La morsure de la nuit

Rien ne se produisit...

[hrtg]il ne suffit pas de taper un caillou l'un contre l'autre pour faire une étincelle, il faut un silex plus un bloc d'oxide de fer, si mes souvenirs sont bon. Et c'est en frappant le silex contre le bloc d'oxides de fer que l'on produit une étincelle [/hrtg]

[HRP]Qui a dit que je voulais faire un feu... Je comptait sur ton sadisme et je constate que tu es on ne peut plus prévisible Mani!^^"[/HRP]

Lamedore se releva d'un bond furieux! Ça marchait pourtant dans les livres. Il donna un grand coup de pied dans le tas de bois alla chercher un morceau de viande cru qu'il commença à mastiquer pour se calmer, accompagné de sa monture. Lorsqu'il eut fiit son morceau et Fuorst les trois qu'il avait eut le temps d'engloutir, Lamedore referma le sac et éloigna le Burfos.

La journée serait longue sans parler de la nuit. Lamedore dessida de faire quelques exercices. Son épaule droite allait assez mieux mais la plaie n'était pas tout à fait refermé malgré la pommade qui faisait des miracles. Bien qu'ambidexte Lamedore se débrouillait incontestablement mieux de la main droite que de la main gauche même si le niveau de sa main gauche était fort acceptable. Il empoigna son épée longue de la main gauche et sortit. Après quelques mouvement d'échauffement, il se mit à faire quelques bottes, certaine inventé de lui seule, d'autre apprise dans des bouquins.

Deux heures plus tard il ramassa son arbalette et tira à une main dans une poutre de la cabane. Le recule de l'arme le fit vriller sur lui même et tomba à plat ventre les pieds vers la cabanes.

*Ouai bah à une main on oublie celle-là...*

Pensa-t-il en se relevant péniblement. Il alla la reposer dans la cabane et passa le reste de l'après midi à s'habituer au maniment de ses armes de cette seule main valide. Il réussit même à utiliser les corbeaus venus se délecté de l'hermite en putréfaction comme "punching feather ball". Le soir venu, le tueur de monstre s'affala contre le flanc de sa monture, exténué. Rajoutant un peu de pommade(quelques centimètres...) il s'endormit rapidement, sombrant dans un rêve qui lui sembla familier.



Lamedore se redresse lentement, en setenant la tête. Le regard sombre il ouvre la bouche.

-C'est bon... Je vais aller m'acheter de nouvelles frusques chaudes... Pas la peine de me torturer deux nuits de suite...

*L'aurais-tu vraiment fait si je ne t'avais pas montré ce qui t'attendait...*

-J'ai dit que j'irai ok!

Il sentit cette petite voix se moquer de lui dans sa tête. Il fallait maintenant qu'il retourne en ville...

*La barbe... J'avais réussi à me tirer pourtant... Saloprie d'hermite!*

Il se le va à grand peine. Fuorst ouvrit un oeil fatigué et innintéressé, qu'il referma rapidement ne voyant aucun rayon de soleil traverser les murs. Lamedore en profita pour lui poser brutalement la celle sur le dos. Le burfos se releva brusquement et Lamedore attacha rapidement les sangles. Fuorst grogna légèrement mais Lamedore ne sembla pas y faire attention. Il rangea l'épée dans le foureau de la celle et enfila le maximum d'arme à ses mains. Les foureaus et attaches étant tous en miettes.

-On retourne en ville... On est bien obligé...

Le burfos sortit par la porte toujours ouverte, Lamdore se couchant sur son encolure en évitant les piques et le talonna. Il chevauchèrent quelques heures seuelment. Le soleuil ne se montrait pas encore, seule la lune éclairait brièvement le galop du Burfos.

Le soleil lançait seulement un ou deux rayion sur Argannë lorsque Lamedore et sa monture arrivaient à l'entrée de la ville.
On arrivait pas très bien à déterminer si les gardes dormaient ou non.

*Sont foutu de pas me reconnaitre ces endouilles d'humains...*

[hrtg] Qui as dit que tu voulais faire du feu ?

Lamedore a écrit:

mit le feu

Et ce n'est pas du sadisme, c'est de la physique, si sa avait été possible ton feu serait allumé
Faire du feu est bien plus complexe que frapper deux caillou entre eux. A ton avis pourquoi les hommes préhistorique prenaient des braises lorsqu'ils se déplaçaient ? pour être sûr de pouvoir rallumer un feu [/hrtg]


L'un des gardes regarda la personne qui arrivait. Il donna un coup de coude au garde qui était à côté de lui, tout en lui montrant Lamedore du doigts. Lamedore était encore trop loin pour entendre ce qu'ils disaient.
Lorsque Lamedore arriva devant la porte, le garde qui l'avait aperçu, ouvrit la porte tout en disant :

Messire le tueur de manticore, que faîtes vous en dehors de la ville ?
Je vous croyez encore au château avec le seigneur.

-Ça fait deux jours que je suis partit... Faudrait te renseigner mieux que ça si tu tiens à ton boulot... Il me semblait que les gardes devaient être au courant des allés et venus aux portes du village...

Le Burfos marchait au pas, Lamedore hausillant sru son dos. Il était quelque peu assoupis mais très concient. Il se laissa porter jusqu'à la boutique du charlatant à qu'il avait certainement laissé une mauvaise impression. Il mit pied à terre maladroitement. La blessure commençait à puiser pas mal de ses force sans compter cette nuit assez courte. Il voulut ouvrir mais la porte était évidemment fermé. Lamedore planta sa lame dans la fente entre la porte et le montant et avec quelques mouvements de poigné gauche et de la poignée de la porte il passa la porte silencieusement lorsque le soleil tapait les carreaux des premières maisons.

Le propriétaire de l'échope n'était pas là et Lamedore alla s'assoire dans un coin.Son poing de fer, la moins lourde de ses armes, était à son poing droit. Il n'était d'aucune utilité mais il fallait bien le mettre quelques part. La main gauche serrait la dague et le poings dont les lames étaient rétractées.

Il attendit patiemment, dans un coin d'ombre que le marchand vienne prendre posséssion des lieux. Il se disaient que le fait d'entrer par la porte de devant en disant "bonjour" ne suffirait pas à convaincre son hôte de faire ce pourquoi Lamedore était ici. Pas après ce qu'il avait fait avant de partir.

Lamedore eut un léger sourire.

-Désolé d'avoir agit ainsi la dernière fois... C'est que... J'était en over-dose d'humanité. Pour les blessures... On va dire que j'ai de moins en moins les gros chiens.

Lamedore se leva et s'approcha du médecin pour le laisser mieux examiner les blessures.

-Je suis vraiment désolé. Je sais que ça ne suffira jamais à me faire pardonner mais... on va dire que dans un certain sens... j'avais mes raisons.

Il souriait froidement. Une aprtie de lui s'en voualit et l'autre trouvait ça normal.

*Attends! Fallait bien que tu te défoule un jour... Bon... il a pas eut de pot d'être là à ce moment mais on y peut plus rien...*
*Comment oses-tu parler de cette façon! Lamedore! Tu t'es comporté comme un gros bourrin dénué de sentiments!*
*J'ai dit que j'étais désolé... Mais est-ce ma faute si les humains sont si exaspérant...?*

Lamedore se rendit compte qu'il n'avait cligné des yeux depuis un moment et était restait immobile plusieurs secondes

Lamedore regarda le toubib d'un oeil provocateur.

-Suis pas médecin moi! J'ai mit ce que j'avais sous la main... Bizarement j'avais pas les idées claires après avoir reprit une forme normale...

Lamedore qui n'avait pas terminé sa nuit alla se rassoire en soupirant de bien être. Au moins il éait bien installé. Quitte à se faire tripoter, autant être à l'aise.

Lamedore s'exécuta lorsqu'on lui ordonna de se mettre en sous vêtement., le problême était qu'il n'en avait pas... Heureusement ses jambes n'avaient que peu souffert et ce n'était que de banal écorchures. Il ne se mit donc que torse nu.

Lorsqu'il lui ramena la la bassine Lamedore vida ses plaie sans broncher du pu et de la crasse qui s'y était logé. Il arrivait à affronter des monstres en crillant le moins possible... Ce n'était pas un peu de netoyage qui allait lui faire peur...

Le désinfectant eut tout de même plus d'impacte...
Il se mit debout et se laissa appliquer le liquide aggressif sur ses plaies. Il poussait de long soupire, etouffant de faible jurrons et serrant les dents. Il était tout de même à deux doigts de saisir sa dague posé sur le bureau et d'assomer à nouveau l'auteur de ses souffrances.

Après un moment d'hésitation il se résigna et le docteur s'éloigna. Lamedore crut qu'il avait fini par comprendre qu'il était en danger mais le doc souriait. Lamedore regarda son corps lorsqu'il lui annonça que l'oppération était terminé.

La plus grande partie de son torse était recouverte de bandage et une forte odeur, surement celle des caytaplasme, émanait de sous les bandages.

Lamedore leva les yeux vers le petit homme.

-Monsieur! Je vous remercie beaucoup!. Combien je vous dois! J'éviterai le pourboire cette fois-ci.

Il saisit sa dague et en montra le pommeau l'air coupable.

*Et merde...*
*Très bien Lamedore!*

Lamedore eut un très alge sourire à l'entente de cette consultation gratuite. Il posa dix pièces sur le bureau lorsque le médecin lui tourna le dos. Cet homme était enfait très simpathique et c'était une sorte de se faire pardonner le coup de dgue.

Et revoici le tueur de monstre entrain de faire ses courses dans cette ville humaine, piteuse et précaire. Il lui fallait maintenant trouver un tailleur. Il entra dans la première boutique ressemblant le plus à ce qu'il cherchait.

Lamedore se regarda en écartant les les bras l'air intrigué par sa propre apparance. Il releva la tête l'air amusé.

-Vous supposez bien... Cependant, j'ai peur que l'annonce de trois jours me parraisse long... N'avez vous pas des vêtements déjà fait?

Ses yeux scrutèrent alors la pièce en attendant la réponse.

Lamedore s'avança rapidement vers le tabouret et y monta sans se faire prier, immitant le bourgeois qui y était monté précédemment.

-Vous faîte dans les fourreaux? Non je présume... J'aurais quelques armes à apposé sur mes vêtements. Cela n'est sûrement pas dans vos cordes mais je pose la question au cas où...

Il pouvait maintenant mieux voir la pièce et se contenta de cette distraction pendant que la femme prenait des mesures un peu partout.