, elle aurait du mal.
Mais il semblait venir en paix. Surtout qu'elle et ceux qu'elle venait de sauver étaient en train de squatter con camp.

Désolée, nous ne nous savions pas que c'était votre camp. Nous nous sommes juste installés là le temps de nous reposer un peu. Nous venons de combattre contre une armée de mort-vivant, et le chevalier Amderran que voici a été gravement blessé, et bien que j'ai réussi à soigner ses blessures, il n'a pas repris connaissance. Il est difficile de le transporter sur un seul cheval, alors je voulais aller chercher de l'aide.

Il lui semblait qu'elle avait répondu à toutes ses questions. Niara observa un peu mieux l'homme, et se rendit compte qu'il devait revenir de la chasse. Elle vit ensuite que l'homme possédait un cheval, et peut-être accepterait-il de les aider. Elle décida alors de sortir un peu de sa froideur et essayer de gagner sa confiance.

Mais dites moi, à qui ai-je l'honneur de parler? Et vous, que faites vous ici? Êtes vous un chasseur? Je ne vous ai jamais vu dans cette partie de la forêt, et pourtant j'y ai rencontré beaucoup de chasseurs... Seriez vous un aventurier, un hors-la-loi qui se cache?

Elle avait dit ces derniers mots dans un souffle pour ne pas se faire entendre d'Armand. Etant écuyer, il ne devait pas aimer les hors-la-loi, tout comme devait le faire son maître...

Le jeune homme écouta avec attention la jeune femme avec attention.

Oula, voilà bon nombre de question d'un coups. Je devrait les posé en premier, car je trouve des inconnue sur mon camps. Mais je vais y répondre. Je me prénomme Tekmatay. Je suis ici, pour découvrir cette région. On men a parler. Je la connais théoriquement. Mais j'ai voulu repérer les lieux et connaitre le paysage. Je ne suis pas chasseur, mais comme vous pouvez le voir, je chasse très bien.

Le jeune homme montra le sanglier sur le dos de Rainbow.

A oui, j'oubliai. Voici Rainbow, mon cheval et mon ami.

Des que Tekmatay eut dis son nom, le cheval s'avança en hennissent.

Je ne suis point hors-la-loi. Mais raison son noble. Je suis un homme qui aime la liberté. Mais la vie étant payante, j'escorte des convoi de temps à autres, pour mené leur marchandise à bon port.

Que dirait vous de manger avec moi et de dormir ici. Vous ne risquerez rien le feux éloigne les bêtes de la nuit. Et pour les mort-vivant, vous aurez mon aide et celle de Rainbow pour les repousser ou les trépasser.

Le guerrier s'avanca d'un pas et tendis la main à la jeune femme. Elle lui tendis la siennse et le gueiirer la porta a ses lèvre.

A qui ai-je l'honneur?

Niara voulut serrer la main que l'homme lui tendait, mais celui-ci la porta à ses lèvres avant cela. La jeune femme sourit.

Vous pouvez m'appellez Niara, puisque c'est ainsi que je me nomme, bien que les gens avec qui je vis ont l'habitude de me surnommer Foudre.
Le jeune homme qui semble dormir par terre est le chevalier Ashal Amderran, et voici son écuyer, Armand de Lioncourt. Je ne pourrais vous dire ce qui les a poussé à venir dans cette région, puisque je les ai rencontré il y a peu de temps.
Quant à moi, je ne suis qu'une simple chasseuse, je vis dans un monastère non loin des abords de la forêt, dans lequel je voulais ramener Sir Amderran et son écuyer pour qu'ils prennent du repos, mais je pense que nous allons avoir besoin d'un brancard.

Niara offrit un beau sourire au jeune homme.

Merci pour votre proposition, je crois que nous avons tous assez faim. Je ne crois pas que ce soit la peine de dormir ici, le soleil est encore haut dans le ciel, mais si vous êtes d'accord pour m'aider, après ce bon repas, à construire un brancard pour l'ami Amderran, et à le transporter jusqu'au monastère grâce à votre chevalet le sien, je ne refuserais pas. Ainsi nous pourrons faire plus ample connaissance.

Les mots de Niara ne semblaient nulement hypocrites, elle commençait à prendre en sympathie ce jeune homme, et se disait que son histoire serait intéressante à étudier. Elle adorait étudier le comportement humain. Elle n'aimait pas les gens banals, les paysans ou les moines qui travaillaient au monastère. Elle préférait les histoires des aventuriers qu'elle rencontrait de temps en temps.
Cet homme-là n'avait pas forcément l'air d'un aventurier, mais son histoire devait être intéressante à écouter.
Mais si ces mots n'étaient pas hypocrites, il était rare qu'elle parle si ouvertement aux gens. Ceci n'était une ruse, une utilisation de son charme pour parvenir à ses fins...
Tout à coup, elle se rappella de Kira. Elle se demanda si elle allait bien, si elle n'avait pas croisé de mort-vivants. Si elle devait aller la chercher. Une seconde, un sentiment de culpabilité l'envahit. Mais un instant plus tard, ce sentiment disparut. La jeune Amazone pouvait se débrouiller seule, elle n'avait pas besoin d'elle. Elles se retrouveraient bientôt.
Alors elle chassa ces pensées de sa tête et écouta, sourire aux lèvres, la réponse du jeune Tekmatay...

Le sourire de la jeunes Niara était magnifique. Cela la rendait plus belle encore. Tekmatay réfléchit un cour instant à la proposition de cette jeune dame. Les accompagnées jusqu’à un monastère lui permeterai en effet de faire plus connaissance. Il ne connaissez personne dans cette région. Puis son cœur lui hurler de suivre Niara. Pourquoi cette jeune femme était elle capable de lui créer un nœud d’estomac. Pourquoi, son doux visage lui faisait bondir le cœur a se point. Il ne l’avait jamais vue au paravent. Pourtant il lui semblai la connaître depuis toujours. Edwin lui avait déjà parlais des hommes et des femmes. Il lui avait dis que pour chaque être vivant, les dieux en avait créer un autres dans se monde, que rencontré cette personne, était la chose la plus belle qui pouvais arriver a un humain .Qu’on savait la reconnaître au message de son corps . Mais rien de plus. Tekmatay ne l’avait jamais questionner sur se sujet. Tout ses drôle de symptôme était il cette raison ? A ce moment, Le jeunes guerrier se surpris a pensez a l’avenir a ses coté. Un hennissement de Rainbow le ramena a la réalité. Le cheval le regarder dans les yeux.

Tekmatay répondis a la proposition de Niara.

D’accord, j’accepte de vous accompagné jusqu’aux monastère et a vous aidez a créer un brancard. Puis comme vous venez le dire, nous pourrions faire connaissance. Y’a-t-il une place de libre dans votre monastère pour un jeune voyageur ? Car je n connais personne dans cette région.

Puis Tekmatay pris le sanglier du dos de Rainbow, et se dirigea vers le feu.

Vous voulez m’aider a le préparer ? Je ne suis pas un cuisinier très habille. Peut être pourriez vous m’aider ?

Kira repoussa les feuilles qui dansaient devant ses yeux. Le vent soufflait agréablement dans ses cheveux. Elle grimaçait. Elle n'avait pas trouvé le nécromancien et cela la rendait de mauvaise humeur. Ce résidu de sorcier lui avait échappé. Mais pas quatres de ses serviteurs. Elle se souvint les avoir égorgés. Elle sortit des buissons avec sa souplesse habituelle. Niara était en compagnie de trois hommes. Elle les jaugea du regard et remarqua que l'un d'entre eux était évanouit. Avec un sourire narquois, elle lança d'une voix forte :

"On profite de mon absence pour faire des rencontres ?"

Elle venait de remarquer le regard que l'un d'eux posait sur Niara. Elle fixa l'homme avec une expression moqueuse et pensa :

*Quelle idée de tomber amoureux !*

Elle s'assit en tailleur devant le feu et fixa les flammes. Son sourire narquois ne la quittait pas. Les flammes faisaient briller ses yeux bleus d'une lueur inquiétante. Personne n'aurait envie de partager une conversation avec la jeune Malifie. Elle gardait en vue le petit groupe. Le doute la prit d'un coup. Et si l'un d'eux savait qui elle était ? Elle se rassura tout de suite en pensant qu'elle était plus rapide et fine que la plupart des gens. Mais bon. On pouvait s'attendre à tout avec la gente masculine. Mis à part une haine puissante, Kira n'éprouvait rien pour celle-ci. Quiconque la regardait pendant cet instant la jugeait agressive, antipathique et froide. Les mains sur les côtés de ses cuisses, la tête droite, les yeux froids. Personne n'oserait la contrarier. Elle redevenait elle-même. Pas la Kira qu'elle avait été avec Niara. Pourtant... Elle chassa ces idées de son cerveau et se concentra sur les flammes...

Niara regarda sans mot dire arriver Kira et se rendit compte que son comportement avait changé. Comme elle n'en avait pas pris la peine, la jeune Synovar fit les présentations, et expliqua à Kira tout ce qui s'était passé dans la matinée.

Nous nous aprêtions à manger, et nous avions prévu de préparer un brancard pour transporter Sir Amderran jusqu'au monastère. Je crains que notre voyage devra être reporté de quelques jours.

La Malifie ne semblait pas lui faire tellement attention et Niara décida donc de reporter de nouveau son attention sur Tekmatay et de répondre à ses questions.

Si vous êtes intéressé par le monastère, il y a toujours de la place là-bas pour accueillir voyageur ou apprentis moines, et cela ne sera pas un problème de vous loger pour quelques temps ou plus si vous souhaitez rester.

Elle jeta un regard sur le sanglier et reprit, tout en souriant:

Je suis d'accord pour vous aider.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Ils enlevèrent la peau du sanglier et le coupèrent ensuite en morceaux, qu'ils firent cuire en les piquant sur la dague de la jeune Synovar, puis distribuèrent aux autres personnes présentes, sauf Ashal Amderran, qui ne s'était toujours pas réveillé... Ils mangèrent ainsi jusqu'à ne plus avoir faim, et ensuite Niara montra à Tekmatay comment conserver la viande qui restait dans des feuilles d'un arbre qui poussait dans la forêt et pouvait garder les aliments intacts pendant trois jours.
Ils se mirent ensuite à la recherche de deux grosses branches, longues, plus moins droites et à peu près du même diamètre. Niara enleva les petites branches et feuilles, puis deux cordes et attacha les deux branches aux extrémités. Elle posa ensuite une couverture dessus, qu'elle attacha solidement aux branches, et avec l'aide d'Armand et de Tekmatay, ils posèrent Ashal Amderran sur le brancard. À l'aide de deux autres cordes, ils attachèrent le brancard entre Rainbow et Jaef, en passant la corde de l'autre côté de la selle et l'accrochant à celle-ci.

Voilà, c'est fini. Il faudra faire avancer les chevaux à la même allure, mais normalement ça devrait tenir. Le monastère n'est pas loin, la couverture tiendra en attendant. Allons-y... Prenez les chevaux par la bride, je vous guide!

/hrp/ouah j'y crois pas! comment je suis trop forte pour faire un brancard!! C'est trop impossible que ça tienne, et je sais pas d'où j'ai sorti les cordes et la couverture, mais on est dans le RP, c'est coooooool!!/hrp/

L'aide de NIarra pour le repas, fut impressionnante. Jamais Tekmatay n'avais manger avec temps appétit. Pourtant ils se trouver en pleine nature. Le Repas se passa dans une bonne ambiance. Une nouvel femme s'approcha du quand. Sans que le guerrier ne l'ai entendue. Quand elle écarta les buisson, il fit un léger mouvement de bras, pour etre près a sorti son sabre de sont fourreau. Mais la nouvel venu semblais connaitre Niarra, et Tekmatay détendis sont corps. Tekmatay buvée les parole de cette jeune femme comme un élixir unique. Il prouver un tel bonheur a la voir, qu'il se pensa a n'avoir jamais tait aussi heureux.

Puis Niarra fabriqua un brancard avec les moyen du bort.

Voilà, c'est fini. Il faudra faire avancer les chevaux à la même allure, mais normalement ça devrait tenir. Le monastère n'est pas loin, la couverture tiendra en attendant. Allons-y... Prenez les chevaux par la bride, je vous guide!

N'ayer crainte, Rainbow avancera a mes coté. L'autre cheval sera forcer de maintenir l'allure.

Comme si le cheval de Tekmatay avait compris ses parole, il hocha la tête.

Pour mon séjour au monastère j'espère pouvoir y rester assez longtemps pour découvrir la régions. Peut-être pourrez vous me servir de guide?

Puis d'un même ton, l'homme se tourna vers la nouvelle femme arriver un peu plus tôt.

Nous n'avons pas encore eut l'occasion de faire connaissance. Je me prénomme Tekmatay. Et vous?

Kira leva un sourcil, surprise que l'homme s'intéresse à elle. Elle répondit avec un ton glacial :

"Kira, mais je doute que ça vous renseigne à propos de moi."

Après cette réponse sèche, Kira se retourna vers Niara :

"Crois-tu que l'on devra attendre longtemps avant que ce... chevalier reprenne des forces ?"

Elle ne faisait plus du tout attention à Tekmatay. Son attention était portée sur Niara qui ouvrait la marche. Elle ne faisait pas attention à Ashal non-plus d'ailleurs.

Niara observa Kira. Elle semblait impatiente de repartir.

Je ne sais pas.

Elle baissa la voix pour n'être entendue que par Kira.

Il est rare que quelqu'un reste dans le coma bien longtemps après que je le soigne, alors j'espère qu'il serait sur pied demain ou après-demain maximum, mais son coma semble être d'une autre nature. J'ai tout soigné, j'en suis certaine, ce n'est donc pas normal qu'il ne se réveille pas...

En remontant un peu la voix, pour qu'au moins Tekmatay écoute ses paroles, elle reprit:

Nous devrons donc sûrement reporter notre départ, bien que j'espère que nous puissions partir bientôt. Demain sera trop tôt... Les gens du monastère vont être contents de voir que je ne pars pas tout de suite... Désolée Kira.

Elle était sincère.
Le reste du trajet jusqu'au monastère se passa sans encombre, en silence. Kira semblait réfléchir à ses paroles, Armand continuait à ne pas parler et Tekmatay... la dévorait des yeux. Elle s'en était bien sûr rendu compte et se demanda si cela deviendrait un problème pendant le peu de temps qu'elle pensait qu'ils seraient ensemble...
Puis ils arrivèrent enfin en vue des murs du monastère. Le garde leur ouvrit la porte avant que Niara ait eu le temps de parler, sans lui demander ce qu'il se passait.
Une fois à l'intérieur, une fois que Kira ait regagné sa chambre, la jeune Synovar trouva une chambre pour Ashal Amderran et pour son écuyer, côte à côte, et une autre pour Tekmatay et fit emmener les chevaux aux écuries.
Une fois tout cela fait, elle décida d'aller voir Tekmatay pour lui faire visiter le monastère s'il le souhaitait. Elle frappa à sa porte...

Pendant ce temps, Kira avait déserté sa chambre pour au moins la journée. Elle avait même quitté le monastère sans se faire remarquer. La rage qui bouillait en elle était surprenante. Pourquoi elle n'avait pas pu tuer ce résidu qui la menaçait avec ses cadavres ? Pourquoi lui avait-il échappé ? Elle frappa du pied dans un arbre et se une violente vague de douleur remonta. Elle enleva sa botte et remarqua que son gros orteil était en sang. Rageusement, elle remit sa chaussure et continua à tourner en rond dans la forêt. Il lui semblait que le ciel s'acharnait sur elle. D'abord devoir quelque chose à cette Niara, ensuite que les moines l'avaient reconnus, et enfin être obligée de rester dans ce fichu monastère. Elle commençait à échafauder des plans plus ou moins compliqués pour s'en sortir mais tous aboutissaient au même résultat. Tuer Niara. Maintenant qu'elle savait qu'elle était un assassin, elle pouvait le dire à tout le monde et quelqu'un ferait certainement le rapprochement entre elle et l'arrêt des meurtres sanglants à Askant. Elle faillit se maudire d'être revenue ici. Elle continua sur ses pas et découvrit avec surprise l'endroit qui avait servit de sépulture aux jeunes adolescentes qu'elle avait tué. Elle soupira, tuer était inscrit dans ses veines, impossible de se changer. Sa nature profonde était d'éprouver un plaisir sadique à tuer ses victimes. Elle ne calculait pas le nombre de familles qui souffraient à cause d'elle. Elle se réfugia dans un arbre pour se calmer. Si elle revenait dans cet état là au monastère, au premier regard ou reproche, elles'énerverait. Et après tout, les gens n'avaient qu'à faire attention. Elle sauta de l'arbre souplement et se dirigea vers la batisse. Elle entra sans se faire remarquer et traversa les couloirs. Les quelques habitants du monastères qui la croisaient n'en menaient pas large. En même temps, elle ressemblait à une furie avec ses yeux qui lançait des éclairs. Si elle aurait voulu, elle aurait surement pu trouer le mur en face d'elle. Elle entra dans la cour. L'activité était faible. Tant mieux. Elle traversa le lieu et entra dans le batiment où il y avait la chambre 6. Elle se faufila jusqu'à celle-ci et essaya de l'ouvrir. A sa grande surprise, elle n'était pas fermée à clé. Elle entra et s'approcha doucement de l'endroit où l'homme s'était vidé de son sang. Elle s'accroupit et posa ses mains sur le parquet. Elle approcha son nez et renifla une vielle odeur de sang presque imperceptible. Elle sourit. Elle avait de la chance tout compte fait. L'odeur l'apaisa. Elle se sentit de meilleure humeur et sortit de la cambre, elle referma la porte et regagna sa chambre. Elle croisa Niara qui frappait à la porte de Tekmatay. Kira la regarda et ne pu s'empêcher de penser que l'amour était bien un sentiment bizarre. Elle se rappellait un vieux poème sur l'amour et la haine que sa mère lui récitait tous les soirs. Elle ouvrit la porte de sa chambre et se glissa à l'intérieur, elle eut soudain envie d'air et fit demi-tour. Elle suivit les couloirs et monta sur les remparts...

Kira, mais je doute que ça vous renseigne à propos de moi.

Le ton qu'avait employé Kira en disait pas mal sur elle. Tekmatay hocha de la t^te pour la remercié, et avança le pas, pour rejoindre Rainbow. Le cheval tourna la tête son approche. Le guerrier posa sa main droite entre sa ganache et sa joue, puis le caressa avec douceur.

Je comprend. tu na jamais eut à servir de brancardier. Mais t'inquiète pas. Nous somme presque arriver. Tu sera bientôt délivrer de rôle mon ami. Chuchota Tekmatay a sa monture.

Pendant se temps, Kira et Niara était entré en discussion. Niarra parlais à voix base. Puis elle haussa son ton et repris.

Nous devrons donc sûrement reporter notre départ, bien que j'espère que nous puissions partir bientôt. Demain sera trop tôt... Les gens du monastère vont être contents de voir que je ne pars pas tout de suite... Désolée Kira.

Tekmatay en appris un peu plus sur cette Kira.

Une fois arriver au monastère, le guerrier après avoir vue sa chambre, insista pour accompagné Niarra a emmené les chevaux à l'écurie. Il donna comme argument qu'il tenait à s'occupe de Rainbow.

Une fois le cheval brossé, et que Tekmatay est bien vérifier qu'il avait a boire et a manger, il se retira dasn sa chambre, prendre un bon bain. Depuis le temps qu'il voyager, une couche de poussière et de saleté c'était incrusté sur sa peau. Les bain qu'il prenez dans le rivière, permettais juste de diminuer cette saleté. Pas de la supprimer. Sur le chemin de la chambre, il croisa un moine et lui demanda ou il pouvais trouver de l'eau pour prendre un bain dans ses appartement. A sa grande surprise, le moine ne répondit de haute voix. Il se contenta juste de faire un bref signe de tête vers un endroit. Une fontaine ou plusieurs récipient y était placer. Le guerrier remercia le moine, et se dirigea vers ses jarre. Il en rempli trois, et les emmena dans sa chambre pour les vidé dans la baignoire puis se lava. Alors qu'il venait de s'essuyer, quelqu'un frappa à porte. Il s'empressa de mettre son caleçon et son pantalon, puis ouvris la porte. Niarra se tenez la. Il fut gêner, d'être juste habiller d'un pantalon.

A heu désoler, je prenais un bain.

Puis il ouvra la porte en grand et l'invita a entré.

J'ai bientôt fini de m'habiller, rentre si tu veut en attendant. Je suis a toi dans un instant.

Exkiron avait décidé de laisser partir Armand et Ashal devant lui, couvrant leurs arrières a 1 ou 2 kilomètres d'écart pour contrer les attaques qu'ils pourraient subir. C'est lorsqu'il trouva du sang sur le sol et des traces de pas s'éloignant de la clairière, qu'il se demanda si finalement il n'aurait pas du rester avec eux plutôt que de couvrir leurs arrières... Il courut donc à travers la forêt, suivant les traces de pas sur le sol. Soit leurs agresseurs ne cherchaient pas à être discret soit ils étaient pressés... Ils pouvaient aussi être totalement dénués de talent vis à vis du camouflage, mais Exkiron en doutait, s'ils avaient pu surprendre Ashal et Armand, c'est qu'ils devaient être un tant soit peu furtif. Il continua sa course le long de la piste. Encore une chose bizarre se dit-il... Emprunté la piste n'avait aucun sens, les traces seraient mieux brouillées dans les bois...

" Tant pis, se dit-il. Cela m'aidera à les retrouver... "

Il freina brusquement, une biche et un faon venaient de traverser la route juste devant lui. Il les regarda s'éloigner. Il se rappela comment il courait à leur côté lorsqu'il avait abandonné sa maison détruite. Le vent se mit à souffler et le décoiffa, si tant est qu'on puisse parler de coiffure en voyant ces cheveux en bataille... Il reprit sa course sans s'arrêter cette fois-ci. Quelques minutes plus tard, il sortit enfin de la forêt et se retrouva nez à nez avec une grande colline, au sommet de laquelle tronait un chateau fort.

" Sans doutes l'endroit où ils ont été emmenés. "

Il lui faudrait agir vite s'il voulait retrouver Armand et Ashal. Il n'avait pas envie de tuer cette nuit, mais pour possèder n tel chateau, les brigands devaient être très nombreux... Il mit cette information de côté. Il pouvait toujours faire appel à ses dons et retrouver Ashal et Armand sans problème. Mais une pulsion bizarre le poussa à se remettre à courir, sans se soucier d'être vu ou pas... Il arriva devant le grande porte et sans se soucier de frapper, il attrapa un crochet de fer qui saillait de la muraille, se hissa dessus, sauta pour attrapper un créneau et se hissa d'une pirouette rapide et parfaitement exécutée. Les remparts étaient déserts... Bizarre... C'est alors qu'il entendit un rapement venant d'un escalier. Il se retourna et vit une femme qui se trouvait à une quinzaine de mètres de lui. Il dégaina un couteau et le lança sur elle sans sommation. Elle l'évita au dernier moment en se déplaçant doucement sur le côté.

" Rapide, pensa-t-il en posant une lame sur la gorge de l'inconnue. "

Elle avait monté lentement les escaliers, soudain, elle marcha sur une marche qui grinça. Elle soupira et continua à avancer. Dès qu'elle eut finit l'escalade des escaliers, elle se décala sur la droite. Un couteau passa à cinq centimètres d'elle et elle sentit presque instantanément une chose froide sur sa gorge. Elle essaya de se dégager mais jugea que l'entreprise serait périlleuse. Sa gorge était très importante. Elle devina à la carrure de son agresseur que c'était un homme. Elle demanda de sa voix froide :

"Que me vaut cet accueil ? Je n'ai pourtant rien fait qui puisse vous importuné."

Pendant qu'elle parlait, sa main droite glissa imperceptiblement à sa ceinture ou sa dague était accrochée. Elle saisit la garde de l'arme et finit :

"Vous savez, je suis heureuse de vous avoir connu."

Elle tira sur la garde de son arme et...

Il se dégagea en entendant le chuintement feutré d'une dague, il ne manqua pas de tracer une estafilade profonde sur le côté de la gorge de son ennemie, mais il rata la jugulaire a 1 millimètres près.

" Chanceuse "

Il se dégagea et prit deux couteaux de lancer, i lança le premier latéralement vers la hanche de la femme et le deuxième vers sa gorge. Puis il courut vers elle sans qu'elle ait esquisser un seul mouvement, dépassa ses dagues et fit glisser sa dague le long du bras de son ennemie, puis il s'écarta pour éviter ses propres dagues et sauta sur un créneau pour observer la fin de la scène, qui n'était d'ailleurs pas fini...

Kira reçut les blessures en grimaçant et elle se concentra. Elle dressa devant l'inconnu un mur d'eau puis l'enferma dans une boîte d'eau très solide. Elle sortit son fouet et d'un geste souple, elle le lança. Elle fit disparaître le mur d'eau et le fouet s'enroula autour de l'inconnu avec un claquement. Elle tira vers elle l'homme avec un sourire et dégagea une lame de sa cuisse pour la poser sur la gorge de l'inconnu. Un soupçon d'amusement dans la voix elle lança :

"Alors ? Heureux ?"

Elle continua :

"Je me demande quel goût a ton sang. Tu me parais appétissant..."

- T'auras pas l'occasion de le goûter...

Et il se jeta par dessus les créneaux...

Il sentit le poids de l'inconnue le suivre dans sa chute, au dernier moment, il se rattrapa aux créneaux et se rehissa, se mettant ainsi en position de force. Il la toisa d'en haut la retenant par le fouet qu'elle avait elle même enroulé.

- Où est le chevalier et l'autre gars? Qu'est ce que vous en avait fait?

Si tu réponds pas, je te lache et tu t'écrase en bas.

Alors! Dit moi!

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