Retour à Askant

Marneus revenait enfin à Askant !
Après ces durs années d'entrainement, il était heureux de revoir la ville où il avait grandi, même si il n'était pas revenu pour se souvenir du passé...

Il avait rompu les ponts avec la guilde qui l'avait enlevé, ce qui lui avait valu de s'attirer des ennuis, mais tant qu'il ne créerait pas d'ennuis à la guilde, celle-ci ne ferait rien à Marneus, ne voulant pas gâcher un tel talent...

Marneus marchait dans les rues, portant une cape avec une capuche lui couvrant le visage, il pleuvait aujourd'hui. Il passa devant un étal de boulanger, se disant que si il avait un creux il saurait où venir...

Il arriva devant une taverne, regarda l'enseigne, entra, s'arreta sur le seuil de la porte, ôta sa capuche, observa la salle et alla au comptoir.

Une cervoise, tavernier.

Il paya un écu, pris la chope et alla s'asseoir à une petite table, pensant à ce qu'il ferait ensuite.
La guilde lui avait donné un peu d'argent à son départ, mais pas de quoi subsister longtemps, Marneus espérait avoir un contrat très vite, mais il n'était pas connu, donc sa pouvait être long...

*Au pire, je pourrais toujours voler, comme au bon vieux temps...*

Il continua à boire sa chope, regardant par la fenêtre la pluie qui s'était intensifiée...

Citation :: Il passa devant un étal de boulanger, se "servit" discrétement et continua sa route.

Seuls les maîtres du jeu décident si ton vol a été un succès ou non...

Citation :: Il paya, pris la chope et alla s'asseoir...

Il paya... Combien? Ton argent ne sert pas à rien...

Je viens d'écrire une règle, pour éviter que d'autres choses comme cela se reproduise... Edite ton message, c'est aux mjs de décider tout ça.

Je veux bien dire combien il paye, mais au juste qu'elle est la nom de la monnaie ?
Et il faudrait que les prix soit fixé parce que sinon il risque d'y avoir des abuts...

Et comment se déroule le vol, ainsi que les autres actions, si c'est décidé par les mjs ?
Faut-il attendre la réponse des mjs avant de continuer son récit ?

Citation :: Je veux bien dire combien il paye, mais au juste qu'elle est la nom de la monnaie ?

Les écus.

Citation :: Et il faudrait que les prix soit fixé parce que sinon il risque d'y avoir des abuts...

Pas besoin de faire un immense sujet sur tous les prix de toutes les auberges de toutes les villes de tous les territoires de toute les îles de tout Caar... Au pire, vous pouvez demander avant, ce sont les mjs qui fixent le prix.

Citation :: Et comment se déroule le vol, ainsi que les autres actions, si c'est décidé par les mjs ?

Je vais aussi faire un système de rpg avec lancer de dés. Mais autrement tu fais un truc du genre: "Marneus s'approcha de la bourse et tira sa dague pour couper le lien entre celle-ci et son propriétaire..." et le mj dira : "La ficelle se coupa et le butin atterris dans ta main. L'homme ne s'était rendu compte de rien..." par exemple, mais ça ne marchera pas tout le temps...

Désolé de gâcher ton rpg avec tous ces posts, mais c'est nécessaire pour bien démarrer....

[hrp]Ce n'est pas grâve, il faut bien commencer avec quelqu'un, en l'occurence, c'est moi ^^ [/hrp]

Après avoir fini sa chope, Marneus se leva et sortit, il louerai une chambre plus tard, il était encore trop tôt...
La pluie s'était calmé, mais il pleuvait encore... Marneus remit sa capuche et s'approcha de l'étal de boulanger qu'il avait vu tout à l'heure, il commençait à avoir faim...
Il faisait mine de ne pas savoir quoi acheter, il attendit que le boulanger se retourne pour prendre un morceau de pain, assez petit pour passer inaperçu sous ses vêtements et assez gros pour le rassassier jusqu'au soir.

- Sale voleur! Tu crois que je ne t'ai pas vu?

Le boulanger, furieux, ce précipita devant un gamin derrière toi et cria:

- C'est la deuxième fois que je te chope! La prochaine fois que tu me voleras mes sucreries, tu auras affaire à moi! Manitenant, vas-t-en et que je ne t'y reprenne plus.

L'enfant baissa la tête, honteux, reposa les sucreries qu'il avait volées et partit en courant. Le boulanger se tourna vers toi et dit:

- Vas-tu rester ici toute la journée devant mes pains? Soit tu achète quelque chose, soit tu dégage!

Marneus avait bien failli détaler, avant de s'apercevoir que le boulanger s'adressait à un gamin...

*Vaut mieux que j'y aille avant qu'il ne s'aperçoive qu'il lui manque un pain...*

Ha les gamins de nos jours, plus sa va plus ils sont mal éduqués... Faîtes mieux attention à votre marchandise, on ne sais jamais...
Passez une bonne journée.

Puis Marneus s'éloigna, bifurqua plusieurs fois dans une rue adjacente, puis s'arreta sous un porche pour manger son pain à l'abris de la pluie, tout en se demandant ce qu'il pourrait bien faire cette après-midi, et en repensant au gamin qui s'était fait attraper...

*Le mieux cet après-midi, se serait que j'explore la ville, et que j'aille plus loin que lorsque j'étais gamin, au moins si je suis poursuivi, j'aurais plus de chance de les semer...
Encore faut-il que je sois poursuivi...
Et puis je pourrais rendre visite aux moines, ils pourront toujours m'héberger un moment, à moins qu'ils pense que j'ai fugué, et me chassent...*

Une fois son maigre repas fini, il se leva et commença à déambuler dans les rues, plus ou moins grandes, afin d'en retenir le plus grand nombre possible.

La pluie s'était calmée, le soleil commençait à décliner, dans quelques heures il ferait nuit...

*C'est le moment de rendre visite aux moines...*

Marneus prit la direction du monastère qu'il connaissait si bien.
Arrivé devant l'entrée il fut pris d'un doute, et si ils ne le reconnaissaient pas ? Et même si ils le reconnaisaient, ils pourraient toujours ne pas vouloir l'accueillir...

Mais bon maintenant qu'il était là, autant tenter sa chance...

Il frappa au portail d'entrée, haut de facilement 2 mètres 50.
Marneus attendit un moment avant de voir une petite ouverture coulisser, laissant apparaitre le haut d'un visage qu'il connaissait bien, c'était le moine qui l'avait trouver quand il était encore bébé.

Boujour mon frère (toutes personnes résidant à l'intérieur du monastère, sont tenu de s'appeller ainsi) , c'est moi Marneus.

Marneus attendait avec anxiété, espérant que le moine le reconnaitrai, ou à défaut le croirait et lui ouvrirait...

Le moine ne le reconnu pas tout de suite. Puis, avec de grands yeux, il bégaya:

-Mar... Marneus!

Il ouvrit la porte et examina, surpris, le jeune homme.

Que tu as grandi. Les événements que tu as vécu sont parvenus à nos portes. Un assassin n'est jamais le bienvenu chez nous, mais notre devoir est d'héberger quiconque a besoin d'aide. Entre.

Il s'écarta pour laisser entrer le garçon.

Marneus entra, heureux que le moine l'ai reconnu et laissé entrer, mais surpris qu'il soit au courant qu'il était un assassin...

Merci mon frère. Comment avez vous sû ?

*La guilde nous avaient entrainés dans le plus grand secret, pourquoi aurait-elle laissé savoir que j'étais un assassin, parce que j'en suis parti ?
Il faudra que je me méfie...*

Une fois entré, Marneus jeta un regard aux alentours, rien n'avait changé, le jardin était toujours aussi bien entretenu, les arbres avaient un peu grandis, mais c'était tout.

Il se souvint de sa jeunesse dans ces lieux, puit se ressaisit, il n'était pas venu ici pour se rappeller le bon vieux temps, il était venu pour avoir un lieu où dormir...

Marneus se dirigea vers le réfectoire, accompagné par le moine qui lui avait ouvert et qui lui expliquait comment ils avaient sû qu'ils étaient un assassin.
Les moines se dirigeaient tous au réféctoire, s'était l'heure du repas, Marneus était arrivé au bon moment.

-Vois-tu, depuis ta fuite, nous t'avons cherché partout. Et un moine s'est infiltré dans les rues, à ta recherche. Et il t'a vu avec ces personnes. Ils n'avaient rien d'un assassin, mais son visage encapuchonné était connu. Il est alors revenu au monastère et nous a raconté. Mais quelle folie t'est passée par la tête ce jour là, et tous les jours qui suivirent!

Quelle folie ? Parce que j'ai eu le choix peut-être !

Marneus s'était emporté, il se calma puis continua :

Je n'ai pas eu le choix, ils m'ont enlevaient, puis ils nous ont entraînés à devenir des assassins, et j'avais le choix entre mourir ou devenir assassin, j'ai choisi la deuxième option, et je ne le regrette pas...

Marneus arriva au réfectoire avec le moine, les autres moines étaient déjà là, ils le dévisagèrent avec stupéfaction.
Marneus mangea, puis leur dit ce qu'il avait déjà dit à l'autre moine, afin que chacun comprenne ce qui s'était passé, si ce n'était pas déjà le cas...
Puis, il alla se coucher, dans la chambre que lui indiquèrent les moines, la même que celle où il dormait il y avait une éternité selon lui…
Le lendemain, le temps était enfin beau, il se leva, alla déjeuner avec les moines et sortit du monastère.

*Je vais pouvoir explorer les tavernes, à la recherche d'un employeur...
Généralement ce genre de personne vont chercher dans les auberges d'apparence miteuse, à moi de les trouver...*

Marneus passa la matinée à explorer les rues à la recherche d'une taverne miteuse, l'exploration de la veille lui avait permis d'éliminer un bon nombre de rue, accélérant ses recherche.

Peu avant midi il trouva ce qu'il cherchait, il entra et fut heureux d'avoir enfin trouvé ce qu'il cherchait...
La pièce était éclairé par un maigre feu de cheminée, la pièce était pleine de poussière et la plupart des personnes avait le visage couvert d'une capuche, et apparemment une personne semblait avoir une paire d'aile, vu la bosse qu’elle avait dans son dos.

*Un erkeh ou un Ilith.*

Maintenant, il ne lui restait plus qu'à attendre un embaucheur, tout en espérant qu'il y en aurait un...

*Si personne ne vient aujourd'hui ou demain, je change de taverne...*

Marneus commanda un repas et une chope de bière, il commençait à avoir à faim, et le temps passerait plus vite comme sa...
Le repas et la bière ne lui coûtèrent que 6 écus, mais bon comme il fallait s'y attendre, le repas était loin d'être bon, et la bière aussi...

[HRPG] ce sont uniquement les mjs qui décident des prix. Mais le tiens est honnête. [HRPG]

Un homme entra dans la pièce. Il était habillé pauvrement, mais l'on devinait que c'était un noble, à sa façon de marcher. Il s'approcha de Marneus et murmura.

- Êtes-vous ce qu'on appelle assassin?

Marneus regarda l'homme d'un air méfiant, et si s'était un piége ?
Mais s'était la premiere fois qu'une personne cherchant un asassin s'adressait à lui, il n'allait pas laisser passer cette occasion...

Marneus posa sa chope et regarda le noble.

Oui, je suis ce qu'on appelle un assassin, que voulait vous ?

L'homme jeta un coup d'oeil à gauche et à droite pour s'assurer qu'ils ne soient pas espionnés.

- J'aimerais que vous assassineriez cette personne.

Il sortit un parchemin de son manteau et le déroula. Le portrait d'une femme aux longs cheveux noirs avait été dessiné à l'encre.

- Vous la trouverez à l'auberge des dieux. Je vous donne 50 écus pour cela.

Il sortit une bourse d'or et la tendit à Marneus. Puis il se leva et s'en alla.

*Il a payé d'avance ? jamais une personne saine d'esprit paierai d'avance... Sa pue cette affaire, j'ai interêt à être sur mes gardes...
Et puis, maintenant qu'il a payé, qu'est-ce qui m'empêche de ne pas faire cette mission ?
Mais après, si il répete à droite à gauche que je ne fais pas mes contrats, celui ci pourrait bien être mon dernier...
Donc je n'ai pas le choix, même si sa sent le piège à plein nez...
(soupir) Etre assassin n'est pas de tout repos...*

Marneus se leva et sortit, c'était le milieux de l'après-midi, le soleil se coucherait dans quelques heures. Il décida de profiter du temps qu'il lui restait pour, déjà trouver l'auberge, ensuite, explorer les alentours pour voir si se n'était pas un traquenard, et enfin repérer sa cible...

Il remit sa capuche, et avança d'un pas décidé parmis la foule.
Il trouva l'auberge au bout d'une demi-heure. Il profita du fait qu'il fasse encore jour pour explorer les alentours, pour voir si il n'y avait personne susceptible de guetter l'auberge, et bien sûr pour trouver un itinéraire pour sa fuite...

Pour voir ce qui s'est passé entre ce poste là et le précédent allez ici

Marneus était resté avec Algard toute la journée, parlant de chose et d'autre.
Puis, une fois la nuit tombée, Algard était parti remplir son contrat.

*Il est temps que j'en fasse autant...*

Au moins Marneus n'avait pas loin à aller, il lui suffisait de retourner à l'auberge où il avait croisé Algard, il se donc mit en route.
Il n'avait rien découvert de suspect en inspectant les alentours, se n'était peut-être pas un piège finalement...

Marneus entra dans l'auberge et commanda une chope de biére. Lorsque le l'aubergiste lui dit le prix, il fit une grimace.

*Deux écus ! elle a intérêt à être bonne sa bière...*

Il paya, pris la chope et alla s'assoir au fond, dans un coin mal éclairé.
Il but une gorgée de sa chope, et effectivemment elle était bonne.

Maintenant, il ne lui restait plus qu'à espérer que sa victime ne s'était pas encore couché et qu'elle n'était pas dans sa chambre...

Il adressa une prière muette à Arkan, le dieu de la mort, lui priant de faire en sorte que la fortune lui sourisse...

Peu à peu, les gens quittaient l'auberge ou retournaient dans leur chambre. Le temps passait, soudain, une femme blonde descendit l'escalier menant à l'étage. Elle avait le regard pétillant et souriait. En arrivant en bas, elle ne vit qu'il restait que l'aubergiste et un inconnu dans un coin. Elle salua gaiement les deux personnes et dit:

- Je vais me promener, l'air est si frais la nuit! Au revoir!

Marneus attendit quelques instant avant de la suivre, sinon se serait louche...
Il en profita pour terminer sa chope, tout en regardant l'aubergiste, dès qu'il le vit chercher quelque chose sous le comptoir, Marneus se leva et sortit de l'auberge, la femme disparraissait déjà au coin de la rue....

*Ouf, il était temps...*

Marneus accéléra l'allure pour la rattraper, tout en restant à bonne distance.
Il la suivi comme cela un moment, espérant qu'elle s'arreterait dans un coin où il n'y aurait personne, pour qu'il puisse faire son travail...

[HRPG] Ton 300ème message Wink

[/HRPG]

La femme arriva près d'un jeune homme qu'elle embrassa. L'homme était d'une musculature impressionante. Il se murmurèrent des mots doux un moment, puis s'en allèrent.

[hrpg]j'avais même pas vu ^^[/hrpg]

Marneus regarda sa victime embrasser l'homme, puis il les suivits lorsqu'ils s'en allérent, Marneus ne devinaient que trop bien leurs intentions, il espérait juste que sa ne durerait pas longtemps, il n'avait pas envie de tuer deux personne, mais si il n'avait pas le choix...

Marneus regarda les deux personnes entrer dans un bâtiment.
Auberge ou maison ? il ne le savait pas...
Quoi qu'il en soit il décida de faire le tour pour voir si il y avait une autre sortit.
Il fut heureux de voir que ce n'était pas le cas, il ne lui restait plus qu'à attendre que la femme ressorte...

Ils s'étaient dirigés dans une maison, sûrement celle de son amant... A l'intérieur, l'ambiance avait l'air chaleureuse. On entendait des cris de jouissance et des bruit de draps et de lit qui grince. Cela dura un moment, puis ils commencèrent à se disputer et la femme sortit finalement de la maison en pleurs. Elle vit un homme à l'entrée, et se jeta dans se bras, pleurant et sanglotant.

[hrpg]Franchement Algard t'es tordu "^^[/hrpg]

Dire que Marneus ne s'y attendait pas est un euphémisme... Si il y avait bien une chose qu'il n'aurait pas pu prévoir, c'était bien sa, se retrouvé pris dans les bras de sa future victime, qui était en train de pleurer...

*Je la tue maintenant ? Non, trop de foule...
Faut que je l'emmene dans un coin plus tranquille, si elle accepte de me suivre...
pfff, obligé de jouer le jeu et de la consoler...*

Et bien madame, vous serez t'il arrivé un malheur ?

[HRPG] Mdr, c'est le but du mj Fou

[/hrpg]

- Nous nous somme disputé. Il ne veux plus de moi. il a même dit qu'il me tuerait si je continuerais à le voir. Je ne veux pas mourir, j'ai deux enfants et je ne veux pas les abandonner.

Elle pleurait et cherchait du réconfort. Apparemment, elle ne se doutait pas qu'elle parlait à la personne qui allait mettre fin à ses souffrances...

*Deux enfants ? il ne manquait plus que sa...*

L'enfance de Marneus lui revint en un éclair, sans parents, recueilli par des moines, enlevé par une guilde...
Il poussa un soupir.
Ce n'était pas la mort qui le gênait, s'était laisser deux enfants sans famille, mais il faudrait faire avec...

Ne vous inquietez pas il ne vous fera rien, j'y veillerais...
Voulez-vous aller boire un verre ou aller quelque part ?
Essayez de penser à autre chose...
Quel âge ont vos enfants ?

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