La morsure de la nuit

Lamedore la regarda éberlué en se tenant la joue. Cette fois c'était certain. Son visage ne lui évoquait plus aucune envie. Ce n'était pas le fait qu'elle soit en colère. non. Il n'avait en fait, il le savait pertinament maintenant, jamais était amoureux d'elle. Sa réponse tarda à arriver et à se constituer dans sa tête du fait de l'étonnement. La réponse finit par prendre forme mais avant qu'il n'est put ouvrir la bouche...

*Tu ne vas quand même pas dire ça!*
*T'es taré! Tu vas te faire étripper!*
*M'en fou moi... Je l'aime pas, je l'aime pas... On va pas faire de détours quand même.*

Il ouvrit alors la bouche en prenant un air détaché et complétement désinteressé. il haussa les épaules et le mot sortit.

-Non...

La réaction de Lya ne lui fit aucun effet et il poursuivit.

-Pas plus que ça...

Il s'apprêtait à faire demi-tour lorsque ses idées se remirent entièrement en place tandis que la douleur sur sa joue s'estompait déjà.

-Heu... C'est toi qui 'espionne depuis ce matin...?

Lya le regarda une derniere fois dans les yeux, puis elle fit demi-tour et s'enfuya en courant, en direction du château, tout en se retenant de pleurer... Pour le moment...

*Je pense que ça devait être elle... Bon... au moins ça c'est réglé.*
*Mais... Mais... tu ne peux pas la laisser dans cet état...*
*Je viens de lui rendre service!*
*Ho la vache! Toi quand tu rends service! J'espere ne jamais avoir besoin de ton aide mon gars!*
*La prochaine fois qu'un garçon lui plaira elle sera plus prudente avant d'ouvrir son coeur.*
*Tu es immonde!*
*Non! Nonnon... Je suis assez d'accord avec lui en fait...*

Lmaedore retourna vers furost sans se soucier des regards plein de reproche et d'étonnement que lui lançait les passanbts ayant assisté à la scène.
Il sauta sur le dos de son burfos et le tallona. L'étalon parti au triple galop et il frola de si prêt un des garde des portes de la ville qu'il chutta. vu l'armure qu'il portait il aurait quelque peu du mal à se remettre sur ses pieds.

Quelques heures plus tard il arriva à la cabane détruite.

-On va y passer la nuit. On tentera de traverser ça demain matin.

Il attacha fuorst à un coin de la cabane et lui lança un morceau de viande avant d'emmener le sac avec lui. Il s'endormit assis sur le lit, toutes ses armes sur lui.

La nuit se passa sans embuche et comme prévu, l'aube le réveilla et lui annonça l'heure du départ.

Fuorst renacla d'un air mécontent. Sans doute du fait qu'on l'ait réveillé de si bon matin. Ils s'engoufrèrent alors dans la forêt des brumes affamés après avoir prit tout deux un morceau de viande cru pour le petit déjeuner.

*Qu'est ce qu'il va encore m'arriver...*
*Bah... Tu peux pas t'attendre au pir... Il est déjà derrière toi...*
*C'est vrai que ces monstres étaient tous les quatre assez terribles...*
*hahaha! surtout le dernier! Horrible!*
*Quatre?*
*Bah oui...*
*Lya!*
*Hahaha*
*bande de mufle!*

C'est donc ainsi, le sourire aux lèvres, que Lamedore pénétra l'épaisse forêt des brumes. Fuorst allait au pas, évitant les nombreux troncs parsemant les kilomètres qui les séparaient de leur destination. À cette allure , dans une quinzaine d'heures ils seraient arrivés à leur destination si rien d'imprévue n'arrivait...

Dommage que la vie de ce tueur de monstre soit si pleine d'imprévus...

Il ne lui fallut pas plus de 6 heures pour qu'il n'ai de nouveau faim. Le duo s'arrêta alors pour manger. Lamedore avait la connaissance de quelques plantes qu'il avait appris à reconnaitre dans les livres et il put ainsi cueillir quelques baies et déterer des racines qui lui servirent de repas.

Avant de repartir un doute le saisit. Se dirigeaient-ils toujours dans la bonne direction... Le ciel avait depuis longtemps était masqué par ce plafond de branches entrelacées et il ne pouvait aucunement retrouver le Nord ou même le Sud d'après le soleil. Aucune mousse ne semblait pousser sur les arbres environnent. Pas de bousole. Il ne lui restait plus qu'à pointer sa tête par dessus la cîme des arbres où à chercher un promontoire surplombant la végétation. D'après les souvenir très marqué au'il avait de la carte de Caar qu'il avait étudié pendant la majeur partie de son enfance, il savait qu'un petit massif rocheux pointait au milieu de la forêt mais il ne savait aps comment le trouver. Il lui faudrait donc escalader ces grands arbres.
Lamedore ne chercha pas de moyen plus compliqués et il attacha Fuorst au tronc de l'arbre qu'il entreprit d'escalader.
Ce fut un véritable chimpansé qui se mit à sauter de branches en branches, se rapprochant de plus en plus de la cîme.

Le tapis de vert formé par l'immensité de la forêt s'étallant sous ses yeux en aurait éblouit plus d'un. Lui, cela ne l'interressa pas plus que le Burfos trépignant d'impatience et de curiosité pour ce que faisait son compagnon.

Quelques secondes plus tard il retomba souplement à côté de son fidel destrié. Il était donc midi d'après la position du soleil et et monticule rocheux pointait au Sud-Est-Est de leur position. Il faisait sûrement un détour en prenant cette direction mais il pourrait ainsi se localiser avec plus de précision.

Fuorst accéléra unpeu et seulement 3heures plus tard ils voyaient déjà le sol changer de consistance et le plafond végétal s'éclaircire.

Le petit promontoire rocheux d'une vingtaine de mètres à la pente peu escarpée ne résista pas longtemps à l'ascention innébranlable de Fuorst qui renaclait quelques fois lorsque des pierres cédaient sous ses fers spéciaux. Lamedore qui marchait à côté, une main sur l'encolure de son ami, guettait le coin de chaque rocher, s'attendant à en voir surgir des monstres inconnus ou tout du moins quelque peu dangereux. Ils arrivèrent finalement au sommet sans embuche. De là, la vue sur la forêt était magnifique mais le tueur de monstres n'y prit pas vraiment garde. La seule chose qui l'interessait était de l'autre côté.

Entre ce promontoire et une longue chaine de montagne imposante s'étallait une mince rivière bordée de chaque côté par encore de la forêt. Moins d'une demi journée suffirait à la traverser. la difficultée sera la rivière. Il restait encore quelques jours à Lamedore pour réussir à traverser cette forêt et il décida donc d'accorder à lui ainsi qu'à sa monture une pause pour la nuit.

Il parcoururent à la lueur du crépuscule le promontoire rocailleux à la recherche d'une grotte assez grande pour le burfos et l'herrin et assez étroite pour pouvoir en garder l'entrée.

Il ne mit pas longtemps à en trouver une: les flancs de cette montagne étaient parsemés de cavernes. Ils y pénétrairent prudemment jusqu'au fin fond. Seul une nué de chauve sourit leur rasa la tête mais aucune bête dangereuse ne leur posa problème. Ils s'installèrent dans un coin en silence, Lamedore s'adossant au flanc du Burfos qui fit encore une fois l'effort de se coucher pour servir à son compagnon d'oreillé. Les yeux de l'herrin, bien que perçant ne voyait que l'ouverture éclairée par le soleil couchant et la lune montante.

Si quelque chose entrait par là il en verrait une simple silhouette. La caverne silencieuse laissait percevoir le moindre bruit. Le sommeil léger du tueur de monstres ne le laisserai alors pas sans réaction.

Alors que la lune commençait sa descente vers les mers infinies, ses rayons vinrent fouetter le visage du Tueur de monstres dormant paisiblement. Il entrouvrit les yeux et les referma machinallement, un peu ébloui. Il allait se rendormir quand une ombre vint lui obscursir ses paupières closes. Ses sens se remirent difficilement mais rapidement en éveil. Un de ses yeux se rouvrit tandis que sa main se resserrait sur l'arbalette à répétition posée sur son torse. Fuorst se réveilla à se moment. Renaclant l'air, il se mit à grogner, montrant les crocs.
Lamedore posa une main sur les naseaux de sa monture sans quitter, des deux yeux maintenant, la silhouette fixant l'intérieur de la grotte depuis l'entrée. Soudain la bête se mit de profile et leva la tête.

*Ho non...*

Un carreau de l'arbalette traversa la grotte et vint se figer dans le crâne de la bête, transperçant une tempe après l'autre l'animal. Top tard. Le jappement avait été émit et déjà d'autre identiques retentissaient au loin.

*Et merde...*
-Fuorst.

Le burfos se mit rapidement sur ses pattes et les deux compagnons traversèrent précipitament la grotte. Lamedore récupéra son carreau et rechargea son arbalette tout en tournant la tête de tous les côtés l'air inquiêt. Le cadavre du warg à ses pieds était déjà entouré d'une auréole de sang qui touchait maintenant les sabots de Fuorst. Le sang et son jappement de tout à l'heure allaient attirer ses congénères et Lamedore le savait bien. Son arbalette maintenant de nouveau pête, il la plaça sur la selle et alors qu'il s'apprêtait à monter sur le dos de sa monture, debout, un pied d'an l'étrié et l'autre dans le vide, un grognement à mi chemin entre la hyenne et le loup retentit au dessus d'eux et un Warg bondissait l'instant d'après sur le burfos. Lamedore, se saisit de son épée accrochée à la selle et, tout en la dégainant d'un geste rapide, la planta dans le poitraille du monstre. Fuorst prit peur et rua. Le jeune herrin, déjà destabilisé par le poid du warg qui entraînait son épée vers le sol et sa posture, réussit tant bien que mal à se rétablir sur le sol rocailleux mais à peine avait-il retrouvé son équilibre que des jappements se faisaient entendre autour de lui.

*Bon bah...*
*Quand faut y aller, faut y aller!*
*Heu...? Ça vous ennuie si je vomis?*
*Ça sera sur leur cadavre gisant bientot sur le sol tout autour de nous! mouahahaha!*
*Non mais t'es un vrai cinglé!*
*Oui je sais!*

Fuorst s'éloignait déjà au galop vers le versant opposé du promontoire tandis que la lune disparaissait lentement, estompé par la clartée du soleil levant.

Un warg bondit sur l'Herrin qui d'un geste vif, lui planta sa dague dans le manton en atteignant sans difficulté la petite cervelle de cette bestiole.
Il pivota sur un pied et envoya le cadavre sur un autre qui lui sautait dessus à son tour. Les wargs, devant la mort précipité de ce deuxième compagnon, semblaient maintenant hésiter à attaquer. Le monstres, s'extirpant de sous son congênère, apperçu la croupe de Fuorst disparaître derrière un rocher. Il lança un regard à Lamedore avant de se lancer à tout allure vers l'endroit où avait fuit le burfos suivit immédiatement de toute la troupe.

*Fuorst!*
*Ça va on avait comprit...*

-La ferme!

Lamedore se lança à leur poursuite, détachant les crochets retenant son manteau qui tomba majestueusement au sol, laissant le tueur de monstre courir vers le danger, ses empreintes de pas dessinées par de petites trainées épousant ses semelles sur le sol rocailleux.

L'Herrin sauta par dessus un rocher et se retrouva nez à dos avec une demi douzaine de warg regardant, avide de chair fraiche, trois de leurs compagnons attaquer le burfos acculé contre une paroi rocheuse.

Le tueur de monstres fila au milieu des monstres, rendant l'un cul de jatte, l'autre manchot, altérant tentative de décapitation et augmentation de warg tétraplégique. Il embrocha finalement l'un des wargs s'apprêtant à sauter à la gorge de Fuorst. Le burfos s'occupa des deux autres. Il en botta un un qui alla s'assommer contre un rocher et l'autre s'embrocha sans aucune aide sur la crinière de piques. Lamedore se saisit rapidement de l'arbalette et vida son chargeur. Tous les carreaux atteignirent leur cible mais seuls quatre les tuèrent sur le coup.

Les deux Wargs restant, l'un dorénavant borgne et l'autre avec une flèche plantée dans le postérieur, s'enfuirent en dévalant la pente et disparurent dans la forêt dans des jappements plaintifs.

Lamedore passa au milieu des cadavres, achevant les agonisants à coup d'épée longue et rangeant ses quatres derniers carreaux dans son arbalette.

-Bah mon vieux! Tu vas avoir à manger pour un moment...

Il descendit le sac de toile ainsi que le warg encore empalé sur les piques.
Tandis qu'il marchait, ses pas restaient toujours sur le sol sous forme d'empreinte dessinnées par des sillons sablonneux Il ne semblait toujours pas s'en rendre compte.
Après avoir découpé la plupart des cadavres et les avoir rangés dans le sac de toile tout en ayant du empécher Fuorst de trop s'approcher, Lamedore réaccrocha le sac à la selle.
Un grognement lui fit tourner la tête vers celle de Fuorst.

-Mais je sais que tu as faim! Attends deux minutes! Il reste deux cadavres devant la gro'...

Lamedore n'eut pas le temps de finir sa phrase. Un jappement se fit dans son dos et à peine eut-il tourné la tête qu'il vit une paire de rangé de crocs à quelques centimètre de sa gorge alors qu'il tombait en arrière sous la surprise. Le warg que Fuorst avait envoyait contre la paroi s'était réveillé. Le tueur de monstres l'avait oublié car il était sûrement tombé derière un rocher. Le temps sembla se ralentir, figeant presque le tueur de monstres et le monstre en l'air, l'un se rapprochant du sol et l'autre de la gorge du premier. Lamedore ferma les yeux. Aucune de ses armes n'était à porté de main. Il n'aurait pas le temps de sacrifier un bras. Fuorst ne pouvait pas l'aider. Personne ne pouvait l'aider. Il était perdu. Après tant de chemin, de mésaventures...
Un tueur de monstre tué par un monstre. Quelle idiotie. On ne parlera jamais de lui sur ces terres... S'en était fini de ce nom qui n'était pas le sien, de ce surnom lui servant de prénom, de cette vie au jour le jour avec pour seul but cette utopie qui le menait maintenant à sa perte. Quel idiot il avait était. Pourquoi avait-il absolument cherché à réaliser ce rêve absurde? Ce rêve. Il voulut se le rappeller avant de mourir; une dernière fois. Alors il lui traversa l'esprit.

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La neige... La montagne... Le ciel bleu parsemé de magnifiques petits nuages blancs...
De drôles de petits points bleus passent alors, volant au milieu de la neige maculée. Mais en réalité, lorsqu'on y regarde mieux une silhouette blanche se dessinne au milieu de la neige. Un magnifique dragon blanc marche tranquilement au milieu des rochers tous recouvert de ces neiges éternelles.

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Cette vision enchanta le jeune herrin lorsqu'il fit ce rêve. Cette fois-ci elle le rendit immencément triste. Il sait maintenant que ce n'était qu'un rêve et que jamais il n'aura la chance de voir ne serait-ce qu'un seul dragon de toutes cette vie puisque celle-ci s'arrête ici. Il sait maintenant qu'il n'a fait que suivre toute sa vie une immence abérration. Comment ce jeune orphelin pourrait-il avoir le droit, l'honneur, de voir ces magestueuses créatures. Lui qui à passé son enfance à voler, son adolescence le nez dans des bouquin regrouppant l'ensemble de tous les monstres peuplant ces terres et le reste dans un désert, un village paumé de cette race détestable que forment les humains, dans une cabane miteuse pour se faire condamner à vie à une existance de Lycanthrope à chaque pleine lune, et pour finir, perdu dans cette forêt, sur ces roches à se faire dévorer par un monstre qui vient de perdre toute sa meute par sa faute. De toutes façons il pouvait arrêter de se poser ces questions. Maintenant, seule la mort l'attend. Après avoir fait tant d'erreur dans sa vie il décide alors de faire une chose vraiment honnorable: regarder la mort enface.

Lamedore ouvre alors les yeux. Le temps avance toujours aussi lentement. Les machoires du monstres sont maintenat presque complètement autour de sa gorge. Lamedore peu voir les pupilles du warg aux yeux jeune pâle le fixer. Il souteint alors son regard, la tête pleine d'images de cette bête ideuse empalée au sommet d'une épée ou d'un pique. Lamedore sentit alors le sol sous ses mains tendues vers l'arrière. Sa paume entra en contact avec le sol rocheux qui se recouvrit alors d'une mince pélicule de sable qui fila d'entre ses doigts, laissant les paumes et les doigts en contact avec le sol de nouveau d'une roche tout à fait solide. Lamedore trop concentré par ses visions et sa mort tout proche n'y fit pas attention. Les dents du monstres entaillèrent alors la peau de sa gorge. Soudain le dos du monstre se courba d'une étrange façon et les yeux de celui-ci se rétractèrent. Ses machoires se figèrent. La peau du dos pointa alors vers le ciel et, dans une gerbe de sang, une longue point jaune sable sortit du dos et éleva le monstre à une hauteur dépassant celle de Fuorst. Les crocs avaient déchiré la peau autour de la gorge du jeune herrin. Celui-ci tomba en arrière, les deux mains à la gorge, serrant comme il le pouvait pour arrêter la faible émoragie de l'épiderme. Seule la peau était partie. CE n'était pas très grave mais douloureux. Lamedore était juste coupé, ou plutot tailladé tout autour de la gorge.

Le tueur de monstres, les deux mains toujours à la gorge, se redressa pour comprendre ce qui s'était réellement passé. À terre, gisait le cadavre d'un warg avec un trou large d'au moins trente centimètres de diamètre au milieu du torax, laissant ses boyaux se répendre sous lui.

Le sol poussièreux de sable n'apporta aucune réponse à Lamedore. Juste des questions en plus.

Il fulminait intérieurement mais son visage reflettait sa détresse face à l'inconnu. Que s'était-il passé? Il ne l'avait pas vraiment bien vu... juste cet éclair jaune...
Il se tourna vers Fuorst qui le fixait l'air de nouveau paisible.

*si seulement tu pouvais parler...*

Il se hissa difficilement sur la selle et tallona l'étalon qu'il dirigea vers son manteau et les deux cadavre pour lui permettre de prendre un petit déjeuné bien mérité après toutes ces émotions.

Lamedore déchira le bas de son manteau et s'en fit une écharpe légèrement serrée pour ne pas s'étrangler.

*Il y en a pour au moins trois gallions de l'écharpe!*

» Par une sombre nuit
» Une nuit calme...Ou presque...
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