Bon je poste ma dernière présentation jusqu'à l'apocalypse caarienne.. voire au delà
*Nom: Elendar
Prénom: Algard
Sexe: Masculin
Race: Humain
Taille: 1m78
Âge: 18
Métier de base: Vagabond
*Classe sociale: Haute autrefois
*Classe : Rôdeur
Histoire : "L'histoire d'Algard n'est pas extraordinaire à proprement parler. Il est surtout question de rejet d'un mode de vie et d'un mystère persistant, mais aussi d'une personnalité unique et d'un choix de destinée plutôt atypique. Mais le héros de notre histoire n'en est pas vraiment un, car rien de ce qu'il a accomplit n'a été héroïque ou bénéfique à quiconque. Mais ce qui compte vraiment est ce qui sera vécu par la suite, car l'essentiel d'une histoire est racontée au présent, le passé importe peu et le futur n'est pas à prévoir mais à vivre lorsqu'il devient présent.
est né dans le cadre plus merveilleux qui puisse être pour un homme normal. Mais le cadre eut la malchance de recevoir une des rares personnes à l'apprécier. Le cadre est un somptueux château dominant la grande ville d'Eragg. La personne est née prince; elle est également née pour répugner à l'idée de vivre en tant que tel. Algard est le cadet de la famille royale Elendar. Sa sœur aînée, Isabella, l'a vu naître lors de son troisième printemps avec une certaine déception... Elle aurait voulu avoir une sœur, car elle est le genre de fille à n'être supportable que par un individu de même sexe. Très vite, elle tenta de sympathiser avec le nouveau venu, mais ses attentions laissaient Algard indifférent. Elle ne l'intéressait pas. Elle adopta alors le rôle de grande sœur dominante et autoritaire. Elle ne réussit toujours pas à se faire respecter. Algard n'était pourtant pas une personne mauvaise, mais son caractère lui dictait de ne s'intéresser qu'à ceux qui en valent la peine. Son père était un bon roi, juste, sage et aimé de ses sujets, mais il n'accordait guère beaucoup de temps à son fils. Ce fut son oncle qui le prit sous son aile et il l'initia rapidement à l'art d'utiliser une lame. Sa mère s'occupait beaucoup de lui et également de sa sœur sans ne jamais faire appel à une nourrice. C'est peut être cela qu'Algard appréciait en elle; Elle était reine par devoir, mère par amour, et ne confondait jamais les deux.
Les années passèrent et l'héritier du trône grandissait. Il avait maintenant treize ans et il développait déjà d'excellentes aptitudes martiales. Mais lorsque vint le temps pour lui de choisir l'arme qui le suivra tout le long de sa vie, ce n'est pas une épée qui séduit son regard, mais une pièce rare importée de Hazad: un fouet à lame oriental. Le fouet conquit immédiatement le jeune prince, et c'est avec cette arme que continua son entraînement. Son oncle eut beaucoup de peine à poursuivre son apprentissage, car une telle arme nécessite l'acquisition de techniques bien différentes de celles déjà apprises par l'épée. Le roi proposa de rechercher un maître Herrin, mais Algard refusa. Ainsi développa-t-il lui-même ses propres techniques, toujours sous le regard de sa sœur qui l'épiait depuis la fenêtre de sa chambre. Il l'avait surprise en train d'assister à son entraînement, mais il ne savait si c'était du dégoût, de l'envie ou de la jalousie qu'elle ressentait. Il ne s'en soucia guère longtemps.
La vie continua ainsi son cours monotone. Algard n'avait jamais réussi à apprécier son mode de vie, mais il en profitait le plus possible car elle avait encore beaucoup à lui donner avant le départ. Il aimait par dessus tout s'entraîner au fouet et défier les quelques domestiques aguerris du château. Il les appréciait beaucoup, et passer du temps avec eux en oubliant l'inégalité des classes sociales lui plaisait, car ces moments étaient une sorte de défi lancé à la hiérarchie: il les prenait pour hommes, et non pour serviteurs, et on l'aimait pour ça. Il était maintenant devenu un excellent combattant, maîtrisant à présent parfaitement l'arme qu'il avait choisi. C'est à son quinzième automne qu'il réussit enfin à faire ployer son oncle, même si ce fut une dispute et non des éloges qui suivirent la victoire, son oncle étant un excellent combattant mais un très mauvais perdant. Mais Algard était heureux. Vaincre un tel adversaire avait été le but de son adolescence, et il se sentait prêt à défier n'importe qui... D'où l'avantage de vivre en dehors du monde normal: on peut se l'imaginer à souhait...
Deux années se sont ensuite écoulées sans que rien d'inhabituel ne se passe. La monotonie commençait à affecter Algard qui haïssait déjà assez cette prison dorée et ces journées ennuyeuses où chaque heure qui passe est une heure de perdue au décompte avant la fin... Il rêvait de voyager vers des terres inconnues, de vivre par la lame, de mériter son argent et sa vie. Ses rêves commencèrent à se réaliser lors de la nuit de ses dix-sept ans. Il s'était réveillé en plein sommeil pour découvrir une silhouette debout devant la porte. Elle était immobile, sûrement tendue à la vue de son réveil. La lumière de la lune réfléchit la lame d'un poignard à sa main. Algard avait de la peine à imaginer qui voudrait du mal de lui au point d'envoyer un assassin le tuer au milieu de la nuit. Peut être qu'il s'était trompé de chambre. Quoi qu'il en soit, Algard fit ce qu'il avait rêvé de faire pendant dix-sept longues années: il prit son arme rangée sous le lit et fit face à son adversaire...
Quelques minutes plus tard, les gardes accoururent, alertés par un bruit de lutte. La silhouette de l'assassin s'enfuit furtivement par la fenêtre avant que certains aient pu l'attraper et que d'autres aient compris ce qui était en train de se passer. Mais tous se souvinrent qu'il avait le fouet du prince et que celui-ci avait disparu...
On n'a jamais connu le fin mot de l'histoire. Les gardes patrouillaient sans cesse dans la cité pour retrouver le jeune prince, où même l'assassin, mais on ne ramena jamais ni l'un ni l'autre au château et le mystère demeura entier pour tous. Il y eut bien quelques pistes et des poursuites effrénées dans les rues d'Eragg, mais elles menèrent toutes à une impasse et Algard disparaissait alors que des personnes qui n'auraient pas dû être là apparurent. Sa mère était effondrée et rien ne pouvait la consoler si ce n'est de savoir son fils encore en vie. Son père y voyait plus là la disparition de l'héritier du trône que celle d'un fils. Quant à son oncle, il était certes triste, mais il savait au fond de lui que ce jour devait arriver. Il le connaissait mieux que quiconque et savait qu'il n'avait aucunement envie de vivre plus longtemps en ces lieux et encore moins de devenir roi. On supposait, on imaginait, on calomniait, on accusait, puis on oublia, et l'histoire du jeune prince rebelle faillit se perdre avec le temps. Mais un évènement fit ressurgir la douleur et les efforts qui furent déployés pour oublier furent brisés. Il était à nouveau question de fuite, mais ce fut alors Isabella qui disparut. Elle fut plus discrète que son frère car on ne la revit plus jamais, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du domaine royal. Ce n'était pas parce qu'elle se cachait mieux que son frère, mais parce qu'Algard s'amusait avec les gardes. Il avait toujours aimé jouer avec le feu, mais le feu ne le brûlait jamais. Isabella avait peur du feu, mais elle s'en était suffisamment approchée en quittant à son tour le château pour en subir la chaleur et la tension. La différence avec le départ de son frère, c'est que sa but à elle est resté inconnu pour tous. Néanmoins, tout le monde supposait qu'elle recherchait son frère, et vous auriez sûrement fait de même à leur place. Pourquoi? Les avis étaient là plus partagés. Mais tous voulurent vite oublier cette affaire qui ternissait l'honneur de la famille royale. Les rumeurs ont été tues et le peuple d'Eragg demeura dans l'ignorance."
Caractère: Quand on parle de son caractère, la première chose à dire est qu'il parle peu, et seulement à ceux qui en valent la peine. S'il n'aime pas une personne, il ne se gênera pas de le faire remarquer. Gêne... Un mot assez qualificatif. Il pourrait défier un homme qu'il ne connaît pas en pleine rue tout simplement parce qu'il a l'air bien armé et aguerri. Il est également doté d'un grand sens de l'égoïsme: il fait ce qui lui plait, sans penser aux conséquences de ses actes. Il ne tue pas pour le plaisir, mais il combat pour le plaisir. Il ne tue que lorsque c'est nécessaire, et préfère s'amuser en humiliant son adversaire que de l'achever. Si vous réussissez à gagner sa confiance, il deviendra un de vos amis les plus fidèle. Il a un sens de l'humour qu'il se plait à utiliser de la même manière que le charme d'une femme.
Physique: de petites poupées d'apparences assez primaires suspendues à ses cheveux albinos. Elles ne sont aucunement décoratives, mais Algard préfère taire leur utilité. A vrai dire, il tait la raison de la présence de beaucoup de choses, notamment le tatouage que l'on peut remarquer autour de son oeil droit, et les cicatrices éparpillées sur son corps moyennement musclé. Il est inutile de s'attarder sur les détails vestimentaires et corporels car ils sont moins différents des autres hommes que ce qui a été décrit précédemment.
*Signes Particuliers: Tout est énoncé plus haut
Equipement: Un fouet à lames d'orient