Le début d'un voyage [libre]

Misara plongea avec force, depuis le matin elle n'avait fait que ça. Plonger, nager, chercher puis remmonter à des pressions convenables pour son petit corps d'awequa.
Elle pouvait bien passer le reste de la journée à plonger, elle savait déjà qu'elle ne trouverait rien. Elle avait cette espèce d'instinct, qui lui faisait voler l'estomac, et plus haut il volait, plus de chances elle avait de trouver quelque chose. Mais cette fois elle ne resentait rien, absolument rien, même pas la fatigue.
Elle était venue près de grand port d'Elegar en pensant que le port aurait souffert quelque perte aux alentours. Elle avait cherché sur des lieues et des lieues de mer, et n'avait trouvé qu'une bague rouillée et trop grande pour qui que se soit maintenant.
Épuisée moralement, finalement elle décida d'abandonner ce projet et se reposer dans une plage plutôt vide.
Au loin elle écouta les petits bruits de la corleine et s'approcha d'elle. Avec douceur elle caressa la grande surface de son dos puis fit un geste avec la main suffisament lent pour que la corleine le voit. Cette dernière pris son départ et Misara se dirigea vers la plage la plus proche.
Elle émergea en marchant, lentement, laissant du temps à son corps blancheâtre de s'accoutumer è la lumière de midi, puis lorsque ses pieds firent contac avec le sable doux de la rive, elle se laissa tomber par terre et resta là, immobile, regardant le ciel, en attendant quelque chose, une nouveauté peut-être.

le clapotis de l'eau devint vite un terrible sifflement, un claquement sinistre. L'eau
fouettait les parois rocheuses, les immaculant d'un voile mousseux et tourbillonnant. L'écume
s'élevait dans le ciel au rythme des vagues. Cette mer si belle mais pourtant si féroce bordée
les terres d'Askant. Le vent soufflait également en raffale projetant des gerbes d'écume au visage
du jeune drow. Le sentier était décidément dangereux et glissant. Un mauvais pas aurait
envoyé" quiconque dans le noir glauque des eaux entourant les falaises. La pente se fit plus calme
la rout plus plaisante, des falaises le paysage passa à une magnifique succession de plages.
L'eau était ici cristalline et le relief doux et lisse. Le bruit du vent et les cris de la mers
avaient laissé place à une onctueuse caresse de fraicheur et au chant de cet océan si magnifique.
L'eau venait délicatement frapper les bord de la plage. Erlest ne devait plus être très loin.
Arkalis continua à marcher sur le chemin côtier, tantôt il montait tantôt il descendait, découvrant
après chaque ascensions une nouvelle étendue de sable. Enfin il l'aperçut la ville de Erlest se découpant
au fin fond de la baie. Il pourrait enfin rejoindre une auberge où il pourrait se reposer à sa guise.
Il reprit sa marche dans un élan de motivation renouvelé, des heures, des jours qu'il marchait à travers
de sinistres forêts, de silencieuses steppes, pour voir s'ouvrir devant lui le résultat de tant d'efforts.
Mais c'est alors qu'il l'aperçut. Une créature luisante d'une ferveur blanchâtre qui venait tout juste de
sortir de l'eau. Elle s'allongea dans le sable chaud. Arkalis l'observait d'un œil attentif, qu'est ce dont?
Il n'avait jamais entendu parler d'une telle créature, dame nature avait encore temps de choses à lui faire
découvrir. Il porta toute son intention sur ce cadeau qui venait de lui être fait. Elle n'était pas si différentes
des hommes son corps était fait de semblable manière. Seule cette peau blanche brillait sous le soleil de plomb
qui accompagnait tous les midis de cette région. Il admira la beauté du visage et fut surpris d'y voir serpenter
des marques rouges et noires. Les questions affluaient dans sa tête. Il ne savait pas s'il pouvait s'approche, il
craignait de l'effrayer.Il continua de l'observer, svelte et captivante, couchée sur cet épais lit de sable.

Une douce caresse d'air réléva les cheveux de l'awequa. Misara respira profondément et ferma les yeux, prenant tout le temps du monde à sentir le sable sous son dos. Elle posa une main dans son front et toucha ses cheveux encore humides, elle savait qu'ils étaint pleins de sable en ce moment, mais ce n'était pas le moment de se préocuper de ça. À côté d'elle se trouvait une sacoche aussi mouillée et apparament vieille, comme gardant dans elle les ans que portait sa propiétaire, et comme si ces derniers étaint dix fois plus de ce qu'ils étaint en réalité. Tout semblait calme, en equilibre, la plage, magnifique et énorme, avait une couleur brune, qui faisait ressortir encore plus la blancheur de Misara.
Une nouvelle portée d'air arrive de l'autre côté de la mer, et Misara put distinguer, melé avec la forte odeur à sel, une autre tonalité moins sauvage et familière.
Elle ouvrit les yeux à nouveau, ne se sentant plus seule, et se leva avec agilité. Elle était face à la mer, et se tourna d'un mouvement plutôt brusque. Elle observa les alentours jusqu'è ce que ses profonds yeux turquoise tombèrent sur l'étranger qui la regardait de loin en silence, comme émerveillé. La jeune awequa crut appercevoir ce que ressemblait le bout d'une arme cachée entre les vêtements de l'autre et recula un pas, ne serais-ce nécéssaire de s'enfouir en nageant.
Sans bouger un milimètre elle regarda l'homme, la seule espèce où elle pouvait classifier l'étranger parmis celles qu'elle connaissait. Il avait une peau sombre, contrastant avec la sienne aussi blanche. Il était tout le contraire de ce qu'elle était, et pourtant il attirait sa curiosité, sans lui inspirer un danger immédiat. Losqu'elle avait réculé un pas elle avait vu qu'il avait voulu faire un geste, pour la rassurer peut être, et cela suffit pour se gagner sa confiance.
Elle fixa ses yeux couleur de mer sur les dorés de l'autre, et sourit.

(hrp) je vais répondre, mais edite ton message je n'ai pas d'arme, arkalis ne posséde aucune arme...(/hrp)

L'élégante créature repéra Arkalis rapidement, celle ci marqua un signe de fuite. Il lui fit tant bien que mal comprendre qu'il ne lui voulait aucun mal. Elle semblait tout de même effrayer. La réputation des drows l'avait encore précédé. Ou était ce simplement la peur de l'inconnu de l'étranger. Mais cela était compréhensible. Ces terres étaient souvent le théâtre de pillages et de ravages causés par des bandes de hors la loi. Arkalis esquissa un geste dans sa direction et entama de descendre très lentement vers la place. Il continuait de regarder cette inconnue, parcourant tout son corps du regard. Il s'immobilisa à l'entrée de la petit crique et s'installa sur le sable. Le soleil continuait de taper, cela ne plaisait guère à Arkalis mais le spectacle que lui offrait cette fille lui était bien plus agréable. Il s'était toujours intéressé à toutes les formes de vies mais n'avait jamais ouïe parlé de celle ci. Ses veines palpitaient dans son front, et la chaleur lui brouillait peu à peu la vue. Toutefois il ne bougea attendant de voir comment elle allait réagir.

[off], édité, désolée par l'erreur mais je me suis laissée guider par l'avatar [/off]

Misara était sure maintenat que l'inconnu ne lui voulait aucun mal, du moins il n'avait pas fait un seul geste qui pourrait lui indiquer le contraire. Il était resté loin d'elle cependant, et Misara sentit qu'il attendait une réaction de sa part, elle décida alors de se présenter, elle restait une créature sociale et l'étrange aspect de l'inconnu avait attiré profondement sa curiosité, sans savoir que son propre aspect était de même intrigant.
Elle fit une petite inclinaison de tête, comme on lui avait apris à faire lorsqu'elle rencontrait tout inconnu, et procéda à se présenter.
''Je suis Misara, du royaume d`Elegar.''
Elle se tut, en considérant quelque chose, et à nouveau elle repris la conversation.
''Non, pas le royaume, mais la mer. En tout cas je n'habite plus là... Qui êtes vous?''

Cette vague de chaleur fut brisée par les paroles de la dénommée Misara. Ainsi elle venait de la mer, cela expliquait en effet cette morphologie inhabituelle. Un peuple des océans un peuple amphibie, cela était tout à fait merveilleux et invraisemblable. Il s'imaginait parcourant les abîmes ancestrales se mélant à une vie sous marine paisible. Paisible? non il devait se tromper qui dit peuple intelligent dit guerre, dit désastre, dit morts... cette pensée le sortit de sa rêvasserie. Pour ainsi son interlocutrice voulait savoir qui il était; c'est ainsi qu'il se présenta.

-Bonjour, je m'appelle Arkalis, je ne viens de nul part e ne m'identifie à personne, je suis des plus enchanté de rencontrer une personne de votre stature. Je suis surpris de découvrir qu'il existe un peuple qui vit sous les mers, je trouve cela fantastique

Il ne souhaitait pas trop parler, en apprendre plus sur cette créature était pour lui un désir, mais il ne voulait pas l'effrayer avec un discours sur la laideur de ce monde. Il préféra la fixer et attendre sa réponse. Il souhaitait de tout son coeur voir les lèvre de Misara s'ouvrir pour que la conversation débute. Il lui sourit.

Misara fut surprise par les mots d'Arkalis, dans sa petite logique tout le monde avait une maison, et de même tout le monde avait un lieu auquel retourner, du moins c'est ce qu'elle avait toujours connu. Elle n'atait pas capable d'imaginer une existence sans une petite portion de quelque chose à laquelle retourner, ou bien ed laquelle se souvenir lors des voyages et la peur. Elle ne connaissait ni la guerre ni le monde, mais se faisait vaguement une idée de la cruauté de ''l'éxtérieur'', comme son père le nomait.
''On ne nous connait pas trop, de la même façon que on ne connait pas trop le monde extérieur. Beaucoup de gens ont voulu atteindre notre race, ils pensent qu'on a une cité fixe, comme eux. Mais en vérité on habite chaqu'un dans son coin, on a des villes, oui, mais normalement elles ont une activité intermitente.
On nous appele awequa, le peuple des mers.'' Lorsqu'elle dit cela elle sourit légèrement.
''Je crois que je parle un peu trop... Excuse moi ça fait bien longtemps que j'ai eu l'opportunité de parler avec quelqu'un.''
Elle baissa le regard et se regarda les mains, comme si elle était en train de fabriquer les mots avant de parler à nouveau.
''Tu n'est pas un homme, n'est-ce pas?''
Finalement la curiosité avait vaincu, malgré ses efforts pour la maintenir à part, et elle leva les yeux pour observer le visage d'Arkalis.

Arkalis fut déconcerté par sa question, ainsi elle ne savait pas qu'il était un drow tout comme lui, elle découvrait une nouvelle race. Ce désir de partage de connaissance sur les races propres lui échauffait le coeur. Visblement elle était tout aussi avide qu'Arkalis de découvrir la vie sous toutes ses formes. Il lui répondit alors avec la plus de franchise possible.

-Non je ne suis pas un homme, je suis un drow, ces mots eurent du mal à sortir de sa bouche.
Ou elfe noirs, malheureusement je ne me reconnais pas en ce peuple et me considère comme le seul être de ma race, considérez moi comme un elfe-humain.

Il reprit son souffle, cette phrase était l'essens même de son âme le dire ainsi à une inconnue de surcroit une créature des océans, d'un race hors du commun. Il en était bouleversé. Le choc émotionnel mélangé à ce choc intelectuel, lui souleva le coeur. Il commenca à sentir un sur flux de magie en lui. Qu'il etait beau d'être sur cette plage en cette belle après midi.

Elle comprit immédiatement qu'elle avait posé une question diffile pour Arkalis, et se sentit d'avantage couplable lorsqu'il lui répondit. Il semblait confus, bouleversé, et elle avait un désir inné de le reconforter, un sentiment qu'elle n'avait resentit qu'envers sa propre famille.
Elle était en ce moment divisée en plusiquers morceaux, d'une part elle voulait demander encore plus de choses au drow, mais avait peur de poser une question inapropiée, d'autre part, elle voulait changer le sujet du dialogue pour voir sourire Arkalis une autre fois. Misara commençait à se sentir bouleversée par cet afflux émotionnel, et comme conséquence elle changea son poids d'un pied à l'autre incosciamment.
''Être trop de temps sous mer m'a privé de beaucoup de choses de l'extérieur.''Elle sourit légèrement avant de continuer. ''Comparée à d'autres awequas je suis quelque chose d'étrange, normalement ma race ne sort pas de l'eau pour rien, et moins encore si il y a une guerre à l'extérieur. Mais je ne pouvais plus rester coincée sous mer.''
Par la suite elle s'approcha d'un pas d' Arkalis en même temps qu'elle saisisait sa sacoche, elle commençait à avoir faim, et elle ne savait pas bien porquoi elle voulait rester près de l'autre. Sa race ne se préocupait que de sa propre famille, et cela la déconcertait profondément. Elle pensait que c'etait du à la curiosité initiale, mais à l'intérieur de soi, elle savait que quelque chose d'autre se déroulait entre les deux.
''Je vais préparer quelque chose à manger, il y en a suffisament pour deux personnes... J'epère que tu ne déteste pas les poissons''
Elle sourit à nouveau, elle sentait qu'elle ne se connaissait plus.

Arkalis était de plus en plus déconcerté, toutefois un sourire commenca à faire son apparition sur le bout des ses lèvres, ainsi elle lui proposait même de manger avec elle, elle ne le jugeait pas sur sa race. Il pouvait être considérée par celle ci comme quelqu'un de bien, sans être victime des préjugés qui suiviaient chaques drows.
Il fit un pas vers elle.

-Je vous remercie et c'est avec joie que je partagerais ce repas

Il s'assit au milieu de la petite étendue de sable et fixait son hote, il n'arrivait plus à délier son regard de cette nouveauté. Fantastique spectacle de la force naturelle. Magnifique création divine. Ce monde pouvait rester maudit, déplaisant, rien ne saurait gâcher cet instant. En savoir plus, il ne désirait qu'une chose perfectionner sa connaissance de la vie, découvrir tout de Misara.

Misara apperçu le dessin d'un sourire sur les lèvres d'Arkalis et senti que quelque chose bougeait dans son estomac.
Elle pensait qu'elle devrait être famélique, cependant elle avait mangé ce matin avant de chercher dans les profondeurs de la mer.
Elle sortit alors de la sacoche un sac apparement imperméable et bien fermé, le tissu était similaire à celui de ses vêtements, toujours blanc et luissant, puis elle pris un autre sac, mouillé et usé, qu'elle mis de côté. Elle rangea à nouveau ses propriétés et ouvrit le sac qu'elle avait msi de côté.
Deux poissons magnifiques sortirent alors de l'intérieur, pechés dans sa dernière plongée, d'aspect lourd et aussi grands que l'avant bras de l'awequa.
''Ces poissons ont une chair dure, mais sont réelement bons et difficiles à attraper, ce qui les fait vraiment chers. Plusieurs fois des humains nous ont offert des grandes sommes d'argent en échange de grandes sommes de pêche.''
Elle procéda alors à ouvrir les poissons et extraire les viscères, mais au lieu de les jeter elle les sépara et garda quelques parts. Elle continua à les couper et repris le dialogue.
''On ne chasse que lorsqu'il est nécéssaire, on déteste la guerre et on ne tue pas en échange d'argent. Mais les humains ne comprennet pas cela.''
Misara étendit alors les morceaux de chair et regarda Arkalis.
''Moi je les mange crus, mais je ne crois pas que tu le fasse aussi...''

Elle lui parla des coutumes de son peuple, un peuple pacifique qui se limitait à prendre la vie dans ce monde que pour assurer la sienne. Arkalis n'avait jamais mangé de poisson cru, et il préferait s'adapter aux coutumes de Misara plutôt que de la déranger. Il regarda les morceaux de poisson découpés sous ses yeux, des petits carrés brillants, finement déposés. Arkalis leva son regard vers Misara.

-Cela ne me dérange nullement de les manger crus, c'est une expérience intéressante.

Il espérait ne pas la choquer en disant cela, peut être n'aimaient ils pas qu'on les imite dans leurs traditions, mais approfondir sa vision de la vie passait par partager les mystères de chacune de ses formes. Arkalis se souvint d'avoir ramasser quelques baies dans la forêt il les déposa à son tour devant l'awequa. Les petits fruits roulèrent et s'immobilisèrent.

-Je les ai cueilli ce matin dans les bois, je pourrais en manger des tas goutez c'est très bon.

Il en tendit une amicalement vers l'objet de son admiration et sourit.

Misara regarda d'abord la chose ronde et de couleur rougeâtre qu'il lui tendait, puis elle dirigea son regard vers Arkalis. Il souriait, donc ce qu'il lui offrait devait être quelque chose mangeable, du moins d'après ce qu'elle supposait. Lorsqu'elle allongea sa main pour prendre la nourriture, leurs doigts se frolèrent et Misara regarda émerveillée le contraste entre les deux couleurs, la sienne si blanche, et celle du drow grisâtre, mais qui lui paressait noire à ses yeux.
Ses yeux couleur turqoise s'ouvrirent en observant cela et elle sentit le désir de toucher encore une fois la peau du drow, elle se demandait s'il avait mis une peinture spéciale, ou si elle était comme ça au naturel, et elle voulait surtout savoir d'ou était venu ce frisson qui lui avait parcourut le bras lorsque ses doigts se frolèrent.
Puis elle regarda l'objet rouge et rond qu'Arkalis venait de lui offrir et à nouveau elle resta surprise par la vivacité de la couleur face à la blancheur de la sienne. Et elle fut consciente pour la première fois de la rareté de sa race, et par conséquent de son aspect.
La main toujours étendue et le regard fixé sur le contraste entre le drow, sa peau et le fruit réveilla quelque chose en elle d'inconnu, et troublée elle rétira la main doucement en même temps qu'elle rapprochait la baie de soi, en regardant toujours la différence de couleurs.
Dans les profondeurs de la mer il n'y avait que du bleu, du transparent et quelque vert, dans les algues.
''Qu'est-ce que c'est et comment ça se mange?''

Arkalis allait expliquer à Misara ce qu'était ce fruit et comment le manger, lorsqu'un un intrus fit irruption. Plus précisement une intrus accompagné d'un étrange animal, qui suscita la crainte et l'adminaration chez Arkalis. Toutefois il reporta son attention rapidement sur la maîtresse de la bête. Hum... des oreilles pointues, un arc pointé sur lui, c'était surement une elfe. Il la fixa et l'étudia attentivement, elle ne semblait pas spécialement belliqueuse mais surtout méfiante, il préféra rester sur ses gardes et se releva doucement. Il continua d'observer l'étrange bête, loup fier et fort muni d'une paire d'elle. Elle non plus ne semblait pas hargneuse. Quelle journée, rencontrer une awequa, une elfe et cette bête. Arkalis restait idiot sous la quantité de facteurs mis en jeu. Il devait rester serein prêt à se battre, il ne connaissait que trop bien la haine éprouvée par les elfes pour son ex-peuple. Il lui répondit alors:

-Oui tout va très bien, j'étais en train de partager un repas avec mon amie, il sourit en disant cela.
Mais puis je savoir qui vous êtes?

Il fixa l'elfe prêt à recevoir une réponse ou a se battre, bien qu'il préférât la première solution.

La soudaine irruption de l'inconnue troubla profondément l'awequa, qui avait baissé la garde complétement et n'avait pas pu la sentir. Elle se leva brusquement et recula de plusieurs pas, fixant son regard sur l'arc de la femme aux oreilles pointues. Il était baissé, mais portait une flèche et restait une arme, mortelle d'ailleurs. Misara, qui n'avait aucune expérience au combat, regarda alors les yeux de l'inconnue, ayant la nécéssité de savoir si elle était vraiment menacée ou si au contraire il n'y avait rien à craindre.
La blonde répondit par un regard furtif à l'awequa avant de fixer à nouveau ses yeux sur Arkalis, et Misara commença à s'inquiéter.
Apparement Arkalis et l'inconnue se connaissaient, ou du moins savaient quelque chose sur eux qu'elle ne connaisait pas, jugeant par le regard qu'ils échangeaient. Elle perçu le danger dans l'air et se mis en garde involontairement, toujours près de la rive, ne serais-ce nécéssaire une mesuré désespérée.
En ce moment le loup ailé qu'accompagnait la blonde rugit et l'awequa regarda complétement éfrayée l'animal. Elle ne vut que des griffes et des dents, elle, qui venait d'une race profondément pacifiste et détestait toute forme de guerre.
En ce moment ils échangèrent quelques mots et ceci calma un peu l'esprit de Misara, qui resta desormais éloignée et toujours prochaine à la mer.
En attendant la réponse de l'autre, elle essaya d'articuler quelques mots, cependat elle vait la gorge sèche et les mots avaient l'air de se plaindre en sortant de ses lèvres.
''Tout va bien, je crois. Misara, à votre service.''

Sensation étrange, déplaisir certain, incertitude croissance, Arkalis commençait à être perturbé par toutes cette agitation, mais son attention n'était plus portée sur l'elfe et son démon mais sur une sensation étrange. Il réprimait son envie de vomir, quelques chose clochait, les champs de magies naturelles des lieux étaient perturbés d'une manière étrange. Quelque chose ou quelqu'un rodait non loin, une entité maléfique. Arkalis préféra masquer cette gène, il pouvait se défendre et visiblement l'elfe était une guerrière. Si cette chose menaçait ,ils sauraient se défendre. Arkalis répondit alors à l'elfe qui demandait de partager ce repas avec misara et lui même.

-C'est avec plaisir que j'aimerais partager ce repas avec vous. Vous pourrez nous en apprendre plus sur ce Raef.

Il fixa l'étrange animal et sourit. Toujours avide de ,connaissance. Il se rassit, masquant son émotion intérieur surveillant la perturbation de la nature. Il fit un signe à Misara pour lui faire comprendre que tou irait bien et invita l'elfe à s'asseoir à son tour.

Lya, si elle avait bien mémorisé son nom, ne représentait pas un danger immédiat pour l'awequa, cependant l'inquiétude qu'elle ressentait à l'intérieur ne l'abandonna pas, comme si quelque chose d'autre l'observait, les menaiçait même. Maintenant ses sens étaient en garde et tout bruit était supçonable à son critère. Elle pouvait sentir quelque chose près d'eux qu'elle n'avait pas apperçu avant.
Elle lança un simple regard à la mer et elle apperçut vaguement la queu de la corleine, un mauvais signe, puisqu'elle avait probablement ressenti un danger et restait proche à Misara. L'awequa parcourut les alentours du regard, sans rien appercevoir, et renifla inquiété, tout en se rapprochant du drow et de la blonde, mais à une distance prudentielle du Raef, une criature nouvelle pour Misara.
Elle regarda les morceaux de poisson et rouvrit le sac en cuir pour en sortir un autre, jugeant la nourriture insuffisante. Elle devrait pêcher après pour se procurer un dîner, mais elle commençait déjà à manquer la mer.
Au moment où elle allait prendre sa dague elle sentit une petite bosse dans la main et se rappela du cadeau d'Arkalis. Elle regarda l'etrange aliment rouge et le déposa avec douceur sur le sable, puis reprit sa tâche.
À nouveau elle reprit la dague et recommeça à couper, déviscérer et disposer le poisson, à côté des autres, et une fois satisfaite, sourit.
''Voilà, je crois que ça devrait suffir. Je ne sais pas ce que peut manger Tiraen...Lya, manges tu le poisson cru?''

Arkalis ne parvenait toujours pas à réprimer cette envie, cet instinct qui lui dictait de fuir, mais il ne pouvait laisser l'elfe et l'awequa ici. Aussi mince soit la protection qu'il pouvait leur fournir, il ne pourrait supporter être complice passif si quelque chose leur arrivait. Si cette chose ou plutôt cette personne se montrait agressive, ils n'auraient qu'à se défendre. Il maintint son attention à son maximum., laissant pénétrer en lui les effluves de la mort, le léger crépitements du sable, le cri des branches sous le vent, le murmure des vagues. Tout cela il le vivait parfaitement ressentant tout cela comme une caresse. Il n'avait pas ressenti la nature comme ça depuis un moment, finalement cet endroit avait l'avantage d'être favorable à la magie et à la méditation. Il se sentait profondément attiré par ce lieu, par ces sensations, par cet enchevêtrement de substances de caresses, un poème qu'on lui compta un jour lui revint en tête.

"Il ressentait cette présence
sur lui en pesait l'absence;
Baignant dans cette incertitude
courant dans cette volupté;
accroché à lui l'amertume
le désir de la retrouver.

Son coeur palpitait
dans cette pâle pitié;
Son coeur battait
il se disait; bats tes
Peurs, tes phobies,
affronte cette vie.

Les bras grands ouverts
cette forêt tout ce vert;
Elle était la devant lui,
avec son amour infini.
Il ne voulait qu'elle,
dormir dans cette sempiternelle.


Ce joyaux,ce royaume,
cet emmeraude,cet or,
ce cristal, la faune.
ce diamant la flore.
Son paradis s'offrant à lui;
cet irrepresible envie,
de se jetter à coeur
ouvert, plein d'ardeur,
dans ces arbres, cette verdure
remplissant l'appel de la nature."

Il revoyait encore les traits du vieillard qui lui avait récité celui ci, derniers lambeaux de son esprit vacillant. Arkalis avait perdu son paradis il y a bien des années, le poussant à rejoindre la civilisation, aujourd'hui il retrouvait un endroit qui ressemblait à celui ci. Toutefois cette puissance obscure pesait sur les lieux et oppressait son coeur. Plongé dans l'incertitude il ne pouvait savourer cette délicate magie qui le cerclait. Il reporta son attention sur ses deux partenaires.

Fruits, c'est ainsi qu'ils s'appelent.
Elle saisit ce que Lya lui offrait et pris aussi celui qu'Arkalis lui avait offert auparavant, et les avala en même temps, d'un coup. Elle eu de la chance, les fruits n'étaient pas très grands et pu les manger sans trop de difficultés, cependant, son visage mua plusieurs fois, en raison des gouts et du mélange entre amère et sucré qu'elle expérimentait dans sa bouche.
Un gout étrange resta malgré tout dans sa bouche, nouveau.
''Oh... Je ne savais pas que tu ne manges pas de viande, mais j'en suis sure que le Raef mangera le poisson enchanté.''
Elle fixa alors son regard dans la forêt, quelque chose l'inquiétait et elle ne pouvait pas comment définir ce qu'elle sentait. Elle se sentait observée, même menacée, et elle pouvait écouter légèrement les gemissements de la corleine, grâce à l'ouïe que sa race avait devélopé sous l'océan. En effet, le milieu de vie ne leur avait pas uniquement enlevé la couleur de la peau et des cheveux, ils leur avait donné en échange une ouïe assez dévéloppée, ainsi que la vue, et une exelente capacité orientative.
''Je connais malgré tout des algues qui pourraient te plaire, mais elles sont plutôt à l'intérieur du continent, dans des eaux plus chaudes...''
Elle rouvrit le sac et cherchea quelque chose, mais au bout de quelques secondes elle renoça, et sourit légèrement.
''J'avais quelques unes dans le sac, mais je les mangé ce matin. À propos, je m'appelle Misara, du royaume d'Elegar...''