Expédition D.R.A.G.O.N.

Tandis que ses compagnons se disperçaient pour attaquer les différentes troupes de gobelins, Eloca continuait à combattre devant l'ours. Tout en regardant Fëanary embrocher un gobelin, elle lui demanda.

*Pourquoi s'attaquer à un ours? Ils sont tellement, qu'ils n'auraient pas eu assez à manger! À moins qu'ils chassent pour quelqu'un ou quelque chose... C'est bizarre, tu ne trouves pas?*

La princesse évita un coup d'épée, planta ses crocs de tigresse, forme qu'elle avait adoptée, n'ayant pas pris son épée, dans un gobelin et sauta sur un autre pour le détruire de ses griffes.

*Tu as raison, ce n'est pas normal.*

Eloca entendit soudain un râle. L'ours! Il était mourant.

*Fëanary, cours chercher un soigneur! Je reste ici pour protéger l'ours.*
*Comment veux-tu que je le convainque de venir?*
*Je sais pas! T'es une licorne, non? Il devra te faire attention!*

Eloca continua à se débattre encore un moment avec les gobelins, mais bientôt il n'en resta plus aucun. Ils s'étaient tous enfuis, étaient partis combattre avec l'autre groupe ou étaient morts. La tigresse redevint elfe et s'approcha de l'ours brun. Le galop de Fëanary se fit entendre, et regardant dans cette direction, elle vit la licorne, sur laquelle était monté Lucer, le soigneur aux cheveux poivre et sel. Celui semblait émerveillé. Eloca le comprit rapidement. Chevaucher une licorne n'était pas une chose qui arrivait tous les jours. Et Fëanary ne se laissait monter par autre qu'Eloca que dans des cas urgents ou spéciaux.
L'ours poussa un nouveau râle. Fëanary prénétra dans la clairière. Lucer sauta de la licorne, demanda qui était blessé. Eloca pointa son doigt vers l'ours. L'homme le regarda, effrayé.

Mais... si on le soigne... Il va nous tuer!
Je ne crois pas. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne crois pas. Soignez le s'il vous plait. Dans tous les cas, je serais là pour vous protéger, s'il le faut.

*En parlant de ça, tiens. Je crois que ça va encore t'être utile.*

Eloca se tourna vers la licorne. Elle tenait dans sa bouche le fourreau de son épée. L'elfe la ceignit, remerciant la Fëanary, tandis que le soigneur s'approchait de l'ours et commençait à soigner ses blessures. Une fois que cela fut terminé, Lucer fit quelques pas en arrière. L'ours ne faisait plus attention à lui. Il lécha ses cicatrices. Puis il se leva, regarda l'elfe et l'humain, retomba sur ses quatres pattes et partit en courant vers les arbres.
Eloca regarda le soigneur.

Merci.

Une nouvelle bataille se déroulait un peu plus loin. Montant sur Fëanary, Eloca lança au soigneur.

Ne partez pas trop loin, j'ai peur qu'on ait bientôt besoin de vous!



/hrpg/ Marneus, tu viens nous faire un petit coucou? /hrpg/

[hrpg]J'en étais sûr ^^
Dès que tu as parlé d'une embuscade organisé par quelqu'un, j'étais presque sûr que l'on parlait de moi ^^
Sincerement je suis pas contre, mais dans mon rp, sa pourra pas se dérouler avant longtemps...
Donc chronologiquement, risque d'y avoir un problème...
Mon rp est bien plus évolué qu'on ne le pense, j'ai un tas d'idée, faut juste que je trouve le courage d'écrire ^^

Mais quand j'aurais fais ce que je veux faire, préparez vous à mourir !

Sinon pour l'instant je veux bien faire un bref passage, faut juste que je trouve un motif pour ma présence ici, qui ne sera psa ensuite en contradiction avec mon rp ^^

Donc je posterai demain ou plus vraisemblalement après-demain [/hrpg]

/hrpg/ D'accord, pendant ce temps nous on continuera à se battre contre les gobelins. Mieux, si tu veux, fais interragir un chef gobelin qui fairait comprendre que c'est sous ton ordre qu'ils sont là.
Et autre chose. C'est pas ma faute, si tu es arrivé si tôt dans le RP. Je comptais bien te faire venir un jour ou l'autre, mais plus tard. C'est eux qui ont parlé d'une embuscade! Et la seule chose logique qui restait, c'était que tu arrives ou, comme exprimé un peu plus haut, que l'on parle de toi, que nous on comprenne ton plan ou quelque chose dans le genre. /hrpg/

[hrpg]Hoho du calme, je ne t'ai accusé d'aucun crime ^^
Je suis pas du tout contre d'intervenir dans le rp, je l'aurais fait un moment ou l'autre, mais pas aussi tôt, là mon perso est pas du tout prêt encore...
Et pour le chef gobelin, c'est une bonne idée, je vais sûrement faire sa ^^
Tiens sa me donne d'autre idée pour les gobelins, quand je prendrais leur contrôle à eux aussi...

MOUHAHAHAHAH !!

Vous comprenderez plus tard pourquoi c'est aussi machiavélique... [/hrpg]

hrpg : On t'attend Marne t'inquiète pas, ce sera ta fête

Ellana courait toujours à travers les arbres pour trouver d'autres gobelins. Elle en vit trois qui prenanit un plaisir pervers à tirer sur les soldats elfes. Elle attaqua. D'une détente surprenante, elle sauta en l'air et s'accroch à une branche. Elle se lança droit en avant et frappa u piedl'un des gobelin et ouvrit le ventre des deux autres. Elle regarda l'être encore vivant devant elle et lui dit :

Parle, tu as dix secondes !

Le gobelin, après lui avoir jeté un regard assassin, attrapa une flèche, se la planta dans le coeur. Ellana ne s'ému pas de des gargouillements et continua sa route.

/hrpg/Marneus n'est pas assez bête pour vous affronter tous en même temps /hrpg/

Les gobelins se faisaient massacrer...

Leur chef se trouvait un peu plus loin, au centre d'une clairière, insultant ses troupes pour qu'elles se battent mieux. On le distinguait facilement au milieu des autres gobelins, il faisait une bonne tête de plus.

Cela ne se déroulait pas comme prévu, l'embuscade devait voir lieu le lendemain, au petit matin, voir plutôt une attaque cette nuit pendant qu'ils dormaient... Mais non il avait fallu que cette Elfe se déplace pour soigner un ours et faire ainsi tout échouer...

Tout cela parce qu'un nouveau roi gobelin avait été nommé, après l'arrivé d'un humain étrange, de "l'ombreux" comme disent les gobelins, et lui s'était retrouvé à la tête de cette attaque suicide, qui ne devait être qu'une embuscade de plus, avant de se transformer en boucherie...

Le gobelin regarda ses cibles approcher de la clairière où il se trouvait. Il ordonna aux archer de faire feu sur le premier qui arriverait. De toute façon, il savait très bien qu'ils ne pourrait pas fuir, s'ils rentrait vivant sans avoir réussi la mission, ils seraient tous tués...

Il se mit à maudir "l'ombreux", sachant très bien qu'ils allaient mourir aujourd'hui à cause de sa venu et de la mort de l'ancien roi gobelin...

/hrpg/ Eloca en plein fou rire. L'ombreux!!! Tu m'avais parlé d'un surnom, je pensais à quelque chose en language gobelin, quelque chose qui fait peur, quelque chose qui fairait véritablement penser que les gobelins ont peur de toi! Hahahaha! L'ombreux! /hrpg/

Une pluie de flèche allait s'abattre sur les compagnons d'Eloca, qui arrivait à leurs côtés. Levant la main vers celles-ci, elle les fit repartir à l'inverse, et les flèches tombèrent sur les gobelins car aucune force ne s'exerçait plus sur elles. La quantité d'énergie dépensée dans ce sort fit aleter un moment l'elfe, mais elle fut ravie de voir que les gobelins tombaient grâce à leurs propres flèches. Elle sauta de Fëanary et empoignant son épée, se lança dans la bataille, abattant les gobelins.
Soudain, elle vit un gobelin bien spécial. Son casque était plus élaboré que ceux des autres créatures hideuses, et il était un peu plus grand qu'eux. Ayant vu de loin le suicide du gobelin que sa mère avait attrapé, elle lança à ses compagnons, en pointant du doigt le chef gobelin:

Essayez de le capturez, si vous le pouvez, mais empêchez le de se tuer! Tenez lui les bras en arrière, par exemple!

Et Eloca continua à tuer des gobelins. Soudain, un gobelin l'attaqua par derrière, tandis qu'elle se débattait avec trois autres créatures devant elle. Fëanary était trop occupée pour l'aider, ainsi que ses autres compagnons, qui étaient tous en plein dans la bataille. La princesse continua à stopper les attaques mais n'avait plus le temps d'attaquer. Elle fut bientôt entourée d'une dizaine de gobelins, lui semblait-elle.
Un grognement rauque se fit entendre, et une masse brune sortit des bois, arrivant à toute vitesse vers la princesse. La patte s'abattit, un gobelin vola. Des crocs se fermèrent, du sang gicla. Des griffes transpèrent un corps, une des créatures tomba.
Eloca se tourna vers l'ours. Il lui avait sauvé la vie! Drôle d'ours. Ce n'était pas le comportement normal de ceux-ci. Mais l'elfe n'eut pas le temps d'y réfléchir plus. Elle était de nouveau attaquée. Elle se remit au combat, aux côtés de l'animal. Elle n'avait à présent plus peur de lui.

/hrpg/ Ça y est, j'ai fini de prendre tout le héroïsme sur moi, je vous laisse continuer, attraper le gobelin et en extirper les informations que vous voulez hihihi /hrpg/

Edit d'Algard: Voir mon mp..

/hrpg/ Je ne l'ai pas édité pour rien, Arkzan m'a demandé pour la suite du rp et il a répondu avatn ma réponse, qui était négative. Marneus aussi a précisé qu'il n'était pas là, ce post est suspendu./hrpg/

hrpg : désolé je n'avais pas vu ^^

[hrp]beh, c'est mon destin, je pense que j'ai le droit de choisir non?? Et puis désolé, mais va te prendre une boule d'énergie, puis tu te prends le choc d'une quinzaine d'arbre en pleine face, on est en plein dans le coma, alors le truc d'une énergie surpuissante que tu m'as dit dans le MP... Je devrais même être mort, y a que mon bouclier qui m'a sauvé ainsi que mon extrème vitalité xD[/hrp]

hrpg: Faut être réalliste, il est dan le coma, il va se réveillé dans quelques semaines et voilà ^^

/hrpg/ J'ai pas tout compris. Algard, t'es donc pas d'accord pour qu'il devienne avatar, c'est ça? J'ai un peu du mal, là... /hrpg/

[hrp] il est d'accord mais il avait mal compris[/hrp]

Arkzan se sentit basulé dans le noir complet, les sons s'estompèrent pour disparaitre complètement... Il vit alors un éclat de lumière au fond d'un tunnel, il s'en approcha et traversa le "rideau". Il ne put respirer davantage, ce qui s'offrait à ses yeux était plus que grandiose, une étendue d'herbes hautes s'étendait à perte de vue, et au milieu se trouvait un palais d'or, une construction magnifique... Il se sentait attiré par autant de beauté... Il avança dans l'herbe et marcha pendant quelques temps jusqu'au palais, puis il remarqua qu'il ne s'en rapprochais pas... C'est alors qu'un cavalier vint à sa rencontre, pas un cavalier auquel on pouvait s'attendre, ce cavalier montait un cheval qui aurait dépasser une auberge en taille, et le cavalier qui se trouvait sur le dos de l'énorme bête n'avait rien à envier au gigantisme de l'animal. Arkzan le détailla de la tête au pied, les yeux blancs, une armure de métal brillant recouvrant son corps, deux épée, une de chaque côté de son corps, un marteau énorme dans le dos, un bouclier d'or attaché au bras par une lanière d'argent, un dieu...

- Offre moi ton nom.

Arkza recula devant tant de puissance mais répondit néanmoins, d'une voix où la crainte et l'admiration se mêlait.

- Je suis Arkzan Elemmíre Anárion.
- Pour quel raison es-tu ici, simple mortel?
- Je ne saurais le dire, ne sachant même pas ce qu'est cet endroit...
- Tu n'as donc pas deviné, Caar a surestimé ton intelligence...
- Vous voulez dire que je ne suis plus dans le monde de Caar??
- Tu es dans un monde que nous avons créé, un monde où les lois de la physique et de la magie ne s'applique pas normalement.
- Je suis dans le domaine des Dieux, n'est ce pas?
- Caar n'a peut être pas eu tort finalement, termina le Dieu.
- Et vous êtes Tsarak je suppose.
- Oui, viens avec moi.
Il donna un coup de talon, et le destrier partit à toute vitesse pour le palais flamboyant.[/i]il lui tendit une main énorme pour l'aider à se hisser sur le dos du cheval géant...

Caar serra Arkzan dans ses bras, ce qui étonna vivement ce dernier, il n'avait recontré Caar que trois fois dans sa vie, lors de la venue d'Aile d'Argent, dans le temple de Leyden et maintenant, il lui rendit néanmoins son étreinte, comme un fils sèrerait son père dans ses bras... Les Dieux avaient repris une taille normale, et la salle elle même s'était modifié. Un autre dieu s'approcha, Arkzan le détailla de la tête au pied, vêtu de cuir blanc comme la neige, des avants bras recouvèrent d'une couche de glace, des mains gantées de maille blanche, sans doute taillé dans de la glace pure. La légende vivante lui tendit une main qu'Arkzan serra, les gants de mailles lui entaillèrent la peau des mains, il ne broncha pas, il ne voulait pas montrer un signe de faiblesse devant les Créateurs... Elendar versa le sang d'Arkzan dans une coupelle translucide au dentre de la pièce. Une légère brise dorée descendit du plafond de la pièce, qu'Arkzan identifia comme étant de la lumière, mais pas n'importe quelle lumière, une lumière créée par Caar... Elle se posa sur le sang et la vie d'Arkzan défilla dans l'esprit des Dieux.

- Ton coeur et ton esprit son pur, tous tes actes le prouvent, dit une femme qui était descendue de son trône.
- Arferis...

Elle était si belle, qu'Arkzan en oublia les autres Dieux qui l'entouraient... Mais il se ressaisit. Elendar le regardait intensément.

- Mon enfant a bien de la chance d'être aux côtés de ta fille.
- Bientôt, nos deux familles seront réunies.
- Et ce jour là sera un grand honneur pour, moi. Avoir une parenté avec Arkzan Elemmíre Anárion ne se refuse pas!

Arkzan éclata de rire. Qu'une telle phrase pusse sortir de la bouche d'un dieu le surprit...

- Tout l'honneur est pour moi, répondit ce dernier avec un sourire.

Eloca avait vu son père partir en vol plané alors qu'il s'était fait attaqué par le chef gobelin. Elle avait essayé d'aller l'aider, de le secourir, mais fut vite de nouveau entourée de gobelins qui l'en empêchait. Pleine de rage et de colère, elle se défit rapidement de ces adversaires, puis elle courut vers le chariot où sa mère avait emporté son père, et où ses larmes se déversaient.
Quand la princesse vit elle aussi ce que le sort avait fait à son père, son regard devint flou, et elle se rendit bientôt compte que c'était les larmes qui causait ceci. Elle interpella les soigneurs avec force, leur ordonna de venir.
Les trois hommes arrivèrent, effrayés par la colère de l'elfe.

Pouvez-vous soignez ça? demanda-t-elle en pointant le doigt sur son père.

Les soigneurs réfléchirent un instant. Les deux frères, Lucer et Ambor, se tournèrent vers le vieil homme, l'homme si fragile. Difficile d'imaginer là le puissant soigneur qu'il était, mais les deux autres hommes le savaient, et le respectaient. Ils attendirent son verdict.

Princesse, ceci est une bien vilaine blessure... Ce sera difficile de la soigner...
Pouvez vous le faire?
Je ne veux rien vous promettre, de peur de ne pas tenir mes engagements. Mais je vais essayer. À nous trois, nous parviendrons sûrement à l'aider.

Eloca poussa un léger soupir de soulagement. Puis elle revit l'éclair de magie, son père qui volait en arrière. Le gobelin devait être plus que puissant pour pouvoir mettre son père dans cet état d'un simple sort.
L'elfe reprit son épée encore tachée de sang, et courut vers là où se trouvaient les gobelins. Aux questions de ses compagnons, elle dit qu'elle allait chercher sa vengeance.
Les derniers gobelins étaient en train de partir. Eloca aperçut le casque du chef.

Toi!

Le gobelin se retourna.

Oui, toi! L'affreux! Qui es-tu? Qui t'as appris la magie de cette manière? Qui est ton chef?

Eloca s'approchait du gobelin. Celui souria méchamment. Il marmonna quelques paroles, et une boule d'ombre apparut dans sa main. Il la projeta en direction de la princesse. La magie d'Eloca était multipliée grâce à sa rage. D'un simple mouvement de poignet, une rafale de vent, courte mais violente, se leva et emporta la boule noire au loin.
Elle continuait à s'approcher. Elle créa un courant d'air derrière le gobelin l'empêchant de s'enfuir. Les autres créatures de sa race regardaient le spectacle, intrigués.

Réponds moi, si tu ne veux pas mourir.

/hrpg/ Marne, tu nous refais un peu de cinéma? /hrpg/

De toute façon, je vais mourir... C'est pour cela que je suis ici, je comprend mieux désormais pourquoi il nous a envoyé ici ! C'était un moyen de se débarrasser de nous, opposant au nouveau roi...

Vous êtes étonné que je parle votre langue, hein ?

Le gobelin laissa passer un cours moment.

Qu'ils soit maudit ! Gnarlok et "l'ombreux" ! Si cette homme n'était pas venu aider Gnarlok à renverser l'ancien roi, ce serait moi son successeur !
Et au lieu d'avoir été envoyé à une attaque suicide, je serais en train de régner !

/hrpg/Vous pouvez continuer à posez des questions au gobelin, je me ferais une joie de ne pas y répondre comme vous le souhaitez /hrpg/

Ellana regarda le gobelin de loin puis s'approcha. Elle le fixa dans les yeux et articula clairement :

Tu vas dire la vérité et si ce n'est pas le cas, tu vas souffrir.

La haine brillait dans ses yeux. Un tel regard aurait réussit à allumer une chandelle à une vingtaine de pas. Elle dit :

Qui est cet ombreux ?

Si le gobelin mentait, il lui arriverait quelque chose de pas plaisant...

Eloca poussa un cri et lacha le gobelin, mort. Le sang coula de là où le poignard avait été planté, mais l'elfe n'y faisait plus attention.

L'ombreux...

Elle nettoya son épée avec un morceau de tissu.

Je le tuerais. Dès que je saurais qui c'est, je le tuerais.

Puis elle revint vers ses compagnons. Les soigneurs étaient autour de son père, et ils l'avaient soigné de ces blessures physiques. Mais celui-ci ne s'était pas réveillé. Il semblait être en train de dormir. De temps en temps, on l'entendait murmurer un nom de dieu. Eloca regarda les soigneurs.

Restez tout le temps auprès de lui, j'ai peur de ne pas pouvoir le faire. Et relayez vous, si vous voulez.

Elle jeta un coup d'oeil à sa mère et ceux qui s'étaient battus, et se rendit compte qu'ils étaient tous blessés.

Ambor, soigne mes amis. Et ne fais pas attention à ce qu'ils disent, surtout s'ils te demandent de faire passer mon père avant. Ton frère et votre maître veillent sur lui.

Eloca regarda à l'horizon. Le soleil pointait ses premiers rayons... Ils avaient lutté longtemps contre les gobelins. Une fois ses propres blessures soignées, elle s'approcha de la rivière d'eau claire qui passait près du campement.
Elle se pencha dedans, but une longue gorgée, se lava la figure, puis se releva. Elle se mit à chercher un passage à gué, car la rivière était profonde.
L'elfe vit soudain l'ours, se baignant dans l'eau pour nettoyer son pelage du sang des gobelins. Elle s'approcha de lui. Il la regarda, sans rien dire. Elle se rendit compte que l'ours avait trouvé le passage à gué qu'il leur fallait pour traverser la rivière. Il se baignait en plein dedans.
L'elfe courut alors vers ses amis, casiment tous soignés, et leur dit qu'elle avait trouvé le moyen de passer la rivière.

/hrpg/ S'il vous plait, ne postez pas pour rien dire. Faites avancer l'histoire, on devrait déjà être en Goor! /hrpg/

Arkzan regarda autour de lui, il devinait les noms des Dieux qui l'entouraient, ils savaient leur puissance... Mais ce qu'il ne savait pas, c'est pourquoi il était ici...

- Pourquoi suis je arrivé ici, je devrais être mort.
- Mais tu ne l'es pas n'est ce pas, dit Caar avec un sourire.
- Non en effet, mais j'aimerais savoir ce qu'est cet endroit.
- Tu es au pays d'Alrance, là où nous nous sommes retiré après la trahison d'Arkan.
- Je m'en doutais, mais sa ne m'explique toujours pas pourquoi je suis ici...
- Tu es ici parce que c'était ton destin d'arriver en ce lieu, tu es le seul et unique mortel à jamais avoir franchis les portes d'Alrance, et tu es là, aujourd'hui devant nous parce que le temps presse, le monde de Caar va vers sa destruction, et nous avons besoin de guerriers hors du commun pour pourvoir contrer Arkan et son avatar.
- Alors je suis ici pour recevoir un titre d'Avatar??
- Si tu l'acceptes, oui.
- Votre Avatar ? ajouta-t-il en regardant Caar.
- Cela me paraît le plus approprié en effet, et il y a de cela de nombreuses années que j'ai posé ma main sur toi.
- Suis-je à la hauteur de vos ambitions?
- Tu es mon fidèle le plus dévoué depuis Anarkin, et tu es aussi le plus puissant...

- Alors, c'est d'accord, si par ma force d'Avatar, je puis protégé les innocents, je le ferais, quoi qu'il m'en coûte.
- Alors ton sort est scellé...
- Attends Caar.

Elendar avait posé une main sur l'épaule de son frère.

- Donne ceci à mon fils.

Le Dieu de la Glace tendit une pierre précieuse à Arkzan. Ce dernier la prit, elle était compacte, et douce au toucher

- Elle est faites d'une glace que seul un de mes fils pourrait faire fondre, et seul Algard pourra véritablement s'en servir....
- Je la lui donnerai, vous avez ma parole.
- Agenouille toi, mon fils.

Arkzan se laissa tomber sur les genoux.

- Mon contact te purifiera.

Caar tendit son index vers le front d'Arkzan. Ce dernier ferma les yeux et sentit la chaleur l'envahir. Une chaleur qui enleva de lui toutes les émotions contradictoires. Une chaleur qui fit de lui un Elfe plus puissant qu'avant... Il ouvrit les yeux...

- Je reviendrais...

La clarière réapparut. Arkzan hurla.

Caar se rassit sur son trône.

- Malheureusement, tu reviendras plus tôt que tu ne le crois...